Il en est qui nous assurent que les saumons ont l'adresse de creuser, dans le lit des fleuves, des fosses spacieuses pour y déposer leurs oeufs et empêcher ainsi que le courant ne les entraîne |
Contempl. nat. XII, 27 |
saumon |
Les faux pucerons du buis se transforment en moucherons qu'en nomme sauteurs, parce qu'ils sautent comme les puces |
Observ. pucerons. |
sauteur, euse |
Les sels fixes, les soufres, les huiles, dissous et atténués par quelque liquide, principalement par la salive, sont la cause matérielle des saveurs |
Ess. psychol. 23 |
saveur |
De bons observateurs se sont avisés de dénombrer ces petits yeux, et ils en ont compté 6362 sur la tête d'un scarabée |
Contempl. nat. III, 18 |
scarabée |
Suis-je bien assuré que le sépulcre a été scellé, et qu'on y a placé des gardes ? |
Paling. XIX, 6 |
sceller |
Les étoiles, vues au télescope, sont innombrables ; leur scintillement prouve qu'elles brillent d'une lumière qui leur est propre |
Contempl. nat. I, 5 |
scintillement |
Divers auteurs anciens et modernes avaient prêté à la sèche la petite ruse de troubler l'eau par l'émission volontaire de son encre.... mais d'autres auteurs, moins amis du merveilleux, préfèrent de penser que l'émission de la liqueur n'est que l'effet de la peur qui saisit l'animal |
Contempl. nat. XII, 27 |
sèche [1] |
Dieu agit par les causes secondes ; il a voulu que ces causes produisissent leurs effets, et que ces effets devinssent causes à leur tour |
Causes prem. II, 8 |
second, onde |
Nous contemplons les secousses du monde politique, comme nous contemplons celles du monde physique |
Palingén. XIII, 6 |
secousse |
Du sein des montagnes naissent des fleuves |
Contempl. nat. I, 4 |
sein |
Ce que la liqueur séminale est à l'oeuf, la poussière des étamines l'est à la graine |
Consid. corps org. Oeuv. t. VI, p. 515, dans POUGENS. |
séminal, ale |
Chacun de mes sens est en rapport avec la manière d'agir des objets dont il me transmet les impressions ; chaque sens a sa fin, et la structure de chaque sens est le moyen ou l'assemblage des moyens relatifs à cette fin |
Oeuvr. mêlées, t. XVIII, p. 240, dans POUGENS |
sens [1] |
Les sens sont à l'âme ce que les machines sont au physicien |
ib. p. 109 |
sens [1] |
La statue [imaginée par Condillac] commence à jouir de l'existence ; mais elle ne sait point encore qu'elle existe ; une sensation n'est pas une notion ; et combien l'idée d'existence est réfléchie ! |
Ess. anal. âme, 6 |
sensation |
Je ne saurais douter raisonnablement que je ne sois doué de sensibilité, d'entendement, de volonté, parce que j'exerce à chaque instant ces facultés |
Oeuv. mêlées, t. VIII, p. 236, dans POUGENS |
sensibilité |
Si la réflexion est jointe au sentiment, l'être possède à la fois la vie végétative, sensitive et réfléchie ; l'homme seul, sur la terre, réunit en soi ces trois sortes de vies |
Contempl. nat. II, 5 |
sensitif, ive |
Nous ne connaissons point de caractère qui distingue essentiellement la plante de l'animal, et nous ignorons profondément quel est le degré de l'échelle organique où le sentiment expire |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 412, dans POUGENS |
sentiment |
Le mot de sentiment, pris dans le sens métaphysique, n'exprime que les résultats de l'impression des objets sur la machine et de la machine sur l'âme, en vertu des lois de l'union |
Ess. anal. âme, 17 |
sentiment |
Quel philosophe voudra admettre cet infini actuel ? ne faut-il pas que dans une série quelconque il y ait un dernier terme ? l'infini des géomètres est-il un véritable infini ? |
Oeuvr. mêlées, t. XVIII, p. 22, dans POUGENS |
série |
M. Hales, dans son admirable statique des végétaux, a très bien prouvé que les feuilles sont les principaux organes de la transpiration ; il les a regardées comme les puissances qui élèvent la séve |
