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enfantillage

nm (an-fan-ti-lla-j', ll mouillées, et non an-fan-ti-ya-j')
  • Actions, manières, paroles qui ne conviennent qu'à un enfant. Gamaches n'avait pu se contraindre de reprendre en face et en public les enfantillages qui échappaient à monseigneur le duc de Bourgogne. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Voysin porta ses deux charges, comme on vient de le dire, et le roi eut l'enfantillage de s'amuser à le montrer. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Pourquoi n'allais-je point à Neufchâtel ? c'est un enfantillage qu'il ne faut pas taire. [Rousseau, Les confessions] Il mêlait des sentiments si fiers et si nobles aux enfantillages de l'amour-propre, que tout cela ensemble n'avait rien que d'intéressant. [Marmontel, Contes moraux] Voyant que votre entretien se prolongeait.... je ne sais pourquoi.... c'est un enfantillage de ma part... mais j'ai craint.... [Picard Et Mazères, Trois quartiers, I, 10]

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ENFANTILLAGE. - ÉTYM. Ajoutez : On trouve fantillage. Vus teneit à sage home, ne mie enfantillage. [Jordan Fantosme, Chronique, V. 368, dans BENOÎT, Chronique de Normandie, t. V, p. 545] Du moins, c'est de la sorte qu'il faut probablement lire le vers qui est imprimé ainsi : Il vus teneit à sages hum, ne mie d'enfantillage.

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