Monsieur le grand écuyer, à cheval, vêtu de deuil en forme et sa queue portée |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
forme |
La philosophie est utile à l'homme, soit qu'une providence éternelle gouverne le monde, ou que les choses arrivent fortuitement |
Lexique, éd. L. Lalanne |
fortuitement |
Je me souhaiterais la fortune d'Éson |
II, 12 |
fortune |
Tu passes comme un foudre en la terre flamande |
II, 5 |
foudre [1] |
Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre |
I, 3 |
foudre [1] |
Voulez-vous que votre esprit se fournisse de belles conceptions ? soyez pauvre, ou vivez en pauvre |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
fournir |
Mais, étant le brouillas [brouillard] si épais, qu'il n'était pas possible ni à ceux qui portaient les enseignes de voir le chemin, ni aux soldats de voir les enseignes, ils ne faisaient que se fourvoyer, et, sans savoir où ils allaient, comme gens égarés de nuit, tournaient indifféremment partout où ils étaient appelés |
le XXXIIIe liv. de T. Live, chap. 7 |
fourvoyer |
[Les dieux] ne se peuvent fourvoyer des choses qui sont parfaitement bonnes |
le Traité des bienf. de Sénèque, VI, 23 |
fourvoyer |
Enfin le temps l'a remise [Marseille] En son entière franchise |
II, 4 |
franchise |
D'elle naquit la frénésie De la Grèce contre l'Asie |
III, 2 |
frénésie |
C'est un péril où il faut une froideur et une assurance de qui peu de personnes sont capables |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
froideur |
À ce coup iront en fumée Les voeux que faisaient nos mutins |
III, 1 |
fumée |
Qui n'eût cru que ses murailles [de Sedan], Que défendait un lion, N'eussent fait des funérailles Plus que n'en fit Ilion ? |
II, 2 |
funérailles |
Je sais bien que la réponse qu'on fait ordinairement, c'est que Dieu ne nous fait point de bien, qu'il est hors de toute sollicitude, qu'il nous néglige, qu'il tourne les yeux ailleurs, qu'il a bien d'autres fusées à démêler |
le Traité des bienf. de Sénèque, IV, 4 |
fusée |
Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours ? |
II, 4 |
futur, ure |
L'autre qui fut gagné d'une sale avarice |
I, 4 |
gagné, ée |
L'entreprise n'est point petite ; il y faut aller d'autre façon que les gants en la main |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
gant |
Le même, Quand on m'offenserait, me pourrait garantir |
I, 4 |
garantir |
Dieu, qui de ceux qu'il aime est la garde éternelle |
I, 2 |
garde [1] |
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois [de la mort] |
VI, 18 |
garde [1] |
Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir |
III, 2 |
garder |
Vous ferez part de cette gazettille à M. le premier président, si vous croyez qu'il y ait chose qu'il n'ait point sue d'ailleurs |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
gazettille |
Caliste, en cet exil j'ai l'âme si gênée Que.... |
V, 15 |
gêné, ée |
En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies à souffrir des mépris et ployer les genoux |
I, 3 |
genou |
Ses travaux et ses peines [de l'amour] Veulent de jeunes gens |
II, 12 |
gens [1] |
Nation, race, ô combien lors aura de veuves La gent qui porte le turban ! |
III, 1 |
gent [1] |
La gloire des méchants est pareille à cette herbe Qui, sans porter jamais ni javelle ni gerbe, Croît sur le toit pourri d'une vieille maison |
I, 2 |
gerbe |
De quelque adresse qu'au giron Ou de Phénix ou de Chiron Il [Achille] eût fait son apprentissage |
IV, 5 |
giron |
A ces mots tombant sur la place Transi d'une mortelle glace |
V, 20 |
glace |
De ces beautés dont les appas Ne sont que rigueur et que glace |
IV, 5 |
glace |
C'est bien un courage de glace Où la pitié n'a point de place |
V, 10 |
glace |
Ses flammes d'aujourd'hui seront glaces demain |
VI, 25 |
glace |
Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes ; La plupart de leurs voeux tendent au changement |
II, 1 |
glisser |
Mettez les hommes chacun à part soi, que sera-ce qu'une gorge chaude au reste des animaux, et un peu de sang, qu'ils auront plus tôt épandu que désiré ? |
le Traité des bienf. de Sénèque, IV, 18 |
gorge |
Et quoi donc ? dirons-nous que la nature, qui nous a fait le corps si petit, nous ait donné des ventres insatiables, afin que les animaux les plus vastes et les plus voraces qui soient au monde, nous cèdent la gloire de gourmander ? nullement |
les Épît. de Sénèque, LX. |
gourmander |
Il n'est faiblesse égale à nos infirmités ; Nos plus sages discours ne sont que vanités, Et nos sens corrompus n'ont goût qu'à des ordures |
I, 1 |
goût |
Sous Henri, c'est ne voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis |
II, 2 |
goutte [1] |
Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers ; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers |
I, 3 |
grand, ande |
Henri.... Ne refuse à mes voeux un favorable appui ; Et, si pour ton autel ce n'est chose assez grande, Pense qu'il est si grand qu'il n'aurait point d'offrande, S'il n'en recevait point que d'égales à lui |
I, 4 |
grand, ande |
De moi [pour moi], toutes les fois que j'arrête les yeux à voir les ornements dont tu pares les cieux, Tu [Dieu] me sembles si grand et nous si peu de chose, Que mon entendement Ne peut s'imaginer quelle amour te dispose à nous favoriser d'un regard seulement |
I, 1 |
grand, ande |