haquenée
nf (ha-ke-née)
- 1Cheval ou jument docile, et marchant ordinairement à l'amble.
Le roi Jean, vaincu et prisonnier, entra à Londres comme vainqueur sur un beau cheval, avec le prince de Galles à son côté sur une petite haquenée
. [Choisi, Hist. du roi Jean, I, 9]Il était établi par le cérémonial romain que l'empereur devait se prosterner devant le pape, lui baiser les pieds, lui tenir l'étrier, et conduire la haquenée blanche du saint-père par la bride l'espace de neuf pas romains
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Ce cheval va la haquenée, il va l'amble.
Beau cheval blanc que les rois de Naples faisaient présenter tous les ans au pape, comme feudataires du saint-siége.
- 2La haquenée des cordeliers, un bâton. Il est venu sur la haquenée des cordeliers, il est venu à pied, un bâton à la main.
- 3 Fig. et familièrement. C'est une grande haquenée, c'est une grande femme mal faite et dégingandée.
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HAQUENÉE. - HIST. Ajoutez :
XIVe s. Une haguenée baye brune
. Mandements de Charles V, p. 177]
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