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grammairien

nm (gra-mè-riin)
  • 1Celui qui s'occupe spécialement de la grammaire et des règles ou des usages d'une langue ; celui qui a écrit sur la grammaire. Par nos grammairiens, qu'il faut nommer suivant leur ordre d'ancienneté, j'entends Vaugelas, Ménage, le P. Bouhours, et M. l'abbé Régnier ; voilà du moins les plus célèbres. [D'olivet, Ess. gramm. sect. 1] Tout grammairien qui n'est pas né dans la capitale, ou qui n'y a pas été élevé dès l'enfance, devrait s'abstenir de parler des sons de la langue. [Duclos, Gramm. Oeuvres, t. IX, p. 21, dans POUGENS] Quand voit-on naître les critiques et les grammairiens ? tout juste après le siècle du génie et des productions divines. [Diderot, Salons de peinture] Eux seuls [les corrupteurs du goût] peuvent prétendre au rare privilége D'aller au Louvre, en corps, commenter l'alphabet, Grammairiens-jurés, immortels par brévet. [Gilbert, Le XVIIIe siècle]

    Par antonomase, celui qui, fondant les règles de la grammaire et ses définitions sur l'analyse des opérations de l'esprit humain, conçoit et soutient les principes de la grammaire générale. En ce sens les grammairiens français sont Arnauld et Lancelot, Buffier, Dumarsais, Beauzée. En ce sens encore on a dit que Restaut savait bien la grammaire, mais qu'il n'était pas grammairien.

  • 2 Terme d'antiquité. Nom donné à ceux qui se livraient à l'étude et à l'enseignement des lettres en général ; ce nom comprenait ce que nous nommons aujourd'hui érudit, philologue, archéologue, critique, etc. Aristarque était un grammairien de l'école d'Alexandrie. Diogène s'étonnait de ce que les grammairiens se tourmentaient si fort pour savoir tous les maux qu'Ulysse avait soufferts. [Fénelon, Diog.]
  • 3 nf Grammairienne, femme qui étudie, qui enseigne la grammaire.
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