Les affaires vont en décadence |
BOSSUET
|
Hist. II, 4 |
décadence |
La santé ruinée, des affaires en décadence |
MASSILLON
|
Car. Élus. |
décadence |
Les plus fermes bâtiments tombent enfin en décadence |
DESCARTES
|
Monde, 3 |
décadence |
Le soleil, comme nous, marche à sa décadence |
LAMARTINE
|
Méd. I, 5 |
décadence |
Toutes les institutions étaient allées en décadence |
BOSSUET
|
Réfut. |
décadence |
Les églises d'Orient sont dans une grande décadence |
BOSSUET
|
Avert. 3 |
décadence |
La décadence de nos forces entraîne celle de notre jugement |
VOLTAIRE
|
Dial. VII, 2 |
décadence |
César pour rétablir l'État en décadence |
VOLTAIRE
|
Triumv. II, 1 |
décadence |
Surdité annonce décadence ; mais la main va et griffonne |
VOLTAIRE
|
Lett. d'Argental, 1er avr. 1761 |
griffonner |
Depuis ce malheureux moment tout alla en décadence |
BOSSUET
|
Reine d'Anglet. |
moment [1] |
Ah ! ma bonne, que la lie de l'esprit et du corps [la décadence de la vieillesse] est humiliante à soutenir ! |
SÉVIGNÉ
|
15 août 1685 |
lie [1] |
La manière est un vice d'une société policée, où le bon goût tend à la décadence |
DIDEROT
|
ib. p. 142 |
manière |
Que la comédie était, comme beaucoup d'autres choses, fort en décadence |
VOLTAIRE
|
Lett. d'Argental, 4 janvier 1767 |
comédie |
Après plusieurs raisons de la décadence des esprits qu'apportait ce philosophe introduit ici par Longin |
BOILEAU
|
Longin, Sublime, Rem. sur le chap. 35 |
décadence |
Ce n'était pas un État qui fût dans la décadence, qu'il entreprit de renverser, mais un empire naissant |
MONTESQUIEU
|
Esp. x, 13 |
décadence |
On s'est mis, depuis quelque temps, à proscrire le comique de la comédie ; c'est là le sceau de la décadence du génie |
VOLTAIRE
|
Lettr. Damilaville, 4 févr. 1762 |
proscrire |
Depuis ce malheureux moment, tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent sans retour |
BOSSUET
|
Reine d'Anglet. |
décadence |
N'espérez pas rétablir le bon goût ; nous sommes en tout sens dans le temps de la plus horrible décadence |
VOLTAIRE
|
Lett. la Harpe, 23 avril 1770 |
décadence |
C'est à l'empire de Charles le Chauve que commence le grand gouvernement féodal, et la décadence de toutes choses |
VOLTAIRE
|
Ann. de l'Emp. Charles le Chauve. |
féodal, ale |
Ce n'était pas un État qui fût dans sa décadence qu'il [Charles XII] entreprit de renverser, mais un empire naissant |
MONTESQUIEU
|
Esp. X, 13 |
naissant, ante |
Depuis ce malheureux moment tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent sans retour |
BOSSUET
|
Reine d'Anglet. |
visiblement |
Il en est, dit Polybe, d'un État et d'une république comme du corps humain, qui a ses progrès et ses accroissements, son point de force et de maturité, sa décadence et sa fin |
ROLLIN
|
Traité des Ét. III, 2 |
point [1] |
Convenons qu'au milieu de la dépravation et de la décadence des moeurs publiques, le monde a encore sauvé du débris, des restes d'honneur et de droiture |
MASSILLON
|
Petit car. Gloire. |
débris |
La satire de Pétrone est un mélange de bon et de mauvais, de moralités et d'ordures ; elle annonce la décadence du siècle qui suivit celui d'Auguste |
VOLTAIRE
|
Mél. hist. Pyrrh. hist. XI |
ordure |
Depuis ce malheureux moment [un siége infructueux], tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent sans retour |
