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méprise

nf (mé-pri-z')
  • Faute de celui qui se méprend. L'essence de la méprise consiste à ne la pas connaître. [Pascal, Entretien avec Saci.] Que les vastes connaissances et l'élévation du génie sont de fausses lueurs qui n'ont rien de plus réel que la méprise qui les admire. [Massillon, Conti.] C'est moi qui, pour la mienne, ayant pris sa valise, Ai su me prévaloir d'une heureuse méprise. [Regnard, Les Ménechmes] On n'a pas encore pu faire des observations assez sûres pour savoir de quel côté est l'erreur [touchant le jour de la planète Vénus] ; mais cette erreur ne peut être qu'une méprise des yeux, une erreur d'observation, et non de raisonnement. [Voltaire, Eléments de la philosophie de Newton mis à la portée de tout le monde] Si le jésuite Daniel a pris un abbé guerrier, martialem abbatem, pour l'abbé Martial, cent historiens sont tombés dans de plus grandes méprises. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] Je crois que les méprises où je fais voir que vous êtes tombé me dispensent d'entrer dans de plus grands détails. [Condillac, Lett. à l'aut. des lett. à un Améric.] Il dit en même temps que ce taïbi est le même animal que le tlaquatzin de Hernandez ; c'est ajouter la méprise à l'erreur. [Buffon, Quadrupèdes]

SYNONYME

MÉPRISE, ERREUR. On commet une méprise quand on prend une chose, une personne pour une autre. On commet une erreur quand on se trompe. Dans un calcul on fait une erreur et non une méprise.

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