dompté, ée
part. passé. (don-té, tée)
- 1Dont on a fait fléchir la résistance.
Et nos voisins domptés m'apprenaient que sans lui Nos rois contre Sylla n'étaient qu'un vain appui
. [Corneille, Sertorius]Si ton coeur pour le clottre a de la répugnance, Jusqu'à grossir l'orgueil de tes sens révoltés, Regarde ce que font tant d'autres mieux domptés
. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ]Vaincu. Un ennemi dompté. Demi-dompté, vaincu à demi.
[Il] Se retourne et les croit déjà demi-domptés
. [Corneille, Horace] - 2En parlant des animaux.
L'éléphant, une fois dompté, devient le plus doux et le plus obéissant de tous les animaux
. [Buffon, Éléphant.]
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