Dès qu'il a les idées de ces choses ou les idées attachées aux signes qui les représentent, il voit comme par intuition, si une chose convient, ou ne convient pas à une autre chose |
Ess. analyt. âme, ch. 16 |
intuition |
Un corps organisé est dit se développer quand toutes ses parties s'étendent en tous sens par l'intussusception de matières étrangères |
Palingén. VI, 4 |
intussusception |
Concluons que nous ignorons encore par quels degrés la nature s'élève du minéral au végétal, et quel est le lien qui unit l'accroissement par apposition à l'accroissement par intussusception |
Consid. corps organ. Oeuvr. t. V, p. 374, dans POUGENS. |
intussusception |
Prenons l'inverse de la première supposition : au lieu de faire fournir le germe par la femelle, faisons-le fournir par le mâle |
Consid. corps org. Oeuvr. t. V, p. 227, dans POUGENS. |
inverse |
Les feuilles qui ont subi plusieurs inversions paraissent s'amincir |
Us. feuilles plant. 2e mém. |
inversion |
Un philosophe argumentera-t-il de l'invisibilité à la non-existence ? |
Contempl. nat. Oeuv. t. VIII, p. 100, dans POUGENS |
invisibilité |
Je conviens sans peine que la difficulté est très grande : mais est-elle absolument irrésoluble ? |
Paling. XV, 1 |
irrésoluble |
Je ne connaissais pas alors l'irritabilité qui a joué depuis un si grand rôle en physiologie, et j'attribuais à l'élasticité ce qui ne lui appartenait pas |
Obs. vers. Oeuvr. t. I, p. 176, dans POUGENS |
irritabilité |
L'irritabilité est cette propriété de la fibre musculaire, en vertu de laquelle elle se contracte d'elle-même à l'attouchement de tout corps soit solide, soit fluide |
Consid. corps org. t. VI, p. 105 |
irritabilité |
L'irritabilité végétale est excitée par un stimulant comme l'irritabilité animale |
Contempl. nat. I, 33, note 10 |
irritabilité |
Il résulte de toutes les expériences sur l'irritabilité, que les parties vitales sont les plus irritables ; le coeur est la plus irritable de toutes, et après lui les intestins et le diaphragme |
Contempl. nat. X, 33 |
irritable |
Est-il bien sûr que les végétaux ne soient point irritables ? a-t-on soumis toutes leurs parties aux épreuves requises ? n'a-t-on point attribué à l'élasticité quelques-uns des phénomènes qui dépendaient peut-être de l'irritabilité ? |
ib. |
irritable |
. Ce serait une expérience curieuse que d'élever une suite de générations d'ivraie dans une terre à froment, que l'on cultiverait chaque année avec soin ; on verrait si l'ivraie parviendrait par là à se rapprocher insensiblement du blé |
Us. feuilles plantes, 4e mém. |
ivraie |
Le jaune est un grand sac, à peu près rond, formé de deux membranes fines et transparentes, qui renferme une substance huileuse, de couleur jaune, destinée à nourrir l'embryon |
Consid. corps org. Oeuvr. t. VI, p. 412, note 2 |
jaune |
Les oeufs qui n'ont point été fécondés, ont un jaune qui ne diffère point de celui qu'on trouve dans les oeufs fécondés |
ib. |
jaune |
Dans le mois de septembre, j'ai courbé en arc de cercle un jet de vigne, portant quatre grandes feuilles, deux de chaque côté ; après l'opération, la position du jet et celle des feuilles étaient telles.... |
Us. feuilles plant. 2e mém. |
jet |
Un homme de bon sens ne se jette pas par la fenêtre ; c'est d'une nécessité morale |
Essai psychol. ch. 47 |
jeter |
Il y a plus de forces en jeu, plus d'intensité dans les mouvements, plus de quantité dans l'effet |
Ess. analyt. âme, ch. 18 |
jeu |
La passion s'affaiblit par la jouissance, la jouissance est le terme du désir |
Ess. analyt. âme, ch. 18 |
jouissance |
Qu'il est très sûr qu'il y a des coquilles qui croissent par juxtaposition ; qu'elles se forment des sucs pierreux qui transsudent des pores de l'animal ; que son corps en est réellement le moule |
Paling. philos. XI, 5 |
juxtaposition |
Si l'on enlève une lame d'écorce qui n'ait que peu d'épaisseur, ce qui se reproduira à la place ne sera que de l'écorce |