Consid. corps org. Oeuv. t. V, p. 296, dans POUGENS. |
séve |
J'ai pu juger, à l'oeil, de la rapidité de la séve dans les plantes que j'ai abreuvées de liqueurs colorées |
ib. t. V, p. 295 |
séve |
J'ai vu les vaisseaux séveux tendre en ligne droite vers les feuilles, et y porter en fort peu de temps le suc coloré dont ils étaient remplis |
Us. feuilles, 5 mém. |
séveux, euse |
Ces enfants nés d'une mère quindigitaire, et qui tenaient leurs doigts surnuméraires d'un père sex-digitaire |
Consid. corps org. Oeuvr. t. VI, p. 506, dans POUGENS. |
sex-digitaire |
Le sex-digitisme se transmet également par le père et par la mère ; il s'altère par l'alliance de quindigitaires |
Consid. corps org. Oeuvr. t. VI, p. 499, dans POUGENS. |
sex-digitisme |
Des mots, des images, des mouvements qui ne sauraient être prononcés ou excités à la fois, mais qui peuvent se succéder dans l'âme avec une rapidité équivalente à la simultanéité |
Ess. psychol. 38 |
simultanéité |
Les grands principes de la sociabilité |
Palingén. XXI, 1 |
sociabilité |
L'état de l'âme dans le sommeil est quelque chose de très singulier et dont nous n'avons encore que des notions très imparfaites ; il doit paraître intéressant à un psychologue d'approfondir cet état |
Ess. anal. âme, 23 |
sommeil |
Le somnambule n'est point un automate ; tous ses mouvements sont dirigés par une âme qui voit très clair ; mais la vue est tout intérieure ; elle se porte uniquement sur les objets que l'imagination lui retrace avec autant de force que d'exactitude |
Ess. psych. 40 |
somnambule |
Pourquoi donc le cerf et le chevreuil d'Angleterre usent-ils de violence pour se soumettre leurs femelles ? |
Consid. corps organ. Oeuvr. t. VI, p. 394, dans POUGENS |
soumettre |
Les cerfs-volants venaient de démontrer qu'on pouvait, en quelque sorte, soutirer des nuées orageuses toute la matière électrique qu'elles renferment et qui les rend si redoutables |
Contempl. nat. V, 14 |
soutirer |
Cette chenille est de celles qui savent se servir de leurs propres poils pour fortifier ou épaissir le tissu soyeux et très mince de leur coque |
Observ. 1re, insectes. |
soyeux, euse |
Les qualités génériques et spécifiques des sensations ont des causes physiques |
Ess. anal. 23 |
spécifique |
En quelque endroit qu'on touche l'embryon avec l'aiguille spermatisée, la fécondation réussit également |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 379, dans POUGENS |
spermatisé, ée |
Ces deux forces [la pesanteur et la force centrifuge], agissant sous différentes proportions dans différents astres, varient leur figure, et les rendent des sphéroïdes plus ou moins aplatis |
Contemplat. nat. I, 4 |
sphéroïde |
L'idée de Dieu, la plus spiritualisée de toutes nos idées, tient manifestement aux sens |
Ess. anal. âme, 16 |
spiritualisé, ée |
La volonté est toujours libre, c'est-à-dire que, lorsqu'elle s'exerce, c'est par sa propre force, sans contrainte, de plein gré ; les métaphysiciens ont rendu cela par le terme de spontanéité |
Ess. anal. âme, 19 |
spontanéité |
Mes expériences sur la respiration des chenilles m'ont paru prouver que les deux stigmates antérieurs et les deux postérieurs sont les plus importants |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 113, dans POUGENS |
stigmate |
L'animal n'a certains besoins que parce qu'il a une certaine structure, et il ne mène un certain genre de vie que parce que ce genre de vie est le résultat nécessaire de sa structure |
Oeuv. mêl. t. XVIII, p. 187, dans POUGENS |
structure |
Leibnitz disait que les véritables substances étaient nécessairement actives |
Oeuvr. mêlées, t. XVIII, p. 78, dans POUGENS |
substance |
Ce ne sont que des phénomènes substantifiés que nous apercevons ; les véritables substances nous demeurent voilées |
Oeuv. mêlées, t. XVIII, p. 74, dans POUGENS |
substantifié, ée |