C'est avec des morceaux de lave pétrifiée que sont bâties la plupart de ces maisons [d'Herculanum] qui ont été ensevelies par d'autres laves |
ib. |
lave |
Peu de jours s'étaient écoulés et Lucile commençait à peine à lever ses timides regards sur son époux |
Corinne, XIX, 1 |
lever [1] |
Les Florentins, qui ont possédé ou la liberté ou des princes d'un caractère libéral, sont éclairés et doux |
Corinne, VI, 3 |
libéral, ale |
L'étude et l'examen peuvent seuls donner cette libéralité de jugement, sans laquelle il est impossible d'acquérir des lumières nouvelles |
Allemagne, Considér. génér. |
libéralité |
On trouve en Italie cette sorte de libéralité qui ne porte pas à changer les institutions, mais fait pardonner dans les esprits supérieurs une opposition tranquille aux préjugés existants |
Corinne, II, 2 |
libéralité |
Il n'aperçut pas qu'un sentiment de délicatesse empêchait Corinne de profiter de l'émotion d'Oswald pour le lier par un serment |
Corinne, VIII, 4 |
lier |
Les esprits d'une haute lignée errent sans cesse autour de l'abîme des pensées sans fin |
Allem. III, 1 |
lignée |
Un pont sur de telles rivières n'est guère possible, parce qu'elles changent de lit sans cesse et s'élèvent bien au-dessus du niveau de la plaine |
Corinne, XIX, 6 |
lit |
Il ne pouvait plus faire renaître ces petites circonstances locales qui l'attendrissaient profondément |
Delphine, 5e p. |
local, ale |
Voyez dans le lointain Capoue ; elle a vaincu le guerrier dont l'âme inflexible résista plus longtemps à Rome que l'univers |
Corinne, XIII, 4 |
lointain, aine |
Je l'entendis seulement qui me disait quelques mots pour m'engager à retarder mon départ, à écrire à mon père que j'étais malade, enfin à louvoyer avec sa volonté |
Corinne, XII, 1 |
louvoyer |
Un homme, parfait modèle du caractère français dans son antique loyauté, et de l'esprit français dans sa culture nouvelle |
Corinne, XII, 1 |
loyauté |
La lueur douce et pure de la lune embellissait son visage |
Corinne, XIII, 4 |
lueur |
La douleur me tuerait ; il y a trop de lutte en moi contre elle |
Corinne, XIV, 3 |
lutte |
On croit voir [dans des ruines] le champ de bataille où le temps a lutté contre le génie ; et les membres mutilés attestent sa victoire et nos pertes |
Corinne, VIII, 2 |
lutter |
L'espèce d'impartialité, luxe de la justice, qui caractérise les Allemands, les rend beaucoup plus susceptibles de s'enflammer pour les pensées abstraites que pour les intérêts de la vie |
Allem. I, 2 |
luxe |
Tous les madrigaux disent un grand mot philosophique, en répétant que c'est pour je ne sais quoi qu'on aime ; car ce je ne sais quoi, c'est l'ensemble et l'harmonie que nous reconnaissons par l'amour |
Allem. III, 2 |
madrigal |
Style madrigalique |
dans le Dict. de BESCHERELLE. |
madrigalesque |
Alors [au XVIIIe siècle] les lumières se sont changées en incendie, et la philosophie, magicienne irritée, a consumé le palais où elle avait étalé ses prodiges |
Allem. III, 3 |
magicien, enne |
Depuis près de deux ans une main de fer serre mon coeur |
Corinne, IV, 1 |
main |
Je ne regardais jamais la nature sans m'élever jusqu'aux pensées religieuses qui nous lient à ses majestueuses beautés |
Delph. 2e frag. 5e part. |
majestueux, euse |
Philoctète est peut-être le seul sujet tragique dans lequel les maux physiques puissent être admis |
Corinne, VIII, 3 |
mal, ale |
Je me sentais saisie par la maladie du pays, la plus inquiète douleur qui puisse s'emparer de l'âme |
Corinne, XIV, 3 |
maladie |
N'y a-t-il pas entre nous quelque malentendu qui vient peut-être de ce qu'il ne sait pas assez bien le français ? |
Corinne, I, 3 |
malentendu |
Le malheur est rapide, et le coeur, tout faible qu'il est, ne doit pas se méprendre aux signes funestes d'une destinée irrévocable |
Corinne, XIV, 4 |
malheur |
Les femmes vieillissaient en faisant toujours la même chose, en restant toujours à la même place : le temps était bien sûr de ne pas les manquer, il savait où les prendre |
Cor. XV, 1 |
manquer |
Elle se revêtit d'une robe noire à la vénitienne, couvrit son visage et sa taille avec la mante qu'on porte dans ce pays |
Corinne, XVII, 6 |
mante [1] |
Marius s'est réfugié dans ces marais de Minturnes, près de la demeure de Scipion |
Corinne, XIII, 4 |
marais |
S'il est vrai qu'il soit très dangereux de s'endormir en traversant les marais Pontins, l'invincible sommeil qu'ils inspirent dans la chaleur est encore une des impressions perfides que ce lieu fait éprouver |
ib. |
marais |
Je le voyais courbé maintenant sous ce manteau de plomb que Dante décrit dans l'Enfer, et que la médiocrité jette sur les épaules de ceux qui passent sous son joug |
Corinne, XIV, 1 |
médiocrité |
La légèreté spirituelle impose à l'esprit méditatif |
Corinne, I, 3 |
méditatif, ive |
Ils étaient ravis de voir ainsi les sentiments mélancoliques exprimés avec l'imagination italienne |
Corinne, XIII, 5 |
mélancolique |
La poésie la plus mélancolique doit être inspirée par une sorte de verve qui suppose et de la force et des jouissances intellectuelles |
ib. XVIII, 4 |
mélancolique |
Elle alla se mêler dans la foule, pour entendre louer celui qu'elle aimait |
Corinne, XV, 5 |
mêler |
Un ouvrage de broderie dont elle s'occupa, sans jamais lever les yeux ni se mêler de la conversation |
Corinne, XVI, 5 |
mêler |
Ce qu'on dit de la grâce divine, qui tout à coup transforme les coeurs, peut, humainement parlant, s'appliquer à la puissance de la mélodie |
Corinne, IX, 2 |
mélodie |
Il y a des ménagements que l'esprit même et l'usage du monde n'apprennent pas |
Corinne, III, 1 |
ménagement |
La douleur est déjà dans mon coeur, ménagez-moi |
Corinne, IV, 6 |
ménager [1] |
Ce mépris du malheur, si grand s'il avait coûté plus d'efforts, si héroïque s'il ne venait pas de la même source qui rend incapable des affections profondes |
Corinne, I, 3 |
mépris |
Je puis vous paraître à présent indigne de votre affection ; mais votre promesse, pourquoi la méprisez-vous ? |
Corinne, XV, I |
mépriser |