Consid. corps org. Oeuv. t. V, p. 387, dans POUGENS. |
lame |
Les lamelles ou les particules qui composent la surface des corps sont autant de petits prismes, différemment inclinés, qui rompent la lumière et réfléchissent différentes couleurs |
Contempl. nat. V, 11 |
lamelle |
Le crédit mobilier a été, qu'on me pardonne l'expression, lanceur d'affaires |
Rev. des Deux-Mondes, 15 nov. 1865, p. 416 |
lanceur |
Le langage est tellement ce qui perfectionne toutes les facultés de l'âme que la perfection de ces facultés répond toujours à celle du langage |
Ess. psychol. ch. 17 |
langage |
La nature n'a pas été assujettie à une précision extrême ; il est dans sa manière, d'opérer avec une certaine latitude que le physicien doit étudier et que l'expérience lui découvre |
Consid. corps org. Oeuv. t. VI, p. 215, dans POUGENS. |
latitude |
Je suis charmé d'avoir pour lecteur cette femme aussi aimable qu'estimable, qui vous a échu en partage dans la grande loterie de la vie humaine |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 465, dans POUGENS |
lecteur, trice |
Il eût été bien à désirer, qu'au lieu de disserter sans fin sur cette matière, l'on se fût adressé directement à la nature, le scalpel et la lentille à la main |
Consid. corps org. Oeuvr. t. VI, p. 379, not. 1, dans POUGENS |
lentille |
Il n'est point de liberté d'indifférence, puisqu'il n'est point de volonté d'indifférence ; la liberté est le pouvoir d'exécuter sa volonté : le pouvoir est donc soumis à la volonté |
Ess. analyt. âme, Oeuv. t. XIV, p. 13, dans POUGENS. |
liberté |
Les bitumes les soufres lient les terres aux métaux, les vitriols unissent les métaux aux sels |
Caus. prem. 7e part. ch. 3 |
lier |
L'art des lieuses est en général le plus simple : il consiste à lier avec des fils de soie plusieurs feuilles, à en former un paquet au centre duquel est la loge du petit ermite |
Contempl. nat. XII, 7 |
lieur, euse |
Les fibres ligneuses sont aux plantes ce que les fibres osseuses sont aux animaux |
Us. feuilles plantes, 5e mém. |
ligneux, euse |
La coquille croît avec l'animal ; dans les limaçons où elle est tournée en hélice, les tours de spirale sont d'autant plus nombreux que le coquillage est plus âgé |
Contempl. nat. III, 21 |
limaçon |
Les métaphysiciens disent que le mal est de trois sortes : le mal métaphysique ou de limitation, le mal physique, le mal moral |
Oeuv. mêl. t. XVIII, p. 200, dans POUGENS |
limitation |
La faculté locomotive est un des caractères qui s'offrent les premiers à l'esprit, lorsque l'on compare le règne végétal et le règne animal |
Cont. nat. X, 29 |
locomotif, ive |
Cette mouche, pourvue d'une scie si admirable, au moyen de laquelle elle pratique, dans les branches de l'arbrisseau, des logettes à ses oeufs |
Observ. 32, Insectes. |
logette |
L'histoire naturelle, maniée par un vrai philosophe, sera toujours la meilleure logique |
Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 61, dans POUGENS |
logique |
Un polype coupé transversalement ou longitudinalement en deux ou plusieurs parties, ne meurt point, mais chaque partie devient en peu de temps un polype complet |
Consid. corps org. Oeuv. t. V, p. 326, dans POUGENS. |
longitudinalement |
Ce corps longuet et charnu était composé de deux pièces qui paraissaient faites pour s'emboîter l'une dans l'autre comme les tuyaux d'une lunette à longue vue |
Observ. 39, Insectes. |
longuet, ette |
La loutre, qui sait si bien faire la guerre aux poissons, ne se creuse point de domicile ; mais elle profite habilement des cavités qu'elle rencontre |
Contempl. nat. XII, 30, note 1 |
loutre |
Le célèbre inventeur de la méthode de philosopher, le grand Descartes, s'il est besoin de le nommer, avait-il soupçonné que, pour anatomiser la lumière, il ne fallut qu'en faire tomber un rayon sur un prisme ou observer une bulle de savon ? |
Paling. philos. XI, 8 |
lumière |