Au pendant, est à droite une colonnade ruinée |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 400 |
pendant, ante [1] |
Lekain-Ninias [dans la Sémiramis de Voltaire] pousse du pied vers la coulisse une pendeloque de diamants qui s'était détachée de l'oreille d'une actrice |
Mém. t. IV, p. 44, dans POUGENS |
pendeloque |
Son bras droit pend bien et bien négligemment |
Salon de 1765, Oeuvr. t. XIII, p. 339 |
pendre |
Il [Sénèque] s'adresse à ses hommes qui feraient peut-être assez peu de cas de la vertu s'il ne leur était permis d'en afficher le faste ; qui en ont toujours, et d'aussi mauvaise grâce, le mot à la bouche que les femmes sauvages leur perle pendue à la lèvre |
Claude et Néron, II, 39 |
pendu, ue |
Il y en a un assez grand nombre qui ne savent qu'en penser et qui décideraient volontiers la question à croix ou pile |
Pens. phil. 22 |
penser [1] |
Le roi a renvoyé à l'académie des sciences la pension vacante par la mort de Clairaut, due à d'Alembert, qui n'est pas riche, et contestée par Vaucanson, qui a quarante mille livres de rente |
Mém. t. II, p. 265, dans POUGENS |
pension |
Nous l'aurions vu [le parlement] vendu à l'autorité, la plupart de ses membres pensionnés de la cour |
Sur l'hist. du parlement. |
pensionné, ée |
Je le vois se présenter au percusseur |
Claude et Néron, I, 86 |
percusseur |
Mon cher oncle, je m'en irai ; je m'en retournerai ; ne me perdez pas |
Père de famille, v, 12 |
perdre |
Ses parents, qui n'approuvaient pas ce dessein, l'envoyèrent [Juste Lipse] à Louvain, où sa vocation se perdit |
Opin. des anc. philos. (Stoïcisme). |
perdre |
Que fait votre fils ? ce qu'il fait ? il est perdu ; il dessine, il fait des vers |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 12, dans POUGENS |
perdu, ue |
Perdurable, il [Dieu] n'aura point de fin |
Opin. des anc. philos. (Sarrasins). |
perdurable |
Appellerons-nous postérité deux ou trois siècles ? il nous faut une pérennité bien duement constatée |
Mém. t. III, p. 221, dans POUGENS |
pérennité |
Si nos prédécesseurs n'avaient rien fait pour nous, et si nous ne faisions rien pour nos neveux, ce serait presque en vain que la nature eût voulu que l'homme fût perfectible |
Mém. t. III, p. 360, dans POUGENS |
perfectible |
Ils [certains peintres] étudient la nature comme parfaite et non comme perfectible |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 22, dans POUGENS |
perfectible |
Cicéron envoya son fils à Athènes sous le péripatéticien Cratippus |
Opin. des anc. philos. (Romains). |
péripatéticien, enne |
L'abbé Raynal est fort mal à son aise partout où il ne pérore pas colonies, politique et commerce |
Lett. à Mlle Voland, 4 oct. 1767 |
pérorer |
J'aime mieux des persécutions présentes qui honoreront ma mémoire, que des éloges et des récompenses qui la flétriront |
Mém. t. III, p. 236, dans POUGENS |
persécution |
À peine ai-je parcouru quelques pages de Clarisse, que je compte déjà quinze ou seize personnages ; bientôt le nombre se double |
Éloge de Richards. |
personnage |
C'est un homme d'un grand mérite, et qui écoute comme personne [sous-entendu : n'écoute] |
S. les caractères |
personne |
Voulez-vous que je vous raconte un fait qui m'est personnel ? |
Pensées sur la peint. Oeuv. t. XV, p. 195, dans POUGENS. |
personnel, elle |
Gaussin, qui débutait alors et qui était la beauté personnifiée |
Mém. t. IV, p. 61, dans POUGENS |
personnifié, ée |
Dans ce mauvais tableau, il y a pourtant de la perspective, et les figures fuient bien du côté de la porte du fond |
Salon de 1767, t. IX, p. 42, éd. 1821 |
perspective |
Abandonnons le pervers à sa honte secrète |
Claude et Nér. II, 3 |
pervers, erse |
On ne pardonne rien aux hommes d'un certain ordre : on pèse leurs plus indifférentes actions dans une balance rigoureuse |
Claude et Nér. I, 95 |
peser |
La vie de l'ignorant ne pèse pas une heure de l'homme qui sait |
Opin. des anc. phil. (Sarrasins). |
peser |
Il regrette sincèrement le temps qu'il a perdu avec les grands et les femmes, ces pestes du talent |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 316, dans POUGENS |
peste |
Il est plus permis à une petite femme d'être belle qu'à un petit homme d'être beau |
Rech. philos. sur le beau, Oeuv. t. I, p. 468, dans POUGENS. |
petit, ite |
Une chose hideuse me blesse moins qu'une petite chose |
Salon de 1765, Oeuv. T. XIII, p. 107, dans POUGENS |
petit, ite |
Cela est petitement fait, mal agencé |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 273, dans POUGENS |
petitement |
Sa philosophie [du stoïcien] était une espèce de profession religieuse... où l'on faisait voeu d'apathie, et sous laquelle on restait de chair, avec quelque zèle qu'on travaillât à se pétrifier |
Claude et Nér. II, 64 |
pétrifier |
Les auteurs d'entre les modernes... un médecin comme il y en a peu |
Lett. s. la chirurgie. |
peu |
Reproches que nous avons entendus de nos jours, tant cette énorme bête qu'on appelle le peuple s'est toujours ressemblé |
Claude et Nér. I, 75 |
peuple [1] |
En corrigeant une peur par une peur, la peur de la mort par celle de la honte |
Oeuv. t. III, p. 446, dans POUGENS |
peur |
La justice, ou cette vertu qui règle le sentiment que les Grecs ont désigné sous le nom de philanthropie |
Opin. des anc. philos. (Leibnitzianisme). |
philanthropie |
Je n'accorde le titre de philosophe qu'à celui qui s'exerce constamment à la recherche de la vérité et à la pratique de la vertu |
Claude et Nér. II, 6 |
philosophe |
On dit : vivre d'abord, ensuite philosopher ; c'est le peuple qui parle ainsi ; mais le sage dit : philosopher d'abord, et vivre ensuite si l'on peut |
Claude et Nér. II, 2 |
philosopher |
Jamais philosophie ne fut moins entendue et plus calomniée que celle d'Épicure |
Opin. des anc. philos. (Épicurisme) |
philosophie |
On disait à l'un d'entre eux [homme de la cour] : On ne vous a point vu à la cour depuis la mort du roi ; il répondit : C'est que je n'ai point encore trouvé ma physionomie d'avénement |
Claude et Nér. I, 34 |
physionomie |
Personne n'a plus que lui la physionomie de son âme |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 40, dans POUGENS |
physionomie |