redressé, ée
part. passé (re-drè-sé, sée) de redresser
- 1Rendu droit.
Ses serpents [de la Furie], redressés sur sa tête effroyable, Poussent tous à la fois d'horribles sifflements
. [Delille, Énéide]Terme de botanique. Se dit quelquefois d'une tige dont le bas est couché sur la terre, et qui se dresse ensuite.
- 2Relevé.
Un rival orgueilleux.... A détruit le lutrin par nos mains redressé
. [Boileau, Le lutrin] - 3Corrigé.
Hé ! mon Dieu ! nos Français, si souvent redressés, Ne prendront-ils jamais un air de gens sensés ?
[Molière, Les fâcheux]Montrez aux enfants que c'est par le besoin qu'ils ont d'être redressés, que vous êtes attentif à leur conduite
. [Fénelon, t. XVII, p. 15] - 4 Fig. Ton redressé, ton d'un homme qui se redresse, ton de supériorité.
Je trouve beaucoup de raison dans la vôtre [lettre] ; mais j'y vois en même temps un certain ton redressé, cent fois pire que l'humeur et les injures
. [Rousseau, Correspondance] - 5Dont on a refait la toilette (sens vieilli, conservé en anglais dans to dress, habiller).
Elle [Mme de Brinvilliers] monta seule.... sur l'échafaud, et fut un quart d'heure mirodée, rasée, dressée et redressée par le bourreau
. [Sévigné, 297]
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