L'incorporation des molécules nourricières |
Contempl. nat. Oeuvr. t. VIII, p. 48, dans POUGENS |
nourricier, ère |
La nature est comme cette image que présente le prisme : tout y est nuancé à l'infini |
Palingén. XV, 4 |
nuancé, ée |
Le soleil, par son action sur la surface supérieure des feuilles, change souvent leur direction, et les détermine à se tourner de son côté ; cela était connu des physiciens, et ils ont nommé ce mouvement la nutation des plantes |
Us. feuill. plant. 2e mémoire. |
nutation |
Quand les vers des abeilles sont près de se transformer en nymphes, les ouvrières ont soin de fermer avec un couvercle de cire les cellules où ils sont logés |
5e mém. abeilles. |
nymphe |
Lorsque l'insecte, après avoir rejeté la dépouille de ver, se montre avec toutes les parties extérieures revêtues seulement d'enveloppes particulières, molles et transparentes, qui ne les tiennent point assujetties au corps, on nomme cela une nymphe |
Contempl. nat. Oeuvr. t. VIII, p. 275, dans POUGENS. |
nymphe |
La passion a toujours un objet : on ne désire point ce qu'on ne connaît point |
Ess. anal. âme, 18 |
objet |
Nous vivons dans un siècle où, en matière d'observations, surtout lorsqu'elles ont pour objet des faits singuliers, on ne fait cas que de celles qui sont détaillées jusqu'à un certain point, et qui ont été répétées plusieurs fois |
Observ. pucerons, Oeuv. t. I, p. 37, dans POUGENS |
observation |
Les polypes sont d'excellents maîtres de logique qu'il faut consulter : ne cherchons point à deviner, et observons |
Consid. corps organ. Oeuv. t. V, p. 357 |
observer |
Le toucher, si obtus, si incertain pour le commun des hommes, devient pour vous [aveugles] si exquis, si sûr, qu'il semble suppléer en quelque sorte au défaut de la vue |
Contempl. nat. V, 9 |
obtus, use |
Les raisins violets que j'ai renfermés dans un étui avant qu'ils eussent commencé à changer de couleur, n'y ont pris qu'une teinte d'oeil de perdrix |
Us. feuilles, 5e mém. |
oeil |
Il est des oeufs d'insectes qui ont une sorte de couvercle que le petit fait sauter ou qu'il soulève pour venir au jour |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 327, dans POUGENS |
oeuf |
Chez les oiseaux de passage, les pères et les mères rassemblent leurs familles lorsque le temps du départ approche ; plusieurs familles se rassemblent pour ne former qu'une même caravane, et se mettre par là plus en état de surmonter les résistances et de s'opposer à leurs ennemis |
Contempl. nat. XI, 13 |
oiseau [1] |
L'ombre que tout corps jette à la lumière a pu donner naissance à la peinture, celle-ci à l'écriture |
Ess. psychol. ch. 18 |
ombre [1] |
M. de Réaumur avait prouvé que l'once d'or pouvait fournir un fil qui égalait en longueur quatre cent quarante-quatre lieues |
Consid. corps organ. t. V, p. 205, dans POUGENS |
once [1] |
Ces mouvements... sont ondulatoires, et dépendent évidemment de l'irritabilité.... |
1er mém. reprod. salam. |
ondulatoire |
Il sera bien dans l'ordre de la marche d'esprit qui va naturellement des concrets aux abstraits et des moins abstraits aux plus abstraits, de finir par l'ontologie ou la science de l'être |
Oeuv. mêl. t. XVIII, p. 179, dans POUGENS |
ontologie |
Les deux pyramides [représentées par les rayons visuels] sont opposées l'une à l'autre par leur base, et cette base est dans la prunelle |
Ess. psychol. 28 |
opposé, ée |
Des orangers qui languissaient dans la terre, reprirent dans la mousse une nouvelle vie |
Hist. nat. Mém. Oeuvr. t. III, p. 256 |
oranger [1] |
Si l'éléphant paraît se rapprocher de l'homme par l'intelligence, l'orang-outang paraît s'en rapprocher bien davantage par la conformation tant intérieure qu'extérieure, et par les inclinations, les habitudes et les talents qui en dérivent |
