Lorsqu'on a divisé les animaux en vivipares et en ovipares, on a cru que ces deux classes générales épuisaient le règne animal ; les pucerons nous ont démontré les premiers l'insuffisance d'une division si facile et si commode |
Consid. corps organ. Oeuvr. t. VI, p. 256, dans POUGENS. |
ovipare |
Que ce spectacle est ravissant, et combien devient-il plus ravissant encore, lorsqu'on le contemple avec les lunettes de la palingénésie, et qu'on voit ces myriades de petits être ; vivants, qui semblent n'apparaître que pour disparaître un moment après, se conserver dans des germes impérissables ! |
Lett. div. t. XII, p. 31, dans POUGENS |
palingénésie |
L'expérience que M. Gleditsch a exécutée sur un palmier femelle à l'aide des poussières sèches d'un palmier mâle |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 275, dans POUGENS |
palmier |
J'ai supposé que les témoins dont il s'agit ne pouvaient ni tromper ni être trompés ; la première supposition m'a paru fondée principalement sur leur intégrité ; la seconde sur la palpabilité des faits |
Paling. XVIII, 5 |
palpabilité |
Je nomme faits palpables ceux dont le simple bon sens peut juger, ou à l'égard desquels il peut s'assurer facilement qu'il n'y a point de méprise |
Paling. XVIII, 2 |
palpable |
Les guêpes ne bâtissent qu'en papier ; elles ont possédé de tout temps l'art de le fabriquer, et les nommes auraient pu apprendre d'elles, il y a bien des siècles, ces procédés si utiles dont nos modernes se glorifient |
Contempl. nat. XI, 23 |
papier |
Ç'avait été un Italien, le célèbre Malpighi, qui avait imaginé le premier de féconder artificiellement les oeufs du papillon du ver à soie ; et ç'a été un autre Italien, Malpighi II, qui a réussi le premier à opérer cette fécondation |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 354, dans POUGENS |
papillon |
On est allé chercher le papillon dans la chenille elle-même, et l'on est parvenu à l'y découvrir |
Consid. corps organ. Oeuv. t. v, p. 282, dans POUGENS |
papillon |
Instituons les comparaisons les plus exactes ; tirons de ces comparaisons les résultats les plus immédiats ; soyons toujours prêts à renoncer à ce parallélisme qui plaît tant à l'esprit, dès que les traits deviennent trop divergents |
7e lett. hist. nat. |
parallélisme |
Il est bien d'autres insectes sur lesquels végètent des plantes parasites, soit pendant qu'ils vivent encore, soit après leur mort |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 368, dans POUGENS |
parasite |
Au nombre de ces parasites souterraines sont l'orobanche, la clandestine, la petite truffe du safran |
ib. t. VIII, p. 366, dans POUGENS |
parasite |
Les feuilles doivent leur lustre et leurs nuances à une membrane fine, lisse, transparente, lustrée et blanchâtre, qui revêt une substance parenchymateuse d'un vert toujours mat et d'une teinte plus ou moins forte |
Contempl. nat. v, 11 |
parenchymateux, euse |
L'estomac du chien ne digère proprement que le parenchyme ou la partie animale de l'os |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 19, dans POUGENS |
parenchyme |
Si l'on se pressait de juger sur les apparences, on serait tenté de croire, qu'en formant le paresseux, la nature n'a formé qu'un monstre ; tant la conformation de ce quadrupède est extraordinaire soit à l'intérieur, soit à l'extérieur |
Contempl. nat. XI, 9 |
paresseux, euse |
Le vulgaire croit qu'on enseigne aux bêtes à parler : il ne sait pas que parler c'est lier les idées à des signes arbitraires qui les représentent |
Contempl. nat. XII, 33 |
parler [1] |
Elles [des feuilles] se sont éloignées de la fenêtre, pour s'approcher de la paroi qui lui était opposée |
Us. feuill. plant. 5e mém. |
paroi |
Je comparais ces traces invisibles aux passées des bêtes fauves qui agissent sur l'odorat du chien |
