Notre religion, comme celle des anciens, anime les arts... la nôtre [le catholicisme] parle au nom de l'amour, la vôtre [le protestantisme] au nom du devoir |
Corinne, X, 5 |
nom |
Ils commençaient à dire nous ; ah ! qu'il est touchant ce nous prononcé par l'amour ! |
Corinne, IV, 1 |
nous |
Les eaux qui s'élancent en gerbes de ces fontaines sont si légères et si nuageuses.... |
Corinne, IV, 3 |
nuageux, euse |
Ces belles nuits des tropiques où l'on prend une si grande idée de la nature et de son auteur |
Corinne, XIX, 3 |
nuit |
On appelle, dans la philosophie allemande, idées subjectives celles qui naissent de la nature de notre intelligence et de ses facultés, et idées objectives toutes celles qui sont excitées par les sensations |
Allem. III, 6 |
objectif, ive |
L'occupation où l'on est de son ressentiment |
Influence des passions, I, 6 |
occupation |
Après la journée qui venait de se passer, Oswald ne put fermer l'oeil de la nuit |
Corinne, VIII, 1 |
oeil |
Le Corrége est peut-être le seul peintre qui sait donner aux yeux baissés une expression aussi pénétrante que s'ils étaient levés vers le ciel |
Corinne, XIX, 6 |
oeil |
Chez nous, où les hommes ont une carrière active, il faut que les femmes soient dans l'ombre ; et ce serait bien dommage d'y mettre Corinne |
Corinne, VIII, 1 |
ombre [1] |
Les pâles ondes du Tibre |
Corinne, II, 4 |
onde |
Il me sera pénible de me présenter ainsi à toute l'armée de l'opinion [cercle où se rencontre toute la haute société parisienne] |
Delphine, IV, 23 |
opinion |
Il faut de l'harmonie dans les sentiments et de l'opposition dans les caractères pour que l'amour naisse tout à la fois de la sympathie et de la diversité |
Corinne, XVI, 1 |
opposition |
Ah ! qu'il se passe d'orages au fond du coeur ! |
Corinne, XVIII, 5 |
orage |
Le Tasse avait cette organisation particulière du talent, qui le rend si redoutable à ceux qui le possèdent |
Corinne, XV, 6 |
organisation |
La poésie, le dévouement, l'honneur, la religion ont la même origine |
Corinne, XVIII, 5 |
origine |
Sincérité, bonté, fierté, Dieu demandera-t-il davantage à l'orpheline qui se trouvait seule dans l'univers ? |
Corinne, XIV, 4 |
orphelin, ine |
La merveilleuse illusion de l'oubli fait aller le monde |
Corinne, XVIII, 3 |
oubli |
Il n'y a point d'oubli pour les personnes d'une imagination forte |
ib. 6 |
oubli |
Oublier si vite ce qu'on a aimé, c'est flétrir le passé au moins autant que l'avenir |
Corinne, XVII, 3 |
oublier |
La douce lumière qui éclairait son visage pâlissait son teint sans affaiblir l'éclat de ses yeux |
Corinne, X, 4 |
pâlir |
Le beau palmier dont Rome se vante est le seul arbre du jardin de ces moines [les chartreux] |
Corinne, X, 1 |
palmier |
Le jour où l'on a dit.... que toutes les idées venaient par les yeux et par les oreilles, et qu'il n'y avait de vrai que le palpable |
Allemagne, III, 4 |
palpable |
Truffaldin et Pantalon paraissent souvent dans ces drames burlesques à côté des plus grands rois de la terre |
Corinne, XVI, 1 |
pantalon |
Le panthéisme, c'est-à-dire la nature divinisée, à force d'inspirer de la religion pour tout, la disperse sur l'univers, et ne la concentre point en nous-mêmes |
Allem. III, 7 |
panthéisme |
Schelling s'approche beaucoup, on ne saurait le nier, des philosophes appelés panthéistes, c'est-à-dire de ceux qui accordent à la nature les attributs de la divinité |
Allem. III, 7 |
panthéiste |
C'était une personne formée par et pour la bonne compagnie |
Corinne, XII, 2 |
par [1] |
Que signifie la parabole de l'enfant prodigue, si ce n'est l'amour sincère préféré même à l'accomplissement le plus exact de tous les devoirs ? |
Corinne, X, 5 |
parabole [1] |
Corinne, s'écria-t-il en se jetant à ses genoux, je suis pardonné ; je le sens à ce calme innocent et doux qui règne dans mon âme |
Corinne, VIII, 4 |
pardonné, ée |
Que sommes-nous, si un tel homme croyait avoir besoin d'être pardonné ? |
Fin du morceau sur son père. |
pardonné, ée |
Ces parfums, luxe de l'air déjà si pur et si doux |
Corinne, II, 3 |
parfum |
Quand il faut traiter des sujets qui blessent de partout |
Delphine, IV, 23 |
partout |
Traînant lentement ses pas sur les larges pierres du pavé de Florence, elle perdait l'idée d'arriver |
Cor. XVIII, 3 |
pas [1] |
Les derniers pas de la vie sont toujours lents et difficiles |
Corinne, XX, 5 |
pas [1] |
La religion seule a des secrets pour ce terrible passage |
Corinne, XX, 5 |
passage |
Ce noble ami, dont les regards si touchants ne peuvent s'effacer de mon souvenir, n'est-il pas un être passager comme moi ? |
Corinne, XV, 4 |
passager, ère [2] |
L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît elle-même passager |
ib. III, 1 |
passager, ère [2] |
On ne peut faire un pas dans Rome sans rapprocher le présent du passé et les différents passés entre eux |
Corinne, IV, 5 |
passé [2] |
Le silence des vivants est un hommage pour les morts : ils durent et nous passons |
Corinne, II, 3 |
passer |
Elle se sentit saisie tout à coup par la passion, par cette griffe de vautour sous laquelle le bonheur et l'indépendance succombent |
Corinne, IV, 6 |
passion |
Ce sont les caractères passionnés bien plus que les caractères légers qui sont capables de folie |
Cor. I, 3 |
passionné, ée |