Les fleurs ont des réverbères ou des pétales pour réfléchir la lumière de l'astre du jour |
Harmon. liv. I, Tabl. génér. |
réverbère |
....L'astre des nuits vient me délivrer.... après un mois révolu de son cours |
Mort de Socr. |
révolu, ue |
La lune paraissait au milieu du firmament entourée d'un rideau de nuages que ses rayons dissipaient par degrés |
Paul et Virginie |
rideau |
Des rotins qui serpentaient à son orée [d'un bois] couvraient le pied de ces arbres |
Chaum. ind. |
rotin |
Leur maître [des nègres] se promenait au milieu d'eux, une pipe à la bouche et un rotin à la main |
Paul et Virg. |
rotin |
Des groupes de mendiants qui, malgré les coups de rotin, sollicitaient, aux portes des palais, quelques débris de leurs festins |
Chaum. ind. |
rotin |
Déjà le tonnerre faisait entendre ses lugubres roulements, lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée du vallon |
Chaum. ind. |
roulement |
Chemin faisant, nous crûmes entendre rouler le tonnerre |
Paul et Virginie. |
rouler |
Un éclair brille dans la nuée fendue par le tonnerre, et parcourt de ses rubans de feu les nuages épars dans la région de l'air |
Prol. à l'Arcad. |
ruban |
Tu couvres.... les vastes campagnes.... de ton voile de safran et de vermillon |
Harm. liv. I, Tableau général. |
safran [1] |
Le feuillage des arbres éclairés en dessous de ses rayons safranés [du soleil] brillait des feux de la topaze et de l'émeraude |
Paul et Virginie. |
safrané, ée |
Les productions de la nature.... leur sont presque toujours présentées défigurées ou à contre saison |
Études, IV |
saison |
D'autres vapeurs suspendues au-dessus des vastes campagnes se saturent des feux de l'astre du jour |
Harm. liv. I, Tabl. génér. |
saturer |
Suivant les détours d'un chemin qui montait toujours en serpentant |
l'Arcadie, II |
serpenter |
Paul, les yeux enflammés de colère, criait, serrait les poings, frappait du pied, ne sachant à qui s'en prendre |
Paul et Virg. |
serrer |
Après le rare bonheur de trouver une compagne qui nous soit bien assortie, l'état le moins malheureux de la vie est sans doute de vivre seul |
Paul et Virg. |
seul, eule |
À quoi me serviront tous les plaisirs des champs, lorsque je n'aurai plus ni langue ni palais pour savourer leurs fruits, ni sexe pour leurs Hébés ! |
Mort de Socr. |
sexe |
Elle était née en Bretagne, d'une simple famille de paysans |
Paul et Virg. |
simple [1] |
C'est dans la classe des solitaires que se trouvent les hommes qui poussent le plus loin la carrière de la vie |
Paul et Virginie. |
solitaire |
Si l'on ne se fait une solitude intérieure, d'où notre opinion sorte bien rarement, et où celle d'autrui n'entre jamais.... |
Paul et Virginie. |
solitude |
Si la solitude a ses jouissances, elle a ses privations |
Chaum. ind. |
solitude |
Tout homme qui a eu beaucoup à se plaindre des hommes, cherche la solitude |
Paul et Virginie. |
solitude |
Je me suis fixé dans cette île peu habitée, séduit par la douce température et par ses solitudes |
Paul et Virg. |
solitude |
Des palmistes dont ils mangent les sommités |
Étude, V |
sommité |
L'air était frais et sonore |
Paul et Virg. |
sonore |
L'astre des jours et celui des nuits distribuent tour à tour au blé des influences fraternelles et sororiales |
Harm. I, Tabl. gén. |
sororal, ale |
À la faveur de sa lumière sororale, elle [Diane soeur d'Apollon] fait encore apparaître les monts escarpés |
Mort de Socr. |
sororal, ale |
Je l'arrêtai en lui disant : vous sortez de la question.... |
Notes s. la Ch. ind. |
sortir [1] |
Je vis au milieu de l'éclat de la fortune, et je ne puis disposer d'un sou |
Paul et Virg. |
sou |
La mouche exécute toutes sortes de vols, et, quand il lui plaît, elle s'arrête en l'air et y devient stationnaire |
Harm. liv. II, Anim. |
stationnaire |
La douleur l'avait submergé |
Paul et Virg. |
submerger |
Celui-ci.... s'éloigna d'elle et refusa même de lui assurer une subsistance pour un enfant dont il l'avait laissée enceinte |
Paul et Virg. |
subsistance |
Assis sur l'herbe sous un berceau de bananiers qui leur fournissait à la fois des mets tout préparés dans leurs fruits substantiels |
Paul et Virginie |
substantiel, elle |
Un homme déjà sur l'âge vint à passer aux environs |
Paul et Virg. |
sur [1] |
J'apportai un bouton de rose avec ses épines, comme le symbole de mes espérances mêlées de beaucoup de craintes |
Chaum. ind. |
symbole |
L'âme végétale symétrise le corps d'un animal d'abord dans le sein maternel en deux moitiés parfaitement semblables et en deux moitiés opposées tout à fait différentes |
Harm. liv. V, Harm. anim. |
symétriser |
Il n'est pas permis longtemps d'y garder son franc taire ; car ceux qui y parlent ne veulent être écoutés que par des gens qui les applaudissent |
dans le Dict. de BESCHERELLE, au mot FRANC-TAIRE |
taire |
Il y a des tatamaques, des bois d'ébène... |
Paul et Virginie, X |
tatamaque |
Lorsque l'aurore venait joindre à leurs douces et éternelles clartés [des étoiles] ses teintes de rose, je me croyais aux portes du ciel |
Chaum. ind. |
teinte |
Je touche au port, je n'ai plus à craindre ni les vents tempêtueux, ni les écueils |
Mort de Socr. |
tempêtueux, euse |