Observ. 43, insect. |
passée |
Est-il bien démontré que les sensations et les perceptions soient purement passives, comme l'affirme notre métaphysicien ? |
Oeuv. mél. t. XVIII, p. 150, dans POUGENS |
passif, ive |
Il y a une manière de s'exprimer sur l'âme qui ne me paraît pas bonne, c'est quand on dit que l'âme est passive lorsqu'elle aperçoit ou qu'elle sent ; la passivité, si je puis me servir de ce mot, est directement opposée à l'activité |
Ess. analyt. âme, ch. 11 |
passiveté |
Il [Réaumur] nous a appris que les petits des trois sortes [chez les abeilles] sont élevés au milieu d'un amas irrégulier de pâtée qui n'est point renfermée dans une cellule |
5e mém. abeilles. |
pâtée |
L'extrême pauvreté des langues américaines annonce l'imperfection des peuples qui les parlent |
Causes prem. VI, 17 |
pauvreté |
Il est prouvé que l'épiderme, cette cuticule analogue à la corne, n'adhère à la peau par aucun vaisseau |
Contempl. nat. Oeuvr. t. VIII, p. 22, dans POUGENS |
peau |
Par quels moyens est-il arrivé que les pêcheurs de poissons sont devenus des pêcheurs d'hommes ? |
Paling. XXI, 9 |
pêcheur |
J'ai vu des feuilles de chou et de haricot dont le pédicule était plongé dans l'eau, y pousser un grand nombre de racines et de radicules |
Contempl. nat. VI, 9 |
pédicule |
Le penchant est un premier degré de mouvement ; la passion est un mouvement dans toute son intensité |
Ess. anal. âme, ch. 18 |
penchant [2] |
Des chenilles.... qui se construisent des nids qu'on pourrait nommer en pendeloques |
Observ. 7e, insectes. |
pendeloque |
Nous ignorons ce qui constitue dans l'âme la perceptibilité |
Ess. anal. âme, ch. 14 |
perceptibilité |
Le sentiment d'une perception n'est que l'être pensant existant d'une certaine manière |
Ess. psych. ch. 35 |
perception |
Qui percera cette nuit profonde, qui sondera cet abîme où la nature va se perdre ? |
Consid. corps organ. Oeuv. t.v, p. 188, dans POUGENS. |
perdre |
Le bonheur est un état permanent, et il diffère ainsi du plaisir, qui n'est qu'un état passager |
Oeuvr. mêl. t. XVIII, p. 183, dans POUGENS |
permanent, ente |
Les jolies perruches dont je veux parler sont surtout renommées pour leur tendresse conjugale.... ce qui se passe dans la société conjugale de nos petites perruches de Guinée |
Contempl. nat. XI, 13 |
perruche |
On sait que la personnalité repose essentiellement sur la mémoire ou la réminiscence |
Contempl. IV, 13 |
personnalité |
Les petits des abeilles doivent naître, croître et se transformer dans des cellules |
Contempl. nat. XI, 8 |
petit, ite |
Notre vue obtuse ne découvre que les Cordillères des infiniment petits |
Consid. corps organ. t. VI, p. 86 dans POUGENS |
petit, ite |
La persuasion où était Tournefort que les pierres végétaient |
Consid. corps organ. Oeuvr. t. v, p. 374, dans POUGENS |
pierre |
Ces productions marines qu'on avait nommées des plantes pierreuses |
Contemp. nat. Oeuv. t. VIII, p. 198, dans POUGENS |
pierreux, euse |
Ses pirouettements [d'un insecte] n'ont pas proprement un but : ils ne tendent pas à décramponner la dépouille [chrysalide] |
Insectes, observ. 13 |
pirouettement |
Le pistil est toujours disposé de manière à recevoir la poussière des étamines |
Contempl. nat. VI, 7 |
pistil |
Je ne m'arrête pas à vous faire admirer la longue langue du pivert, le ressort qui la met en jeu, et la manière dont il la darde dans les trous des arbres pour saisir adroitement les petits insectes qui y sont logés |
Contempl. nat. XII, 28 |
pivert |
Le plagiat est incontestablement un des délits les plus graves qui puissent se commettre dans la république des lettres, et il y faudrait un tribunal souverain pour le juger |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 206, dans POUGENS |
plagiat |