Voir les citations avec "passiveté"

passiveté ou passivité

nf (pa-ssi-ve-té ou passi-vi-té)
  • État de l'être passif. La cabale devient de jour en jour plus grande et plus hardie ; je n'y vois ni simplicité, ni passiveté. [Maintenon, Lettres] Il y a une manière de s'exprimer sur l'âme qui ne me paraît pas bonne, c'est quand on dit que l'âme est passive lorsqu'elle aperçoit ou qu'elle sent ; la passivité, si je puis me servir de ce mot, est directement opposée à l'activité. [Bonnet, Essai analytique sur les facultés de l'âme]

    Terme de mysticisme. État d'une âme contemplative et passive sous l'opération de Dieu. C'est leur ôter [aux prières] cet effort du libre arbitre que saint Augustin et tous les saints y reconnaissent ; c'est introduire la passiveté, comme on l'appelle, dans l'oraison la plus commune. [Bossuet, Instr. sur les ét. d'orais. III, 12] Des désirs actifs, qui vont toujours diminuant jusqu'à ce que la passiveté soit consommée. [Bossuet, Nouv. myst. X, 2] La passiveté ainsi expliquée [par l'exercice paisible du pur amour] est la perfection de l'amour de Dieu. [Fénelon, dans BOSSUET Préf. sur l'instr. past. 66]

+

2Se dit d'une propriété que possède le fer traité par l'acide nitrique concentré.
  • rechercher