Le pansement du cheval doit avoir lieu depuis la pointe des oreilles jusqu'à la queue, et depuis le garrot jusqu'au pâturon |
Maison rustique, t. I, p. 201, dans POUGENS |
pâturon [1] |
Des yeux bleus avec des paupières noires |
Voeux téméraires, t. I, p. 129, dans POUGENS |
paupière |
Il s'est retourné, et s'est mis à louer ses paupières ; je vous demande si on s'est jamais avisé de penser à des paupières |
Théât. d'éduc. la Marchande de modes, sc. 9 |
paupière |
C'est au funeste hiver de 1709, qui fit périr tous les oliviers de la France, qu'on est redevable de l'introduction de la culture du pavot, qui était connu depuis longtemps en Allemagne |
Maison rust. t. III, p. 113, dans POUGENS |
pavot |
Puisque tous les frais sont à couvert, et qu'ainsi je pourrai me payer par mes mains |
Théât. d'éduc. le Libraire, SC. 4 |
payer |
Un jeune homme pédant est, à mes yeux, l'objet le plus complétement ridicule qu'on puisse rencontrer |
Théât. d'éduc. le Voyageur, I, 3 |
pédant |
On prétend qu'elle se peint les sourcils |
Théât. d'éducation, la Tendresse maternelle, sc. 11 |
peindre |
À ces mots, le mécontentement le plus sévère se peignit sur le visage de Louis |
Mme de Maintenon, t. I, p. 30, dans POUGENS |
peindre |
N'ayant jamais porté que notre petit habit de bure noire de pensionnaire, et notre coiffure, et notre pèlerine de batiste |
Mlle de la Fayette, p. 137, dans POUGENS |
pèlerine |
Il faut lui administrer [au blé] un secours plus actif que le pellage et le criblage |
Maison rust. t. III, p. 46, dans POUGENS |
pellage |
perdu, IV., Je me promenais sur la pelouse en gardant les dindons |
Mme de Maintenon, t. I, p. 80, dans POUGENS. |
pelouse |
Ils [des bas] étaient fins et unis en dessus et extrêmement pelucheux en dedans |
Mém. t. IV, p. 350, dans POUGENS |
pelucheux, euse |
Le plafond parsemé de guirlandes élégantes et de pendeloques de cristal |
Veillées du château t. II, p. 18, dans POUGENS |
pendeloque |
La maréchale se pendit aux sonnettes, pour demander à grands cris de l'eau de fleur d'orange |
Mères riv. t. I, p. 50, dans POUGENS |
pendre |
Adèle ne viendra point avec nous chez Nicolle ; elle est en pénitence aujourd'hui |
Ad. et Théod. t. I, p. 293, dans POUGENS |
pénitence |
Comment, avec un extérieur si peu fait pour plaire, pouvait-il penser à ma soeur ? |
Théâtre d'éducation, la Bonne mère, III, 2 |
penser [1] |
Je sortais du couvent avec toute l'innocence d'une pensionnaire qui n'a pu connaître le monde |
Mlle de la Fayette, p. 137, dans POUGENS |
pensionnaire |
Aussitôt qu'il [le tabac] est arrivé à la métairie, on le met à la pente, afin qu'il sèche |
Maison rust. t. III, p. 174, dans POUGENS |
pente |
Sainville ne perdait aucun de ses mouvements |
Voeux téméraires, t. III, p. 242, dans POUGENS |
perdre |
Que diantre va-t-on faire dans un pays perdu comme ça ? |
Théât. d'éduc. la Lingère, I, 2 |
perdu, ue |
Il ravissait mon cousin, qui me dit en parlant de lui qu'il serait un bon vivant, un père la joie |
Parvenus, t. II, p. 32, dans POUGENS |
père |
Elle fait un éclat de rire immodéré en l'appelant gros père |
Mém. t. II, p. 60, dans POUGENS |
père |
Je lui trouve de l'esprit et de la gaieté, mais il est caustique et persifleur |
Mères rivales, t. I, p. 9, dans POUGENS |
persifleur |
M. de Retel a cent mille livres de rente et un très beau nom ; mais il a trente-sept ans et un personnel qui peut déplaire à une jeune personne |
Ad. et Théod. t. III, p. 305, dans POUGENS |
personnel, elle |
Il croit être un sage, parce qu'il prend son mécontentement pour un noble détachement des grandeurs humaines, et son humeur pour de la philosophie |
Mères riv. t. I, p. 4, dans POUGENS |
philosophie |
La du Rocher était plus phrasière que jamais |
Mères riv. t. I, p. 91, dans POUGENS |
phrasier |
Allez, c'est une maligne pièce |
Théât. d'éduc. la Lingère, I, 2 |
pièce |
La divine Arpalice avait quarante-huit ans, un pied de blanc, des sourcils peints |
Veillées du château t. III, p. 377, dans POUGENS |
pied |
Mme de Montespan renvoya au roi toutes les pierreries qu'elle tenait de lui ; le roi ne voulut pas les recevoir |
Mme de Maintenon, t. II, p. 250, dans POUGENS |
pierreries |
Elle a perdu, pour de petites pilleries qui ne lui ont pas assuré du pain, sa réputation et une pension |
Théât. d'éduc. la Marchande de modes, SC. 9 |
pillerie |
Si vous saviez toutes les pintes de mauvais sang que j'ai fait depuis quinze jours ! |
Théât. d'éduc, la Rosière, I, 2 |
pinte |
Le froid n'avait pas encore été aussi piquant de tout l'hiver |
Veillées du château t. I, p. 134, dans POUGENS |
piquant, ante |
Elle ne doit tous ses défauts qu'au désir de paraître piquante, parce qu'elle est persuadée qu'une personne douce est toujours insipide |
Ad. et Théod. t. II, p. 181, dans POUGENS |
piquant, ante |
Elle n'a pas le piquant et les grâces de Mme de Tervures |
Voeux témér. t. I, p. 15, dans POUGENS |
piquant, ante |
Oignons piqués de clous de girofle |
Maison rust. t. II, p. 112, dans POUGENS |
piqué, ée [1] |
Je me regarde saigner, je tiens moi-même la lumière, ce qui est fort simple, et je ne puis, sans quelque peine, voir piquer une autre personne |
Veillées du château t. I, p. 136, dans POUGENS |
piquer |
La grosseur du pis ne constitue pas la bonté d'une vache ; il y en a qui l'ont très petit et qui néanmoins donnent beaucoup de lait |
Maison rust. t. I, p. 229, dans POUGENS |
pis [2] |
C'est grand'pitié quand le valet chasse le maître [paroles du président de Harlay aux ligueurs] |
Mlle de la Fayette, p. 80, dans POUGENS |
pitié |
Les gens en place sont, au fond, beaucoup plus modestes qu'on ne le croit ; car ils supposent toujours que les louanges qu'on leur donne sont intéressées |
Mlle de la Fayette, p. 190, dans POUGENS |
place |
On évalue le nombre des plantes qui conviennent aux chèvres à environ cinq cents, celui des plantes qui conviennent aux bêtes à cornes et aux chevaux à deux cents, le nombre de celles qui conviennent aux brebis à quatre cents |
Maison rust. t. I, p. 262, dans POUGENS |
plante |