Voir les citations avec "cultivé, ée"

cultivé, ée

part. passé. (kul-ti-vé, vée)
  • 1Mis en culture. Un terrain bien cultivé. Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité, mais en raison de leur liberté. [Montesquieu, L'esprit des lois] Tout terrain qui n'est pas cultivé appartient également à tous les hommes. [Condillac, Hist. anc. Lois, ch. 15] Qu'elle est belle cette nature cultivée ! que par les soins de l'homme elle est brillante et pompeusement parée ! [Buffon, Morceaux choisis, p. 21]
  • 2 Fig. Les bons sentiments cultivés dans cet enfant par sa mère. Les lettres et les sciences cultivées dans nos pays. Pour de l'esprit, elle n'en manque pas ; elle l'a même assez cultivé. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane] Il étudia la langue anglaise, presque inconnue en France à l'époque où il aurait pu l'apprendre, mais devenue pendant son ministère la langue étrangère la plus cultivée. [Condorcet, Maurepas.]

    Un esprit cultivé, un homme instruit, orné de connaissances agréables. Un bon esprit cultivé est, pour ainsi dire, composé de tous les esprits des siècles précédents. [Fontenelle, Digr. anc. et mod. Oeuvres, t. IV, p. 191, dans POUGENS.] Si ce siècle n'est pas celui des grands talents, il est celui des esprits cultivés. [Voltaire, Correspondance] Il n'y a rien de suivi dans les conseils de ces nations sauvages et mal cultivées. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]

  • 3Entretenu, conservé. D'honorables amitiés cultivées avec un soin digne de louange.
  • rechercher