empesé, ée
part. passé. (an-pe-zé, zée)
- 1Traité par l'empois. Du linge empesé.
- 2 Fig. Qui est d'une gravité affectée.
Les Romains de Tite Live n'ont aucune ressemblance avec les héros bouffis et empesés de nos romans
. [Fénelon, t. XXI, p. 220]Leur oeil suffisant et empesé
. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane]L'empesé magistrat, le financier sauvage
. [Voltaire, Disc. 4]Il a l'air empesé du pays d'où il vient
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]nm Ce qu'il y a d'empesé.
La paresse, l'empesé de l'une [la duchesse d'Orléans], la vivacité, la liberté de l'autre [la duchesse de Bourgogne] avaient besoin de tiers qui soutinssent cette liaison dont nous verrons les progrès et les fruits
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
+
3Un empesé, une personne à l'air empesé.
Et qu'est-ce que ça me fait à moi, qu'un empesé crie contre moi, fasse la mine et rechigne ?Lett. du P. Duchène, 2e lettre, p. 1]
- rechercher