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gravir

vi (gra-vir)
  • 1Monter avec effort à quelque endroit escarpé en s'aidant des pieds et des mains. Gravir au haut d'une muraille. La botanique veut que l'on coure les montagnes et les forêts, que l'on gravisse contre des rochers escarpés, que l'on s'expose aux bords des précipices. [Fontenelle, Tournefort.]

    Activement. Gravir une muraille, un retranchement.

  • 2Il se dit simplement au sens de monter avec effort une pente roide. Gravir jusqu'au sommet de la colline. Une pente de verglas y entraînait les voitures, elles s'y enfonçaient : pour les en retirer, il fallait gravir contre la rampe opposée, sur un chemin de glace, où les pieds des chevaux couverts d'un fer usé et poli ne pouvaient pas mordre. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] Un seul passage encore à la fuite est ouvert : Leurs enfants dans les bras, les mères y gravissent. [Lamartine, Harold]

    Activement. Là [ils] gravissent les monts et les rochers arides.... [Chénier M. J. Charles IX, 1]

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3Gravir sur, faire l'ascension de. On gravit sur les monts, on s'abandonne aux flots. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ]
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