BOSSUET
|
Reine d'Anglet. |
retour |
Vous n'avez que trop raison, sire, sur la décadence où tout est tombé, et sur le grand vide que laisse la mort de Voltaire |
D'ALEMBERT
|
Lett. au roi de Pr. 19 sept. 1779 |
vide |
Hiéroclès, aux yeux de la foule, paraissait encore tout-puissant ; mais un oeil exercé voyait en lui des signes de dépérissement et de décadence |
CHATEAUBRIAND
|
Mart. II, 255 |
dépérissement |
Eux seuls [les mauvais prêtres] sont les corrupteurs des peuples, les sources publiques de la décadence des moeurs, la première époque de la dépravation générale |
MASSILLON
|
Confér. Excel. du sacerd. |
époque |
Cicéron, Hortensius, les Gracques habitaient sur ce mont Palatin qui suffit à peine, lors de la décadence de Rome, à la demeure d'un seul homme [Néron] |
STAËL
|
Corinne, IV, 5 |
habiter |
[Les Germains] peuples vainqueurs de l'empire romain dans sa décadence, et qui eussent été exterminés, s'ils avaient eu à combattre les anciennes légions romaines disciplinées |
VOLTAIRE
|
Russie, I, 6 |
vainqueur |
Dans Tancrède je croyais voir la décadence de son style, des vers lâches, diffus, chargés de ces mots redondants qui déguisent le manque de force et de vigueur |
MARMONTEL
|
Mém. VII |
redondant |
Le siècle où nous vivons est en tout sens celui de la décadence ; il faut l'abandonner à son sens réprouvé |
VOLTAIRE
|
Lett. à d'Argental, 13 août 1755 |
réprouvé, ée |
Tandis qu'on l'expédiait insensiblement, la fidèle Fatime qui s'aperçut de sa décadence, rêva une nuit qu'elle le quittait et le lendemain elle le quitta |
MARMONTEL
|
Cont. mor. Mauv. mère. |
expédier |
Je vous supplie instamment de vous joindre à moi pour empêcher l'avilissement le plus odieux qui puisse déshonorer la scène française et achever notre décadence |
VOLTAIRE
|
Lett. Mlle Clairon, 18 oct. 1760 |
avilissement |
Un papier qui représente la dette d'une nation est un signe de richesses ; car il n'y a qu'un Etat riche qui puisse soutenir un tel papier sans tomber dans la décadence |
MONTESQUIEU
|
Espr. XXII, 17 |
papier |
Il [Montesquieu] donna le traité sur la grandeur et la décadence des Romains, matière usée qu'il rendit neuve par des réflexions très fines et des peintures très fortes |
VOLTAIRE
|
Louis XIV, Montesquieu. |
usé, ée |
Que de variété, que de pompe et d'éclat ! Le pourpre, l'orangé, l'opale, l'incarnat, De leurs riches couleurs étalent l'abondance ; Hélas ! tout cet éclat marque leur décadence [des jardins] |
DELILLE
|
Jard. II |
opale |
Le temps était passé de ces frivoles mascarades, de ces androgynats artificiels, de ces jeux de théâtre et de roman que l'imagination libertine d'un temps de décadence avait applaudis dans Chérubin et goûtés plus secrètement dans Faublas |
DE LESCURE
|
le Chevalier d'Eon, dans Journ. offic. 26 août 1875, p. 7247, 2e col. |
androgynat |
On a écrit les révolutions des empires ; comment n'a-t-on jamais pensé à écrire les révolutions des arts, à chercher dans la nature les causes physiques et morales de leur naissance, de leur accroissement, de leur splendeur, de leur décadence ? |
MARMONTEL
|
Oeuv. t. IX, p. 297 |
révolution |
[Dans un État en décadence] ce qui était maxime, on l'appelle rigueur ; ce qui était règle, on l'appelle gêne ; ce qui était attention, on l'appelle crainte |
MONTESQUIEU
|
Esp. III, 3 |
règle |