accréditer
vt (a-kré-di-té)
- 1Mettre en crédit, en réputation. La probité est ce qui accrédite le mieux un négociant.
- 2Accréditer un ministre auprès d'un gouvernement étranger, l'en faire reconnaître.
- 3Donner cours, autoriser. Accréditer un bruit, une opinion.
Cette crédulité était si accréditée que.... Des bruits trop répandus que la haine accrédite
. [Constant, Wallstein, précédé de Quelques réflexions sur le théâtre allemand et suivi de Notes historiques] - 4S'accréditer, vpron Se mettre en crédit. Ce chef s'accrédite partout par son activité et son ardeur.
Il savait combien il lui était important pour la conversion des infidèles de s'accréditer dans leurs esprits, afin qu'ils devinssent par là plus dociles à l'écouter
. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 195] - 5Prendre cours ou faveur. La chose s'accrédite. Les bruits de guerre s'accréditaient. Fausse opinion qui s'est accréditée. L'alchimie s'accrédita singulièrement durant le moyen âge.
On dirait que, pour s'accréditer, La fable en sa naissance ait voulu l'imiter
. [Racine L. Relig. III]Quand ses disciples, s'apercevant que l'école de leur maître commençait à déchoir, et que celle de Jésus-Christ s'établissait de jour en jour et s'accréditait
. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 181]
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Accréditer un négociant auprès d'un autre, lui donner une lettre de crédit. [Schiebe Et Odermann, Corresp. comm.]
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