| On passe sa vie à s'indigner et à gémir | VOLTAIRE | Lett. Grimm, 4 décembre 1768 | passer | 
				
			| À la bête, gémir d'un roi venu sans garde | BOILEAU | Sat. X | bête | 
				
			| Il me fallut depuis gémir de votre absence | VOLTAIRE | Zaïre, II, 2 | depuis | 
				
			| Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée | RACINE | Phèd. v, 7 | gémir | 
				
			| J'ai fait taire les lois et gémir l'innocence | RACINE | Esth. III, 1 | gémir | 
				
			| Evrard a beau gémir du repas déserté | BOILEAU | Lutr. v. | gémir | 
				
			| Les marteaux faisaient gémir les cavernes de la terre | FÉNELON | Tél. II | gémir | 
				
			| J'ai fait.... Gémir l'humanité du poids de mon orgueil | VOLTAIRE | Alz. V, 7 | humanité | 
				
			| Osez-vous en ces lieux gémir en liberté ? | VOLTAIRE | Orph. II, 2 | liberté | 
				
			| Il entendra gémir une mère oppressée... | RACINE | Iphig. III, 7 | oppressé, ée | 
				
			| Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée | RACINE | Phèdre, v, 7 | soupçonné, ée | 
				
			| Je ne demandais pas à gémir auprès d'eux, à respirer encore un air qu'ils empoisonnent | VOLTAIRE | Triumv. II, 1 | empoisonner | 
				
			| Il y a vingt ans qu'ils font gémir tous les gens de bien | FÉNELON | Tél. XI | gémir | 
				
			| C'est trop gémir tout seul ; je suis las qu'on me plaigne | RACINE | Andr. III, 1 | las, lasse [1] | 
				
			| Quand l'aquilon fait gémir les troncs des vieux arbres | FÉNELON | ib. XVII | gémir | 
				
			| Vous l'avez vue si souvent gémir devant les autels de son unique protecteur | BOSSUET | Reine d'Anglet. | gémir | 
				
			| Toi qui donnas son âme et son gosier sonore à l'oiseau que le soir entend gémir d'amour | LAMARTINE | Harm. I, 1 | gosier | 
				
			| Vous qui l'avez vue si souvent gémir devant les autels de son unique protecteur | BOSSUET | ib. | protecteur, trice | 
				
			| Toi qui donnas son âme et son gosier sonore à l'oiseau que le soir entend gémir d'amour | LAMARTINE | Harm. I, 1 | sonore | 
				
			| Avec un coeur d'airain exerçant sa puissance, J'ai fait taire les lois et gémir l'innocence | RACINE | Esth. III, 1 | coeur | 
				
			| C'est la religion qui fait gémir, au milieu de la nuit, la vestale sous ses dômes tranquilles | CHATEAUBRIAND | ib. III, I, 1 | dôme | 
				
			| La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil | BOILEAU | Art p. II | épars, arse [1] | 
				
			| Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même ! | RACINE | Brit. III, 7 | gémir | 
				
			| J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil | VOLTAIRE | Alz. v, 7 | gémir | 
				
			| Mais ne crois pas non plus que le mien [coeur] s'avilisse à souffrir des rigueurs, à gémir d'un caprice | VOLTAIRE | Zaïre, III, 6 | gémir | 
				
			| Didon a beau gémir et m'étaler ses charmes, Je condamne sa faute en partageant ses larmes | BOILEAU | Art p. IV | partager | 
				
			| J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil | VOLTAIRE | Alz. V, 7 | plonger | 
				
			| Évrard a beau gémir du repas déserté ; Lui-même est au barreau par le nombre emporté | BOILEAU | Lutr. V | repas | 
				
			| Ou, querellant tout bas le ciel qu'elle regarde, à la bête gémir d'un roi venu sans garde | BOILEAU | Sat. X | roi [1] | 
				
			| C'est la religion qui fait gémir, au milieu de la nuit, la vestale sous ses dômes tranquilles | CHATEAUBRIAND | Génie, III, I, 1 | vestale | 
				
			| Aussi voyez comment l'automne nébuleux, Tous les ans, pour gémir nous amène en ces lieux | DELILLE | Imaginat. ch. VII | automne | 
				
			| Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur | BOILEAU | Lutr. I | gémir | 
				
			| Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur | BOILEAU | Lutr. I | grosseur | 
				
			| Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur | BOILEAU | Lutr. I | ramassé, ée [1] | 
				
			| Il faut gémir sur le sort de l'humanité, qui ne permet pas qu'un seul homme ait à la fois tous les talents et toutes les vertus | D'ALEMBERT | Lett. au roi de Pr. 17 août 1771 | gémir | 
				
			| [Le soir] La mer roule à ses bords la nuit dans chaque ride, Et tout ce qui chantait semble à présent gémir | LAMARTINE | Harm. II, 6 | ride | 
				
			| Pour moy, je l'ay passée [la gravelle] jusques à cette heure avecques un peu meilleure contenance, et me contente de gemir sans brailler | MONTAIGNE | III, 201 | brailler [1] | 
				
			| C'est trop gémir et soupirer. Ah ! calmez ces regrets profanes ; Vos maux viendraient me déchirer Jusqu'au fond du séjour des mânes | GILBERT | Ode à la reine. | déchirer | 
				
			| On n'entendit plus [dans l'Etna] les coups des terribles marteaux qui, frappant l'enclume, faisaient gémir les profondes cavernes de la terre et les abîmes de la mer | FÉNELON | Tél. II | enclume | 
				
			| L'Église ne fait que gémir.... mère affligée, elle a souvent à se plaindre de ses enfants qui l'oppriment ; on ne cesse d'entreprendre sur ses droits sacrés | BOSSUET | le Tellier. | mère [1] |