Non, ce n'est pas lui qui parle ainsi ; c'est ainsi qu'on le fait parler |
Claude et Nér. II, 91 |
parler [1] |
Les habitants de Langres ont de l'esprit, de l'éducation, de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant |
Mém. t. III, p. 175, dans POUGENS |
parler [2] |
Il [Anquetil] se forma une idée juste de la religion des parsis ; il entra dans leurs temples, et vit le culte qu'ils rendent au feu |
Opin. des anc. phil. (Zend-Avesta). |
parsi, ie |
N'admettre à la participation des mystères que des âmes sensibles et des imaginations ardentes et fortes |
Opin. des anc. philos. (Grecs). |
participation |
Particule émanée de la divinité |
Opinion des anciens philosophes (stoïcisme) |
particule |
Le premier pas de la faculté de penser, c'est d'examiner ses perceptions |
Rech. philos. sur le beau, Oeuv. t. II, p. 442, dans POUGENS. |
pas [1] |
Je me crois passable moraliste, parce que cette science ne suppose qu'un peu de justesse dans l'esprit |
Claude et Nér. II, 109 |
passable |
Alors, les passages de l'obscurité à l'ombre, de l'ombre à la lumière, de la lumière au grand éclat, sont si doux, si touchants |
Essai sur la peinture, ch. 3 |
passage |
[Dans un portrait] point de nuances, point de passages, nulles teintes dans les chairs |
Salon de 1767, t. IX, p. 36, éd. 1821 |
passage |
C'est Ajax, fils d'Oïlée, le bras gauche passé dans son bouclier |
Mém. t. III, p. 286, dans POUGENS |
passé, ée [1] |
Il passera sur une planche étroite, il tombera et se cassera une jambe |
Salon de 1767, Oeuvres, t. XIV, p. 221, dans POUGENS. |
passer |
La sagesse de Salomon a passé en proverbe ; il écrivit une multitude incroyable de paraboles |
Opin. des anciens philos. (Juifs) |
passer |
Le temps se passe, et le cours de la vie s'achève sans qu'on s'en aperçoive |
Salon de 1767, Oeuv. t. xv, p. 151, dans POUGENS |
passer |
La raison sans les passions serait presque un roi sans sujets |
Claude et Nér. II, 49 |
passion |
On déclame sans fin contre les passions ; on leur impute toutes les peines de l'homme, et l'on oublie qu'elles sont aussi la source de tous ses plaisirs |
Pens. philos. n° 1 |
passion |
M. et Mme de Trudaine m'ont pris dans une belle passion |
Mém. t. III, p. 77, dans POUGENS |
passion |
Je suis bien fâché contre ce mot de pastiche qui marque du mépris et qui peut décourager les artistes de l'imitation des meilleurs maîtres anciens |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 329, dans POUGENS |
pastiche |
À moins que la patience ne lui échappât et ne l'exposât à sortir de son caractère |
Claude et Nér. II, 109 |
patience [1] |
Vaut-il mieux avoir éclairé le genre humain qui durera toujours, que d'avoir ou sauvé ou bien ordonné une patrie qui doit finir ? |
Claude et Nér. II, 75 |
patrie |
Je ne puis souffrir en aucune circonstance qu'on mette l'homme à quatre pattes |
Mémoires, t. III, p. 442, dans POUGENS |
patte |
Quelques pleurs se présentaient au bord de vos paupières ; ou vous les reteniez, ou vous détourniez la tête pour les essuyer furtivement |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 193 |
paupière |
Toute langue en général étant pauvre de mots propres pour les écrivains qui ont l'imagination vive, ils sont dans le même cas que des étrangers qui ont beaucoup d'esprit |
Lett. sur les aveug. |
pauvre |
Ils étaient si pauvres de talents et de ressources... |
Opin. des anc. philos. (jésuites). |
pauvre |
Ceux qui ne connaissent Mme d'Holbach que sur la parole de M. Suard ne la connaissent point, parce que M. Suard n'était pas payé pour en dire du bien |
Mém. t. II, p. 411 |
payé, ée |
Tout homme qui ne se paie pas par ses mains, en recueillant dans son cabinet, par l'ivresse, par l'enthousiasme du métier, la meilleure partie de sa récompense, ferait fort bien de demeurer en repos |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 157 |
payer |
J'ai à présent sous mes yeux un paysage que Vernet fit à Rome pour un habit, veste et culotte, et qui vient d'être acheté mille écus |
Salon de 1767, au début. |
paysage |
Vous croyez donc que, pour être un paysagiste, il ne s'agit que de jeter çà et là des arbres ? |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 282 |
paysagiste |
Vous en serez châtié par la perte pécuniaire et par le déshonneur |
Lett. à M. le Breton. |
pécuniaire |
On dit que le temps peint les beaux tableaux [qu'il les embellit] |
Salon de 1767, t. XIV, p. 141 |
peindre |
Vien dessine bien, peint bien ; mais il ne pense ni ne sent |
Salon de 1767, t. IX, p. 55, éd. 1821 |
peindre |
Peines à la campagne, peines à la ville, peines partout ; celui qui ne connaît pas la peine n'est pas à compter parmi les enfants des hommes |
Mém. t. I, p. 209, dans POUGENS |
peine |
Les auteurs d'entre les modernes qui en valent la peine ont été traduits dans notre langue |
Lett. sur la chirurg. |
peine |
Soyez sûr qu'un peintre se montre dans son ouvrage autant et plus qu'un littérateur dans le sien |
Essai sur la peint. ch. II |
peintre |
Il n'y a, à proprement parler, que trois grands peintres originaux, Raphaël, le Dominicain et le Poussin |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 245, dans POUGENS |
peintre |
Montaigne est riche en expressions, il est énergique, il est philosophe, il est grand peintre et grand coloriste |
Claude et Nér. II, 17 |
peintre |
La peinture se divise en technique et idéale, et l'une et l'autre se sous-divise en peinture de portrait, peinture de genre et peinture historique |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 325, dans POUGENS |
peinture |
Ce qui fait bien en peinture fait toujours bien en poésie ; mais cela n'est pas réciproque |
Salon de 1767, t. XIV, p. 127 |
peinture |
Si nous n'étions pas des pelotons de contradictions |
Oeuvr. compl. 1821, t. IX, p. 93 |
peloton |
Le palais de Numa, le temple de Vesta, les pénates du peuple romain |
Claude et Nér. I, 89 |
pénates |
Les fleurs croissent à nos pieds, et il faut au moins se pencher pour les cueillir |
Opin. des anc. philos. Épicurisme. |
pencher |