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investiture

nf (in-vè-sti-tu-r')
  • 1Acte par lequel on investit quelqu'un d'un fief ou d'une dignité ecclésiastique. Vous aviez promis de donner l'investiture du duché de Milan au plus jeune de mes trois fils. [Fénelon, Dialogues des morts] Les papes n'avaient plus guère d'autre droit que de donner les investitures des royaumes. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Louis XII avait donné pour l'investiture de Milan cent mille écus d'or à l'empereur Maximilien. [Voltaire, ib. 113]

    Affaire ou querelle des investitures, longue et grave contestation qui s'éleva entre les empereurs et le saint-siége, vers 1074 et dans les siècles suivants, au sujet du droit d'investir les évêques.

  • 2Action d'investir une place ; on dit aujourd'hui, en ce sens, investissement. On doit prendre de grandes précautions dans l'investiture d'une place où une armée composée de soldats expérimentés et déterminés à tout oser se trouve enfermée. [Folard, Polybe, dans RICHELET] La situation [d'Ebernbourg] ni celle du pays ne demandaient point d'investiture, ni plus d'une attaque. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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