Citations correspondant à « souffle » : 179 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle] CHÉNIER Élégies, XXXVII souffler
Laissez ; tous ces enfants sont bien là ; qui vous dit Que la bulle d'azur que mon souffle agrandit à leur souffle indiscret s'écroule ? HUGO F. d'aut. 15 bulle [1]
Si l'on considère que le souffle seul est capable de pousser une balle de plomb avec violence par le moyen des sarbacanes, à cause que la force du souffle ne se dissipe point et se renouvelle sans cesse MALEBRANCHE Rech. vér. VI, II, 8 sarbacane
Mes esclaves que j'appelle refusent maintenant de m'approcher ; et mon souffle même est devenu une infection, et un souffle de mort pour mes enfants et pour mes proches MASSILLON Avent, Mort du péch. souffle
L'âge a soufflé sur mes croyances BÉRANGER F. follets. souffler
Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois CHÉNIER 159 croire
Ton souffle créateur s'est abaissé sur moi LAMARTINE Méd. I, 2 souffle
Et chaque souffle enfin que j'exhale ou j'aspire LAMARTINE Harm. I, 1 aspirer
Ce souffle ébranla le cénacle et consterna les disciples MASSILLON Panég. S. Franc. cénacle
Lui souffle avec ces mots l'ardeur de la chicane BOILEAU Lutr. I chicane
D'un souffle l'aquilon écarte les nuages RACINE Esth. III, 3 écarter
Le souffle souterrain [d'une cascade], continu, monotone LAMARTINE Jocel. III, 117 monotone
Il y a un Tigillin qui souffle ou qui jette en sable un verre d'eau-de-vie LA BRUYÈRE XIII sable [1]
D'un souffle l'aquilon écarte les nuages RACINE Esth. III, 3 souffle
La vie, le bonheur, l'infortune tiennent à un souffle CHATEAUBRIAND Pensées. souffle
Avec quel souffle pur je l'entends qui respire ! DUCIS Othello, V, 4 souffle
Je n'ai plus qu'un souffle de vie ; je l'emploierai à vous invoquer en mourant.... VOLTAIRE Lett. à Catherine II, 31 juill. 1772 souffle
On lui arrache [à Jésus] les cheveux et la barbe ; il ne dit mot, il ne souffle pas BOSSUET 1er sermon, sur la Passion, 2 souffler
Le Seigneur a toujours soufflé sur les races orgueilleuses MASSILLON Pet. carême, Respect que les gr. doivent à la relig. souffler
C'est moi qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre DANCOURT Diable boit. Prol. souffler
Il y a un Tigillin qui souffle ou qui jette en sable un verre d'eau-de-vie LA BRUYÈRE XIII souffler
Oh ! nous avons, ma foi, soufflé d'excellent jus DANCOURT Métemps. III, 3 souffler
Le vent de la mer Souffle dans sa trompe HUGO Voix, 24 trompe [1]
Ma fantaisie me fait haïr un qui souffle en mangeant PASCAL Pensées div. 189, édit. FAUGÈRE. un, une
Dont la surface est un peu crispée par le souffle de quelque vent DESCARTES Monde, 15 crispé, ée
Et je l'ai moins touché par ce que j'ai pu dire Qu'un chêne n'est ému du souffle d'un zéphire ROTROU Antig. V, 2 ému, ue
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre LA FONTAINE Fabl. II, 14 fièvre
Tant qu'à ce corps fragile un souffle nous attache.... CORNEILLE Imit. I, 22 fragile
Le souffle de ma vie est à Marianne ; elle peut d'un mot l'anéantir ou l'embraser MUSSET Capr. de Mar. I, 1 souffle
Le jabot, lorsqu'il est soufflé, est de la grosseur d'une balle de paume BUFFON Ois. t. III, p. 255 soufflé, ée
D'un souffle l'aquilon écarte les nuages, Et chasse au loin la foudre et les orages RACINE Esth. III, 3 aquilon
Arrière ceux dont la bouche Souffle le chaud et le froid LA FONTAINE Fab. V, 7 arrière
On était caressé d'un petit souffle.... sorte d'avant-brise du matin CHATEAUBRIAND Mém. d'outre-tombe, éd. de Bruxelles. t. VI, Journ. de Paris à Venise. avant-brise
Sur ce brasier souffle donc en silence, Ou d'un vieux livre interroge les mots BÉRANGER Alchim. brasier
Arrière ceux dont la bouche Souffle le chaud et le froid LA FONTAINE Fabl. V, 7 chaud, chaude
Oui, sur Probus, prince équitable, Il [le vin] nous souffle un chorus flatteur BÉRANGER Agent provoc. chorus
Elle m'a dit : tu me dois un beau cierge, Car sans mon souffle au néant tu restais BÉRANGER Métempsyc. cierge
Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille LAMARTINE Médit. II, 6 couver
Le dialecte vénitien est doux et léger comme un souffle agréable STAËL Corinne, XV, 8 dialecte
Ceux qui se disaient penseurs, enseigneurs, crurent que l'âme humaine était un souffle d'air VOLTAIRE Ame, 4 enseigneur