Le Portique, l'Académie et le Lycée de la Grèce n'ont rien produit de comparable à Sénèque pour la philosophie morale |
Claude et Nér. I, 121 |
portique |
Point de grands peintres qui n'aient su faire les portraits : témoins Raphaël, Rubens, Lesueur, Vandick |
Essai sur la peinture, ch. 5 |
portrait [2] |
Votre ligne n'eût pas été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelconque altérée, déformée, portraitique, individuelle |
Oeuv. compl. 1821, t. IX, p. 14 |
portraitique |
Pourquoi un peintre d'histoire est-il communément un mauvais portraitiste ? |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 270, dans POUGENS |
portraitiste |
Votre Sainte Geneviève est bien posée, bien dessinée, bien coloriée, bien drapée |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 295, dans POUGENS |
posé, ée |
Le médecin Xénophon, homme supérieur, qui n'aurait pas été, je crois, fort émerveillé de la distinction subtile d'un fameux archiatre de nos jours entre l'assassinat positif et l'assassinat négatif |
Claude et Nér. I, 33 |
positif, ive [1] |
Un brelan cher, où j'ai perdu la possibilité [tout ce qu'il était possible de perdre] |
Oeuvr. choisies, t. II, p. 565 |
possibilité |
Tous les possibles ne doivent point avoir lieu en bonne peinture, non plus qu'en bonne littérature |
Ess. sur la peint. ch. 3 |
possible |
La postérité ne commence proprement qu'au moment où nous cessons d'être ; mais elle nous parle longtemps auparavant |
Mém. t. III, p. 218 dans POUGENS |
postérité |
La postérité pour le philosophe, c'est l'autre monde de l'homme religieux |
ib. p. 224 |
postérité |
Un enfant supposé par des parents entêtés de la postéromanie |
Lett. à Mlle Voland, 20 déc. 1765 |
postéromanie |
Quand il s'est bien barbouillé et qu'il ne sait plus où il en est, gare le pot au noir, s'écrie-t-il |
Mém. t. IV, p. 289, dans POUGENS |
pot |
Sur le devant et au pied des petites montagnes, un poteau de seigneur qui marque le chemin ; ce poteau est planté à l'entrée d'un pont de bois |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 250, dans POUGENS |
poteau |
Qui est-ce qui a lu les ouvrages de Richardson sans désirer de connaître cet homme, de l'avoir pour frère ou pour ami ? |
Éloge de Richards. |
pour [1] |
Si une truie est pressée de mettre bas, on a tout le soin possible d'elle et de ses pourcelets |
Lett. à Mlle Voland, 30 sept. 1760 |
pourcelet |
Il s'extasiait, il admirait sottement, il souriait ; il avait la convulsion, il se pourléchait |
Salon de 1767, Oeuv. t XIV, p. 457 dans POUGENS |
pourlécher |
Qu'il [Néron] me tue, avait-elle [Agrippine] répondu, pourvu qu'il règne |
Claude et Nér. I, 77 |
pourvu que [2] |
Il s'adresse au père infirmier ; celui-ci lui dit... " Il y a un grand garçon qui n'a plus que deux heures à aller... " on tâchera de vous le pousser " |
Lett. à Mlle Voland, 1er déc. 1765 |
pousser |
Il y avait quinze ans qu'ils [M. Bertin et une actrice] vivaient ensemble ; M. Bertin en avait eu une poussinée d'enfants |
Lett. à Mlle Voland, 12 sept. 1761 |
poussinée |
C'est leur duvet, leur innocence, leur étourderie poussinière |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 277, dans POUGENS |
poussinière |
Le traité de Versailles qui durera ce qu'il pourra |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 27, dans POUGENS |
pouvoir [1] |
Quelque habile que soit un artiste, il est facile de discerner s'il a appelé le modèle ou travaillé de pratique |
Pensées sur la peint. Oeuv. t. XV, p. 191, dans POUGENS |
pratique [1] |
Il n'y a presque pas un peintre qui appelle le modèle ; ils ne font plus que de pratique |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 47 |
pratique [1] |
Combien de défauts dans leurs ouvrages [de certains peintres] qui m'échappent, faute d'avoir pratiqué, et comme je les leur remontrerais ! |
Salon de 1767, Oeuv. t. XV, p. 98 |
pratiquer |
Un choix de préceptes moraux tirés de Sénèque, et mis en ordre par un habile professeur, fournirait d'excellentes leçons de sagesse à de jeunes élèves |
Claude et Nér. I, 122 |
précepte |
Que deviendraient les peines et les récompenses, les menaces et les promesses, en un mot tous les préceptes de la loi, s'il ne dépendait pas de l'homme de les accomplir ou de les violer ? |
Opin. des anc. phil. (juifs). |
précepte |
Si la vérité blesse si fréquemment, c'est un peu la faute de celui qui la dit : ou c'est un orgueilleux qui nous humilie, ou un ignorant qui nous préceptorise, ou un grossier personnage qui nous insulte |
Claude et Nér. II, 109 |
préceptoriser |
Elle se précipitera aux pieds de César, et tiendra ses genoux embrassés |
Claude et Nér. I, 25 |
précipiter |
Le sacrifice que l'on fait de soi-même en idée est une disposition préconçue à s'immoler en réalité |
Éloge de Richardson. |
préconçu, ue |
Il vaut mieux être préconisé par une voix qui loue sans cesse [la postérité], que par une bouche qui se tait quand nous n'avons plus d'oreilles |
Lett. à Falconet, janvier 1766 |
préconiser |
Les membres déliés de la mouche ne la destinent pas moins à être la proie, que la force et l'adresse de l'araignée à être le prédateur |
Essai sur la vertu. |
prédateur |
Un rabbin moderne [Manassé] qui avait fort étudié les anciens, assure que la préexistence des âmes est un sentiment généralement reçu chez les docteurs juifs |
Opin. des anc. philos. (Juifs). |
préexistence |
Point de notion dans l'âme qui n'ait préexisté dans la sensation |
Opin. des anc. philos. Hobbisme. |
préexister |
Burrhus était préfet ou gouverneur de Rome, emploi important qui le rendait maître de toute l'Italie |
Claude et Nér. I, 42 |
préfet |
Il y a longtemps que je pensais, avec l'auteur des Essais [Montaigne], que Cicéron est un grand musicien, mais qui prélude trop longtemps avant que de jouer sa pièce, et qui me semble, en la jouant, trop soucieux d'être écouté |
Claude et Nér. II, 17 |
préluder |
Les funérailles des enfants sont toujours prématurées lorsque les mères y assistent |
Claude et Nér. II, 44 |
prématuré, ée |
Les jeunes gens veulent être pris par les sens |
Pens. philos. n° 26 |
prendre |
Je ferai ce que je pourrai, je ne promets pas, vous me prendrez si je viens |
Mém. t. IV, p. 224 |
prendre |
Je gagerais qu'elles ont été prises d'après le même modèle |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 300, dans POUGENS |
prendre |
Rien n'est plus commun que de prendre sa tête pour son coeur |
Lett. à Mlle Voland, 8 sept. 1767 |
prendre |