Contempl. nat. XII, 47 |
orang-outang |
Le diamètre du grand orbe que notre planète décrit autour du soleil est de plus de soixante millions de lieues, et cette vaste circonférence s'évanouit et devient un point lorsque l'astronome veut s'en servir à mesurer l'éloignement des étoiles fixes |
Contempl. natur. I, 4 |
orbe [1] |
S'il s'y trouve des retours ordonnés des mêmes sons, des mêmes terminaisons, cela facilitera encore davantage le rappel de la suite |
Ess. anal. âme, ch. 22 |
ordonné, ée |
L'oreille humaine est une machine acoustique de la plus savante composition, et dont l'anatomie moderne donne un détail qui étonnerait le philosophe.... |
Contempl. nat. V, 14 |
oreille |
La délicatesse des organes donne à l'âme plus de facilité à saisir les nuances |
Ess. anal. âme, ch. 23 |
organe |
Toute vie organique suppose nécessairement l'action réciproque des solides et des fluides |
Idées fécond. plant. Oeuv. t. X, p. 57, dans POUGENS. |
organique [1] |
De toutes les modifications de la matière, la plus excellente est l'organisation |
Contempl. nat. II, 3 |
organisation |
Les traits si nombreux, si diversifiés, si frappants qui rapprochent les plantes des animaux, et qui semblent ne faire des uns et des autres qu'une seule classe d'êtres organisés |
Paling. philos. IV, 1 |
organisé, ée [1] |
L'organisme s'étend bien loin dans les machines animales, et il est arrivé bien des fois qu'on a pris pour inorganisé ce qui était très organisé |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 46 |
organisme |
J'ai vu sur la coupe huit points noirs qui, examinés au microscope, m'ont paru être les orifices de huit gros vaisseaux |
Us. feuilles plantes, 5e mém. |
orifice |
L'orme produit chaque année plus de trois cent mille graines, et cette étonnante multiplication peut continuer pendant plus d'un siècle |
Contempl. nat. t. VIII, p. 384, dans POUGENS |
orme |
Le jeune ornithophile est passionné des oiseaux et surtout des oiseaux de proie |
Ess. psychol. ch. 78 |
ornithophile |
Le nom d'ortie est très impropre, et ne réveille l'idée d'aucun des caractères par lesquels l'animal est connu ; le nom de cul de cheval qu'il porte sur quelques côtes de France réveille au moins l'idée de sa figure |
Contempl. nat. XII, 21 |
ortie |
Une belle expérience démontre que les os doivent leur dureté et leur fragilité à un tartre osseux, à une substance crétacée ou terreuse, qui pénètre dans les mailles du cartilage et s'y incorpore |
Consid. corps organ. Oeuv. t. V, p. 401 |
os |
La chaleur seule, dont le degré varie à chaque instant, tient tous les corps dans un état d'oscillation perpétuelle |
Oeuv. mêl. t. XVIII, p. 79, dans POUGENS |
oscillation |
Au lieu d'opposer au torrent l'inflexibilité de la roche, elle ne lui oppose que la souplesse de l'osier |
Ess. psychol. ch. 74 |
osier |
C'est à M. Hérissant que nous devons les connaissances les plus certaines sur la mécanique de l'ossification |
Consid. corps organ. t. V, p. 302, dans POUGENS |
ossification |
J'en conclus que ces nids seraient admirables pour la fabrique des ouates |
Observ. 6e, insectes. |
ouate |
L'ouïe est, après la vue, le sens le plus parfait chez les oiseaux ; ils forment un grand peuple de musiciens |
Contempl. nat. III, 27 |
ouïe |
À l'ouïe de ces mêmes sons.... |
Contempl. nat. XII, 28 |
ouïe |
Les vrais poissons n'ont point de poumons, ils ont des ouïes qui leur en tiennent lieu ; tous les cétacés, au contraire, ont de vrais poumons |
Contempl. nat. XII, 27 |
ouïe |
Quelle serait la cause secrète qui empêcherait les ouvrières de pondre, tandis qu'elles posséderaient une reine féconde ? |
3e mém. abeilles. |
ouvrier, ière |