inspiré, ée
part. passé (in-spi-ré, rée) d'inspirer
- 1Introduit par insufflation ou inspiration. L'air inspiré et expiré.
L'eau inspirée par la bouche, et qui se répand dans les interstices des branchies, la rafraîchit [la frange formée par les vaisseaux], elle échappe ensuite par les opercules dans l'expiration
. [Bonnet, La contemplation de la nature] - 2Qui a reçu l'inspiration divine ou poétique. David inspiré par le Seigneur.
Muse contemple ta victime ! Ce n'est plus ce front inspiré, Ce n'est plus ce regard sublime Qui lançait un rayon sacré
. [Lamartine, Méditations poétiques] - 3Qui est suscité dans l'esprit ou le coeur.
Témoins des tendres feux à mon coeur inspirés
. [Voltaire, Olymp. I, 4] - 4Qui reçoit conseil, direction. Le prince inspiré par son ministre.
Inspiré de, avec un infinitif.
Le plus sage de tous les rois, éclairé des lumières de l'esprit de Dieu, inspiré de laisser à la postérité le portrait d'une femme héroïque....
[Fléchier, Oraisons funèbres] - 5 nm et f Un inspiré, une inspirée, personne qui reçoit du ciel ce qu'elle pense, ce qu'elle dit.
Tantôt l'inspirée devinait le passé, tantôt l'avenir
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Par extension.
Lui [Byron], le grand inspiré de la mélancolie, Qui, las d'être envié, se changeait en martyr
. [Musset, Poésies nouv. Lett. à Lamartine.]
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