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narine

nf (na-ri-n')
  • 1L'une des deux fosses nasales. Cet enfant a mal à la narine droite. Les narines d'un cheval, d'un taureau. .... L'ours boucha sa narine ; Il se fût bien passé de faire cette mine ; Sa grimace déplut ; le monarque irrité L'envoya chez Pluton faire le dégoûté. [La Fontaine, Fables] Les immenses baleines et tous les monstres marins faisant avec leurs narines un flux et un reflux de l'onde amère. [Fénelon, Télémaque] Les narines de cet ara [l'ara vert] ne sont point visibles comme celles de la plupart des perroquets. [Buffon, Oiseaux]

    Fig. C'est pourquoi je te mettrai un cercle aux narines et un mords à la bouche. [Sacy, Bible, Isaïe, XXXVIII, 29]

    Terme de vétérinaire. Fausse narine, espèce de cul-de-sac formé par la peau amincie, existant chez les solipèdes, à l'entrée de la narine, entre l'épine nasale et le biseau du petit sus-maxillaire.

  • 2Narine dans le style élevé se dit des ailes du nez. Et là-dessus ses narines s'enflent, il cache avec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modestie. [La Bruyère, XIII]

    Les romantiques s'en sont moqués : V. Hugo a dit dans ses Contempl. Réponse à un acte d'accusation : J'ai dit à la narine : eh mais ! tu n'es qu'un nez ! Cela n'empêche point que narine en ce sens ne soit fort bon. V. Hugo lui-même a dit : Et lui, l'orgueil gonflait sa puissante narine, Chants du crépuscule, Napoléon II.

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