Le pauvre diable en a tout autant qu'il en faut, Et toute sa morale a, parbleu, fait le saut |
Démocrite, II, 6 |
saut |
... de grâce, Ralentissez un peu cette amoureuse audace ; à vous voir on vous croit partir pour un assaut ; Et chez les gens ainsi s'en va-t-on de plein saut ? |
le Distr. I, 6 |
saut |
Eh quoi ? monsieur, tout seul vous sautez de la sorte |
Joueur, IV, 11 |
sauter |
Vous faites le plongeon, Petit noble à nasarde, enté sur sauvageon |
le Joueur, III, 11 |
sauvageon |
L'amour, ne vous déplaise, est un je ne sais quoi, Qui vous prend, je ne sais ni par où, ni pourquoi ; Qui va, je ne sais où ; qui fait naître en notre âme Je ne sais quelle ardeur que l'on sent pour la femme ; Et ce je ne sais quoi, qui paraît si charmant, Sort enfin de nos coeurs, et je ne sais comment |
Démocrite, I, 5 |
savoir [1] |
Savez-vous bien que je suis fort mécontente de la conduite et des manières de ma nièce ? |
le Retard impr. 1 |
savoir [1] |
Et le sort prend plaisir d'une chaîne secrète D'allier quelquefois le sceptre et la houlette |
Démocr. III, 1 |
sceptre |
Quarante mille écus d'argent sec et liquide ! De la succession voilà le plus solide |
le Lég. II, 8 |
sec, sèche |
J'ai sur certaine femme Jeté, sans y songer, quelque amoureuse flamme ; J'ai trouvé la matière assez sèche de soi ; Mais la belle est tombée amoureuse de moi |
le Joueur, III, 11 |
sec, sèche |
Ou bien, réduit à sec, d'une âme familière Peut-être il parle au ciel d'une étrange manière |
Joueur, I, 2 |
sec, sèche |
L'or est d'un grand secours pour acheter un coeur ; Ce métal, en amour, est un grand séducteur |
le Joueur, II, 2 |
séducteur, trice |
Vous voyez un seigneur [Strabon, suivant de Démocrite] fort satisfait de soi, Un convive échappé de la table du roi ; Il tient bon ordinaire et je l'en félicite |
Démocrite, IV, 7 |
seigneur |
Sur des neiges et sur des glaces, dont la commodité est si grande qu'on peut facilement, par le moyen des traîneaux, aller en un jour de Finlande en Laponie, et traverser sur les glaces le sein Bothnique |
Voyage en Laponie, 101 |
sein |
Hector : Je vois votre sellière : Elle a flairé l'argent. - Valère, mettant promptement son argent dans sa poche : Il faut nous en défaire |
le Joueur, III, 6 |
sellier |
Elle va venir sans faire semblant de rien ; pour lors vous l'aborderez, vous, en faisant semblant de rien ; elle vous écoutera faisant semblant de rien ; voilà comme se font les mariages des Tuileries |
Attends-moi s. l'orme, 9 |
semblant |
Ce garçon-là me plaît et parle de bon sens |
Fol. amour. II, 5 |
sens [1] |
Nous ne vous donnons pas de ces effets véreux [effets de commerce] ; Cela sent comme baume |
Joueur, III, 4 |
sentir |
Ces serrements de mains dont on vous estropie |
le Joueur, II, 4 |
serrement |
À Valère de près j'ai serré le bouton |
le Joueur, IV, 9 |
serrer |
Vous avez du service, un nom, de la valeur ; Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur |
Distr. II, 7 |
service |
Que servir un joueur est un maudit métier ! |
le Joueur, I, 1 |
servir |
Albert : Vous avez donc guéri de ces maux quelquefois ? - Crispin : Moi ? si j'en ai guéri ! ah ! vraiment je le crois |
Fol. amour. III, 7 |
si [1] |
Que le diable t'emporte avec tes si et tes mais |
Ret. impr. 15 |
si [1] |
Jamais de son pays ne vint lettre de change, Et, quoiqu'il mange peu, si faut-il bien qu'il mange |
le Bal, 13 |
si [2] |
C'est un petit jeune homme à quatre pieds de terre, Homme de qualité qui revient de la guerre, Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant, Qui vous parle en sifflant, et qui siffle en parlant |
Distr. I, 4 |
siffler |
Ouf ! hai ! je n'en puis plus, vous serrez le sifflet |
le Distr. V, 6 |
sifflet |
Et notre père même, en commençant à croître, Nous attachait un signe afin de nous connaître [deux jumeaux] |
Ménechm. I, 2 |
signe |
Et quand un gentilhomme en commençant à vivre Sait tirer en volant, boire et signer son nom, Il est aussi savant que défunt Cicéron |
Ménechm. III, 8 |
signer |
À ces simplicités qui sortent de sa bouche, à cet air si naïf, croirait-on qu'elle y touche ? |
le Distr. I, 4 |
simplicité |
Je me porte encor mieux que tous tant que vous êtes ; Je fais quatre repas, et je lis sans lunettes ; Je sirote mon vin, quel qu'il soit, vieux, nouveau |
Folies amour. III, 3 |
siroter |
Il a pour médecin pris un apothicaire Pas plus haut que ma jambe et de taille sommaire |
le Lég. I, 1 |
sommaire |
Mon maître, qui m'attend au cabaret prochain, M'envoie ici devant pour sonder le terrain |
Fol. am. I, 5 |
sonder |
Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, Glisser des dés heureux ou chargés, ou pipés |
le Joueur, I, 10 |
sonnez |
....Et déjà je m'étonne Qu'il ne vous ait point fait quelque sot compliment |
Ménechmes, III, 11 |
sot, otte |
Valère est un vrai fou, Qui jouerait votre bien jusques au dernier sou |
le Joueur, II, 2 |
sou |
Ce coquin-là vaut vingt mille livres de rente comme un sou, à un enfant de famille |
Retour imprév. 6 |
sou |
Il ne s'en est fallu qu'un degré de chaleur Pour être de mon temps le plus heureux souffleur |
Fol. amour. I, 5 |
souffleur, euse |
N'ayant plus de maîtresse, et n'ayant pas un sou, Nous philosopherons maintenant tout le soûl |
le Joueur, IV, 13 |
soûl, oûle |
La souris est un petit noeud de nompareille, qui se place dans le bois [paquet de cheveux hérissés] |
Attendez-moi sous l'orme, 6 |
souris [2] |
Les plus jolies filles de Poitou la consultent comme un oracle, parce qu'elle a fait ses études sous une coquette de Paris |
Attendez-moi sous l'orme, sc. 1 |
sous |