Il [Newton] a eu l'avantage singulier de voir sa philosophie généralement reçue en Angleterre de son vivant |
Oeuv. t. I, p. 281 |
vivant, ante |
Il résultait de ses observations [de Montesquieu] que l'Allemagne est faite pour y voyager, l'Italie pour y séjourner, l'Angleterre pour y penser et la France pour y vivre |
Élog. Montesq. |
vivre [1] |
Nous vivons [nous Français] encore un peu de notre ancienne réputation littéraire ; mais cette vie précaire ne durera pas longtemps |
Lett. au roi de Pr. 20 nov. 1772 |
vivre [1] |
Au moment où il arriva à l'Académie, il trouva plus de deux mille personnes dans la cour du Louvre, qui criaient en battant des mains : Vive M. de Voltaire ! |
Lett. au roi de Pr. 1 juil. 1778 |
vivre [1] |
On sait que, chez les jésuites, les derniers voeux ne se faisaient qu'à trente-trois ans, âge où l'on prétend que Jésus-Christ a été mis en croix, et que ces pères avaient pris pour s'attacher à la leur |
Élog. d'Olivet, note 3 |
voeu |
Voilà donc enfin Marmontel de l'Académie |
Lett. à Voltaire, 8 déc. 1763 |
voilà |
Ce philosophe, trop injuste ennemi de la monarchie, qui, chargé, dans un dictionnaire de morale, de l'article citoyen, voulait le réduire à ces deux mots : Citoyen, voyez république |
Élog. l'ab. de St-P. note 8 |
voir |
J'ai assez vu la plupart des Mécènes et des grands pour n'avoir point à m'en louer, et assez peu pour n'avoir point à m'en plaindre |
Oeuv. t. III, p. 103 |
voir |
Voilà du moins comme je vois la chose |
Lett. à Voltaire, 2 juill. 1770 |
voir |
Il ne faut pas être jeté à la voirie, comme j'y ai vu jeter la pauvre Lecouvreur |
Lett. au roi de Prusse, 1er juillet 1778 |
voirie |
Rien n'est si dangereux pour le vrai et ne l'expose tant à être méconnu, que l'alliage ou le voisinage de l'erreur |
Oeuv. t. I, p. 186 |
voisinage |
Une figure imposante, une voix forte et, pour ainsi dire, impérieuse, donnaient à Charpentier toute la confiance nécessaire dans ces circonstances critiques |
Élog. Charpentier. |
voix |
Elle [l'Académie française] arrêta d'une voix unanime que cette lettre [du roi de Prusse] serait insérée dans ses registres, comme un monument honorable pour vous et pour les lettres |
Lett. à Voltaire, 11 août 1770 |
voix |
Une volée de religieuses autrichiennes qui sont venues vous demander un asile |
Lett. au roi de Prusse, 13 déc. 1782 |
volée |
Il me semble que nous agissons toujours nécessairement quoique volontairement : c'est très volontairement que je ne m'empoisonne pas |
Lett. au roi de Pr. 1er févr. 1771 |
volontairement |
M. de la Harpe, avec qui j'ai le plaisir de parler souvent de vous, pourra vous dire combien je vous suis attaché, et combien je suis vôtre à la vie, à la mort |
Lett. à Voltaire, 28 janv. 1768 |
vôtre (le) |
Simple organe de ses confrères en cette circonstance, et réduit à exprimer leurs sentiments, lors même qu'ils ne sont pas les siens, il [l'académicien qui en reçoit un autre] est, au moins pour ce moment, voué, ou, si l'on veut, condamné à l'éloge, comme le récipiendaire l'est à la timidité et à la modestie |
Apol. de Clerm. Tonn. |
voué, ée |
Ennemi déclaré de toutes les erreurs qui avilissent et dévorent l'espèce humaine, il [l'abbé de Saint-Pierre] avait voué à la religion musulmane une aversion particulière |
Élog. l'ab. de St-P. |
vouer |
Le premier mérite d'un auteur est d'être vrai ; être éloquent n'est que le second |
Élog. Saci. |
vrai, aie |
Quelqu'un a remarqué avec raison qu'au lieu du mot de public, tant prodigué à tort et à travers dans les conversations et dans les écrits, on ferait souvent très bien d'employer celui de vulgaire que la langue française nous fournit si heureusement pour exprimer cette multitude qui a tant de langues et si peu de têtes, tant d'oreilles et si peu d'yeux |
Élog. Boiss. note 3 |
vulgaire |
D'un côté la haine sous le nom de zèle, de l'autre le zèle sans discernement ou sans lumières, se soulevèrent et se réunirent contre les Lettres persanes |
Élog. Montesq. |
zèle |
Tous ces coups indirects et dérobés, donnés et reçus de part et d'autre, entretenaient entre le poëte [Boileau] et la Société [des jésuites] une zizanie sourde, qui aurait fini par une guerre déclarée |
Élog. Despr. note 34 |
zizanie |
Comment avez-vous pu imaginer, mon cher et illustre maître, que j'aie eu l'intention de vous comparer à Zoïle? je ne suis ni injuste ni sot à ce point-là |
Lett. à Voltaire, 31 juill. 1762 |
zoïle |
Daniel Bernoulli nous a donné un savant mémoire où il cherche par quelle raison les orbites des planètes sont renfermées dans une très petite zone parallèle à l'écliptique, et qui n'est que la dix-septième partie de la sphère |
Oeuv. t. IV, p. 307 |
zone |