Citations correspondant à « féroce » : 22 citations trouvées dans le Littré
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Dans ton féroce amour immole tes victimes VOLTAIRE Adélaïde, IV, 4 féroce
Non, ce féroce amour est tourné tout en rage VOLTAIRE Orphel. v, 1 tourné, ée
Le chien est doux et courageux ; le loup, quoique féroce, est timide BUFFON ib. loup
Un vain peuple à la fois et féroce et volage, Après l'avoir formé, détruisait son ouvrage DELILLE Trois règnes, V féroce
Peut-être qu'en secret je tirais vanité.... D'instruire à nos vertus son féroce courage VOLTAIRE Orphel. I, 1 féroce
Peut-être qu'en secret je tirais vanité.... D'instruire à nos vertus son féroce courage VOLTAIRE Orphel. I, 1 instruire
Une joie féroce succède tout à coup au noir chagrin qui dévorait ces brigands RAYNAL Hist. phil. x, 10 joie
L'infiniment petit, monstrueux et féroce, Et, dans la goutte d'eau, les guerres du volvoce Avec le vibrion HUGO Châtiments, III, 5 volvoce
Cela prouve que, dans l'espèce humaine, la multitude est perfectible ; que son caractère primitif fut sauvage et non pas féroce MARMONTEL Oeuv. t. XVII, p. 218 perfectible
Dans l'antre de la bête féroce.... devant elle, sous ses yeux étincelants, ses ongles tirés DIDEROT Cl. et Nér. I, 108 tiré, ée
M. le duc était très borné, opiniâtre, dur, même féroce, et, quoique prince, glorieux comme un homme nouveau DUCLOS Mém. rég. Oeuv. t. VI, p. 161, dans POUGENS glorieux, euse
Tout homme a une bête féroce en soi ; peu savent l'enchaîner, la plupart lui lâchent le frein, lorsque la terreur des lois ne les retient plus VOLTAIRE Lett. du roi de Prusse, 31 oct. 1760 féroce
Il regardait le peuple comme une bête féroce, qu'il fallait lâcher sur leurs voisins, de peur qu'elle ne dévorât ses maîtres VOLTAIRE Dict. phil. Parlement d'Anglet. lâcher
L'Anglais, qu'on croit féroce, est humain dans ses lois ; et le Français, qui passe pour si doux, est en effet très inhumain VOLTAIRE Lett. Servan, 13 janv. 1768 loi [1]
Grandval [acteur représentant Guzman dans Alzire] ne m'a-t-il pas fait un peu de tort ? n'a-t-il pas outré les caractères ? n'a-t-il pas rendu féroce ce que je n'ai prétendu peindre que sévère ? VOLTAIRE Lett. Mme du Deffant, 18 mars 1736 féroce
La panthère que nous avons vue vivante, a l'air féroce, l'oeil inquiet, le regard cruel, les mouvements brusques et les cris semblables à celui d'un dogue en colère BUFFON Quadrup. t. III, p. 276 panthère
Le premier exploit de ce jésuite féroce et fougueux fut la destruction de Port-Royal, où l'on ne laissa pas pierre sur pierre D'ALEMBERT Dest. des Jésuit. Oeuvr. t. v, p. 225, dans POUGENS. pierre
On peut juger quelle était l'arrogance féroce des seigneurs croisés par le trait que rapporte la princesse Anne Comnène de je ne sais quel comte français qui vint s'asseoir à côté de l'empereur sur son trône, dans une cérémonie publique VOLTAIRE Moeurs, 54 savoir [1]
Pour la laie, elle ne devient furieuse que quand on attaque ses petits, et en général, dans presque tous les animaux sauvages, le mâle devient plus ou moins féroce lorsqu'il cherche à s'accoupler, et la femelle lorsqu'elle a mis bas BUFFON Quadrup. t. I, p. 302, dans POUGENS furieux, euse
Il y a, je l'avoue, une autre sorte d'affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté, et où l'on ne tue les gens que par hasard ; c'est celle où l'on se bat au premier sang ; au premier sang ! grand Dieu ! et qu'en veux-tu faire de ce sang, bête féroce ! le veux-tu boire ? ROUSSEAU Nouv. Héloïse. sang
Le loup, qui, dans cette zone tempérée, est peut-être de tous les animaux le plus féroce, n'est pas, à beaucoup près, aussi terrible, aussi cruel que le tigre, la panthère, le lion de la zone torride, ou l'ours blanc, le loup cervier, l'hyène de la zone glacée BUFFON Quadr. t. II, p. 4 zone
Le croup, monstre hideux, épervier des ténèbres, Sur la blanche maison brusquement s'abattit, Horrible, et, se ruant sur le pauvre petit, Le saisit à la gorge ; ô noire maladie ! De l'air par qui l'on vit sinistre perfidie ! Qui n'a vu se débattre hélas ! ces doux enfants Qu'étreint le croup féroce en ses doigts étouffants ? Ils luttent ; l'ombre emplit lentement leurs yeux d'ange, Et de leur bouche froide il sort un râle étrange, Et si mystérieux qu'il semble qu'on entend, Dans leur poitrine où meurt le souffle haletant, L'affreux coq du tombeau chanter son aube obscure HUGO Contempl. III, 23 croup