déférence
nf (dé-fé-ran-s')	 
- Condescendance mêlée d'égards et dictée par un motif de respect. Et soit par déférence ou par un prompt scrupule . [Corneille, Horace]Mais ce qui me surprend, C'est de voir que Pompée ait pris le nom de grand, Pour faire encore au vôtre entière déférence . [Corneille, Sertorius]... Je me dirai votre cousin, Et vous ne me rendrez aucune déférence . [La Fontaine, Joc.]Le marquis : Sans votre respect, je lui aurais appris [au laquais] à connaître les gens de qualité. - Élise : Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence . [Molière, Critique de l'école des femmes]Tant d'honneurs, disaient-ils, et tant de déférences Sont-ce de ses bienfaits de faibles récompenses ? [Racine, Britannicus]J'ai recouru dans ces premiers moments à l'art de plaire, aux égards séduisants, Aux doux propos, à cette déférence Qui fait souvent pardonner la licence . [Voltaire, Droit du Seigneur, III, 11]L'esprit d'union, de déférence et de société, caractère si essentiel à la république littéraire et dont vous donnerez toujours le modèle . [Gresset, Disc. de réception à l'Acad.]Accoutumé à une déférence obséquieuse pour ses idées systématiques, il était quelquefois désagréablement surpris de trouver parmi nous moins de révérence et de docilité . [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]Acte de déférence. Le parti le plus sûr pour Talbot était la soumission et les déférences . [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]
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