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frontière

nf (fron-tiè-r')
  • 1Limites qui séparent un État d'un autre État. Je vois sur la frontière une puissante armée. [Corneille, Nicomède] Le prince, par son campement, avait mis en sûreté non-seulement toute notre frontière et toutes nos places, mais encore tous nos soldats. [Bossuet, Oraisons funèbres] Quand son bras forçant notre frontière.... [Racine, Alexandre le grand] Là de la Palestine il étend la frontière. [Racine, Bérénice] Seul il [le drapeau tricolore] peut voiler nos malheurs ; Déployons-le sur la frontière. [Béranger, Vieux drap.] Le Dnieper coule de l'est à l'ouest jusqu'à Orcha, où il se présente pour pénétrer en Pologne ; mais là, des hauteurs lithuaniennes s'opposant à cette invasion le forcent de se détourner brusquement vers le sud et de servir de frontière aux deux pays. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] Ce vieux Russe, sur les frontières de la vieille Russie, frémissait de honte à l'idée de reculer encore sans combattre. [Ségur, ib. VI, 3]

    Reculer les frontières d'un État, l'agrandir par des conquêtes, par des acquisitions.

    Fig. Si l'emboîtement [des germes] est la loi de la nature, pouvons-nous dire que nous soyons faits pour contempler à découvert ces divers ordres d'infinis, toujours décroissants, abîmés les uns dans les autres, et qu'un développement plus ou moins lent tend continuellement à rapprocher des frontières du monde visible ? [Bonnet, Paling. XII, 7]

  • 2 Adj. Qui est sur la frontière. Ville frontière. Il [Charles XII] passa ce grand fleuve après eux à Mohilou, dernière ville de Pologne, qui appartenait tantôt aux Polonais, tantôt aux czars, destinée commune aux places frontières. [Voltaire, Histoire de Charles XII]

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4Ligne de frontière, ensemble des obstacles qui résultent de la configuration du sol et de la combinaison des places fortes et des ouvrages de fortification passagère.
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