La Branche : Et toi Crispin, travailles-tu toujours ? - Crispin : Non, je suis, comme toi, un fripon honoraire |
LESAGE
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Crisp. riv. de son maître, sc. 2 |
honoraire [1] |
Labranche : Et toi, Crispin, travailles-tu toujours ? - Crispin : Non ; je suis, comme toi, un fripon honoraire |
LESAGE
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Crispin rival, 3 |
travailler |
Valère : Ah ! te voilà, bourreau ! - Crispin : Parlons sans emportements. - Valère : Coquin ! - Crispin : Laissons-là, je vous prie, nos qualités |
LESAGE
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Crispin rival, 1 |
qualité |
Crispin : Allons donc, sans façon, çà le baiser de paix.... - Florine : Au retour. - Crispin : Souviens-t'en ; ah ! bouchon, tes attraits Sans cesse avec plaisir m'attirent.... |
HAUTEROCHE
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Nobles de province, IV, 5 |
bouchon [2] |
Crispin : Ne faites point la fière ; On peut aussi vous mettre à la Salpêtrière. - Lisette : à la Salpêtrière. - Crispin : Oui, m'amie, et sans bruit ; De vos déportements on n'est que trop instruit |
REGNARD
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le Légat. III, 8 |
salpêtrière |
Une musique et prompte et vive et tendre Qui m'enlève ; entends-tu ? - Crispin : Je commence à comprendre ; C'est comme qui dirait une fugue. - Agathe : D'accord. - Crispin : Une fugue, en musique, est un morceau bien fort Et qui coûte beaucoup |
REGNARD
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Fol. amour. II, 7 |
fugue |
Item, je laisse et lègue à Crispin.... |
REGNARD
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ib. |
laisser |
M. Crispin, vous êtes orageux |
HAUTEROCHE
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Nobles de province, I, 11 |
orageux, euse |
Le crispin, c'était Monrose, ne m'a pas paru merveilleux |
COURIER
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Lett. II, 137 |
crispin |
.... Tu voudrais me déplaire, à moi, Crispin, à moi, que tu nommais toujours Ton bec, ton petit bec ? |
HAUTEROCHE
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Nobles de province, IV, 4 |
bec |
Géronte : Comment ! moi ! des bâtards ! - Crispin : C'est style de notaire |
REGNARD
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Légat. V, 7 |
notaire |
Crispin, après avoir rebuté les saluades de Marin |
HAUTEROCHE
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Crispin médecin, I, 7 |
saluade |
Hé bien, Crispin, tu n'as pas eu plus tôt l'habit de médecin sur le corps que tu as reçu la pièce blanche |
HAUTEROCHE
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Crispin médecin, II, 7 |
pièce |
Une lettre, Crispin ! - Ah ciel ! quelle aventure ! Le maître de musique entend la tablature |
REGNARD
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Fol. amour. II, 7 |
tablature |
Crispin : J'ai une lettre qui vous expliquera toute chose. - Le chevalier : Voyons donc, donne-la-moi ; l'est-ce là ? |
DANCOURT
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Chev. à la mode, II, 9 |
le, la, les [2] |
Crispin : Est-ce là M. Oronte, mon illustre beau-père ? - La Branche : Oui, vous le voyez en propre original |
LESAGE
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Crisp. riv. de son maître, 7 |
original, ale [1] |
Dans ce pays-là, on dit à toutes les sottises qui se font : c'est la philosophie ; comme Crispin dit : c'est votre léthargie |
D'ALEMBERT
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ib. 12 janvier 1763 |
philosophie |
Crispin : Est-ce là M. Oronte, mon illustre beau-père ? - La Branche : Oui, vous le voyez en propre original |
LESAGE
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Crispin rival, 8 |
propre |
Crispin : Ce qui m'en plaît, monsieur, sa folie est gaillarde. - Albert : Elle a les yeux troublés et la mine hagarde |
REGNARD
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Folies am. II, 7 |
hagard, arde |
Crispin : Apprends-moi de quel caractère est M. Oronte. - Labranche : C'est un bourgeois fort simple, un petit génie |
LESAGE
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Crispin rival de son maître, 3 |
petit, ite |
Albert : Vous voyez donc, monsieur, d'où procède son mal ? - Crispin : Je le vois aussi net qu'à travers un cristal |
REGNARD
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Fol. amour. III, 7 |
procéder |
Labranche : Tu peux te servir de ceux [des habits] de mon maître.... Qui, justement, tu es à peu près de sa taille. - Crispin : Peste ! il n'est pas mal fait |
LESAGE
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Crispin rival, 3 |
taille |
Le ciel blémit, les étoiles pâlissent ; les deux amis continuent à noctambuler, Crispin toujours bavard, Gille à moitié endormi |
DAUDET
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Journ. offic. 11 juin 1876, p. 4105, 1re col. |
noctambuler |
Albert : Vous avez donc guéri de ces maux quelquefois ? - Crispin : Moi ? si j'en ai guéri ! ah ! vraiment je le crois |
REGNARD
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Fol. amour. III, 7 |
si [1] |
De bons acteurs la troupe est-elle bien fournie ? - Crispin : Troupe, madame ! on dit à présent compagnie |
DANCOURT
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Inconnu, Prol. sc. 2 |
troupe |
Je devais l'épouser ; mais je ne veux plus d'elle. - Plus de moi ! - Quoi ! Crispin ! - Elle fait la donzelle, Monsieur, et, s'il vous plaît, je ne suis point un sot |
HAUTEROCHE
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Nobles de prov. II, 3 |
donzelle |
Crispin : De ses bouillons de bouche, et des postérieurs, Tu prends soin ? - Lisette : De ma main il les trouve meilleurs ; Aussi, sans me targuer d'une vaine science, J'entends ce métier-là mieux que fille de France |
REGNARD
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le Légat. I, 1 |
postérieur, eure |
Bonjour, Crispin, bonjour ; allons donc, à vous, puisque je vous donne la réplique |
PICARD
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Vieux comédien, sc. 21 |
réplique |
M. Oronte : Voulez-vous prendre pour cette somme ma maison du faubourg Saint-Germain. - Crispin : J'aimerais mieux de l'argent comptant. - Labranche : L'argent, comme vous savez, est plus portatif |
LESAGE
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Crispin rival, sc. 15 |
portatif, ive |
Crispin : J'en suis à regretter le temps où j'étais valet de chiens chez un gentilhomme de campagne. - Labranche : Tu n'es pas dégoûté : valet de chiens ! peste, la jolie condition ! tu avais le privilége de battre tes maîtres et de dîner avant eux |
DELAVIGNE
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Cons. rapport. III, 1 |
valet [1] |
La Branche : Nous plaidons son affaire demain, et nous sommes descendus chez M. de la Pommeraie, notre juge rapporteur.... - Crispin : Appelle-le conseiller, il aime mieux cela. - La Branche : Je le veux bien, j'ai besoin de lui, notre conseiller rapporteur, afin de lui faire adoucir son rapport, qui est, dit-on, foudroyant contre nous |
DELAVIGNE
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Cons. rapport. I, 2 |
rapporteur, euse |