Un marchand, possesseur d'un ancien fief, reçoit foi et hommage d'un pair de France qui aura acheté un arrière-fief dans sa mouvance |
VOLTAIRE
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Moeurs, 38 |
mouvance |
Ce mot de beneficium signifiait un fief à la lettre |
VOLTAIRE
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Moeurs, 48 |
lettre |
Le théâtre est un fief dont les rentes sont bonnes |
CORNEILLE
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Illus. V, 5 |
fief |
Quand les fiefs étaient à vie, on se recommandait pour un fief |
MONTESQUIEU
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Esp. XXXI, 33 |
recommander |
Prenez le titre [d'une terre noble, d'un fief], et laissez-moi la rente |
LA FONTAINE
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Fauc. |
rente |
Lorsqu'un fief tombe en roture, malheur si commun de nos jours.... |
COURIER
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Lett. V |
roture |
Il a fallu que la noblesse eût une certaine consistance, afin que le propriétaire du fief fût en état de servir le prince |
MONTESQUIEU
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Esp. VI, 1 |
consistance |
Ils [les Vaudemont] avaient donné cette seigneurie [Commercy] en fief à des seigneurs, sous le nom de damoiseaux |
SAINT-SIMON
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178, 122 |
damoiseau |
D'ailleurs, si par les biens on prise les personnes, Le théâtre est un fief dont les rentes sont bonnes |
CORNEILLE
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l'Illus. com. V, 5 |
fief |
Se li sires prent le fief en se [sa] main, par le [la] reson de le [la] forfeture de celi qui tenoit en bail.... |
BEAUMANOIR
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XV, 17 |
forfaiture |
La principauté de la ville d'Orange était un ancien fief du royaume d'Arles, devenu indépendant |
VOLTAIRE
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Moeurs, 164 |
principauté |
La famille régnante changea [lors de l'avénement des Capétiens], et la couronne fut unie à un grand fief |
MONTESQUIEU
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Esp. XXXI, 32 |
régnant, ante |
On fit des dispositions pour la succession future, dans la vue que le fief pût être servi par les héritiers |
MONTESQUIEU
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ib. 34 |
servir |
La tradition réelle, qui se faisait par le sceptre, constatait le fief, comme fait aujourd'hui l'hommage |
MONTESQUIEU
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Espr. XXXI, 33 |
tradition |
Les formules qui portent la confirmation ou la translation à perpétuité d'un fief en faveur d'un leude ou fidèle.... |
MONTESQUIEU
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ib. XXX, 20 |
translation |
Quand les rois semonnaient pour le service du fief militaire leurs vassaux directs, cela s'appelait le ban |
CHATEAUBRIAND
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dans le Dict. de DOCHEZ. |
semondre |
Tout seigneur de fief haut justicier pouvait avoir dans son château plein exercice de la religion réformée |
VOLTAIRE
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Louis XIV, 36 |
haut, aute |
Frédéric leur donne en fief [aux Génois] ce qu'on appelle la rivière de Gênes, depuis Monaco jusqu'à Porto-Venere |
VOLTAIRE
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Ann. Emp. Frédéric Ier, 1162 |
rivière |
Dites aux femmes ce que c'est que fief, droit de champart, lods et ventes, amortissement et reconnaissances, papiers terriers, et autres choses semblables |
FÉNELON
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t. XVII, p. 104 |
terrier [1] |
Celui qui avait le fief avait aussi la justice, qui ne s'exerçait que par des compositions aux parents et des profits au seigneur |
MONTESQUIEU
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ib. 20 |
fief |
Deux petits princes d'Allemagne ne peuvent faire l'échange d'un fief ou d'un domaine, sans être croisés ou secondés par les cours de Vienne, de Versailles ou de Londres |
RAYNAL
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Hist. phil. XIX, 3 |
croisé, ée [1] |
Mon père acheta ce fief [la Ferté-Arnauld] dans Chartres qui est le vidamé, et m'en fit porter le nom, que j'ai fait après porter à mon fils |
SAINT-SIMON
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59, 242 |
vidamé |
Le droit dudit fieu [fief] est, qui se marie.... le mary doit quitane, c'est assavoir que.... doit venir à cheval, prest de hurter à un poteau... |
DELISLE
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Agricul. norm. p. 71 |
quintaine |
Antoine de Bourbon.... chef de la branche des Bourbons, ainsi appelée d'un fief de ce nom qui tomba dans leur maison par un mariage avec l'héritière de Bourbon |
VOLTAIRE
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Ess. guerr. civ. France. |
tomber |
Une érection est la remise d'un fief que le vassal possède, entre les mains du roi ; le roi, après l'avoir repris, le lui rend avec une dignité dont il l'investit par l'érection aux conditions portées par icelle |
SAINT-SIMON
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299, 103 |
icelui |
Ce n'est point tous ses droits ; c'est le procès qu'elle aime ; Pour elle un bout d'arpent qu'il faudra disputer Vaut mieux qu'un fief entier acquis sans contester |
BOILEAU
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Sat. X |
procès |
Depuis qu'il n'y a plus ni fief ni haubert ; qu'affranchis, peu s'en faut, de l'antique servitude, nous travaillons pour nous quand l'impôt est payé, nous ne saurions chômer qu'à nos propres dépens |
COURIER
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Pétition pour les villageois qu'on empêche de danser |
haubert |
Si un homme voulait se plaindre de quelque attentat commis contre lui par son seigneur, il devait lui dénoncer qu'il abandonnait son fief ; après quoi, il l'appelait devant son seigneur suzerain, et offrait les gages de bataille |
MONTESQUIEU
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Esp. XXVIII, 27 |
suzerain, aine |
Quand les fiefs furent perpétuels, les seigneurs prirent le fief jusqu'à la majorité, soit pour augmenter leurs profits, soit pour faire élever le pupille dans l'exercice des armes ; c'est ce que nos coutumes appellent la garde-noble |
MONTESQUIEU
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Esp. XXXI, 33 |
garde-noble |
Recomposez un peu l'ancien fief, et que chaque portion retourne du propriétaire laboureur à ce bon seigneur adoré de ses vassaux, pour être substitué à lui et à ses hoirs, de mâle en mâle, à perpétuité ; ses hoirs ne laboureront pas, ses vassaux peu |
COURIER
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Lett. V |
hoir |
Quand Pépin fut couronné roi, le titre de roi fut uni au plus grand office ; quand Hugues Capet fut couronné, le titre de roi fut uni au plus grand fief |
MONTESQUIEU
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Esp. XXXI, 6 |
couronné, ée |