Vous verrez que l'Académie mettra beaucoup plus de temps à éplucher mes remarques que je n'en ai mis à les faire |
Lett. d'Argental, 28 août 1761 |
éplucher |
L'impératrice de Russie époussette le vicaire de Mahomet |
Roi de Prusse, 172 |
épousseter |
Je suis épouvanté de ce comble d'horreur |
Zaïre, IV, 5 |
épouvanté, ée |
C'est par vos faibles mains Qu'il [Dieu] veut épouvanter les profanes humains |
Fanat. III, 6 |
épouvanter |
Je vais t'épouvanter par ce secret affreux |
M. de César, III, 2 |
épouvanter |
Penses-tu que je sois moins épouse que mère ? |
Orphel. IV, 6 |
époux, ouse |
Ah ! lorsqu'elle m'a vu, si son âme surprise, D'une ombre de pitié du moins s'était éprise |
Scythes, III, 1 |
éprendre (s') |
On n'essuya jamais des épreuves plus dures |
Tancr. v. 3 |
épreuve |
Ma méthode étant de travailler toujours sur les épreuves des feuilles, attendu que l'esprit semble plus éclairé quand les yeux sont satisfaits |
Lett. Duclos, 1er mai 1761 |
épreuve |
Sans craindre ces vertus qu'ils admirent en vous, Dont j'ai vu Rome éprise et le sénat jaloux |
Brutus, II, 2 |
épris, ise |
Un esprit vrai doit être épris Pour des vérités éternelles |
Épît. 33 |
épris, ise |
Et toujours plus épris et toujours plus fidèle |
Scythes, II, 3 |
épris, ise |
Des mortels éprouvés dont la tête et le bras Sont faits pour ébranler ou changer les États |
Brut. I, 4 |
éprouvé, ée |
Des yeux toujours ouverts et des bras éprouvés |
Mérope, I, 2 |
éprouvé, ée |
Mon coeur Éprouve à son nom même une secrète horreur |
Fanat. III, 2 |
éprouver |
Dieux ! que le crime seul éprouve enfin vos coups ! |
Oedipe, I, 3 |
éprouver |
À t'en payer le prix ma fortune épuisée |
Zaïre, I, 4 |
épuisé, ée |
Si les sens épuisés manquaient à la vieillesse |
Scythes, IV, 7 |
épuisé, ée |
Viens épuiser mon flanc Du reste infortuné de cet auguste sang |
Zaïre, v, 10 |
épuiser |
Et cette émotion dont son âme est remplie A bientôt épuisé les sources de la vie |
ib. III, 4 |
épuiser |
Les destins désormais Ont assouvi leur haine, ont épuisé leurs traits |
Tancr. V, 5 |
épuiser |
Dieux cruels, épuisez sur moi votre colère |
Triumv. II, 5 |
épuiser |
Le ciel, industrieux dans sa triste vengeance, Avait à le former [le Sphinx] épuisé sa puissance |
Oed. I, 1 |
épuiser |
L'imagination des hommes s'épuise en fictions romanesques |
Moeurs, 59 |
épuiser |
Il dépensa beaucoup, pendant que ses parents s'épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs |
Jeannot et Colin. |
épuiser |
Mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré |
Fanat. II, 5 |
épuré, ée |
Mais je parle à Brutus.... Dont le coeur inflexible, au bien déterminé, Épura tout le sang que César t'a donné |
M. de Cés. III, 2 |
épurer |
Je fais en frémissant ce sacrifice impie, Mais mon devoir l'épure, et mon trépas l'expie |
Orphel. IV, 6 |
épurer |
Je me flatte en mourant qu'un Dieu plus équitable Réserve un avenir pour les coeurs innocents |
Fanat. v, 4 |
équitable |
Ô justice suprême.... Tu lis seule en mon coeur, toi seule es équitable |
Tancr. III, 6 |
équitable |
Chez un peuple équitable et redouté des rois |
Scythes, II, 4 |
équitable |
L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité |
Fanat. II, 5 |
équité |
Elle lui confia son goût pour le jeune mage, et l'assura que dans toutes les maisons de Persépolis il trouverait l'équivalent de ce qu'il avait vu dans la sienne |
Babouc. |
équivalent, ente |
Un jésuite irlandais, d'ailleurs grand observateur et ayant de bons microscopes, fit des anguilles avec de la farine de blé ergoté |
l'H. aux 40 écus, Nouv. douleurs. |
ergoté, ée |
Le Socrate d'Athènes était, entre nous, un homme très imprudent, un ergoteur impitoyable qui s'était fait mille ennemis |
Lett. Villevieille, 20 déc. 1768 |
ergoteur, euse |
Sur leurs corps tout sanglants érigez vos trophées |
Tancr. v, 1 |
ériger |
Ces traits de sang, ce spectre et ces errantes ombres |
Fanat. IV, 4 |
errant, ante [1] |
De ce soupçon jaloux écoutez-vous l'erreur ? |
Zaïre, I, 5 |
erreur |
Si l'erreur les dicta, cette erreur m'est utile ; Elle occupe le peuple et le rend plus docile |
Orphel. II, 5 |
erreur |
Je vois toujours en vous la politesse d'un grand seigneur, avec l'érudition d'un homme d'État ; vous auriez été digne d'être sénateur romain |
Dial. XII |
érudition |