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supériorité

nf (su-pé-ri-o-ri-té)
  • 1Prééminence, autorité, excellence, au-dessus des autres. Pour conserver l'air de supériorité qu'il avait usurpé. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Leur principale attention [des Romains] était d'examiner en quoi leur ennemi pouvait avoir de la supériorité sur eux. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence] Ils prirent dans les négociations la même supériorité que dans la guerre. [Montesquieu, ib. 21] Les Anglais ont toujours eu sur les Irlandais la supériorité du génie, des richesses et des armes. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] Comme l'homme n'est pas un simple animal, comme sa nature est supérieure à celle des animaux, nous devons nous attacher à démontrer la cause de cette supériorité. [Buffon, Disc. nat. anim. Oeuv. t. v, p. 243] La supériorité d'Aristote paraît surtout dans les écrits où il a pu exposer sa pensée sans mystère. [Condillac, Hist. anc. III, 21] Quelque distingué que soit un homme, peut-être ne jouit-il jamais sans mélange de la supériorité d'une femme. [Staël, Corinne, ou l'Italie] La supériorité véritable donne une parfaite bonté. [Staël, ib. XV, 6]

    Supériorité territoriale, espèce de souveraineté qui fut reconnue aux États de l'empire d'Allemagne par le traité de Westphalie.

  • 2Charge de supérieur dans un couvent. Vous êtes liée par les mêmes engagements que les autres, et, en vous chargeant de la supériorité, on n'a pas prétendu vous décharger de la régularité. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 466]
  • 3 Au pl. Néologisme. Les supériorités, les personnes éminentes en mérite, en renom, etc.
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