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fourmiller

vi (four-mi-llé, ll mouillées, et non four-mi-yé)
  • 1S'agiter, se remuer en grand nombre comme des fourmis. Les vers fourmillent dans ce fromage. Un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse. [Boileau, Satires]

    On donne aussi pour sujet à ce verbe le nom des choses où est ce qui fourmille. Le chemin de fourmis fourmille. [Scarron, Virgile travesti] Au second livre il est dit qu'il tomba de son char et qu'il fut tellement froissé de sa chute qu'il fourmilla de vers. [Voltaire, Bib. expl. Machab.] Alors toutes les plantes renaissent, les insectes engourdis se réveillent ou sortent de leur nymphe, la terre semble fourmiller de vie. [Buffon, Oiseaux] Pays.... qui fourmillent de bossus et de boiteux. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]

  • 2Être épars et en grand nombre. Les villages épais fourmillaient par la plaine ; De peuple et de bétail la campagne était pleine. [Régnier, Épîtres] C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent Des traits d'esprit semés de temps en temps pétillent. [Boileau, L'art poétique] Dans tous les temps, dans tous les pays, et dans tous les genres, le mauvais fourmille et le bon est rare. [Voltaire, Babouc.] Les athées fourmillaient en Italie au quinzième siècle. [Voltaire, Histoire de Jenni, ou Le sage et l'athée]
  • 3Être abondant en, rempli de. Enfin comme en caquet ce vieux sexe [les femmes] fourmille. [Régnier, Satires] [Mme de Saint-Géran] C'était une femme d'excellente compagnie, et qui fourmillait d'amis et d'amies. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Le monde fourmille de philosophes qui se disputent la vaine gloire de connaître la faiblesse de l'esprit humain. [Vauvenargues. Nouv. max. 23]
  • 4Être le siége d'un picotement. Toute la main me fourmille.
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