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copiste

nm (ko-pi-st')
  • 1Celui qui copie. Un bon copiste. Et le copiste [de musique] Jean-Jacques, prenant dix sous par page de son travail pour s'aider à vivre, est un Juif que son avidité fait universellement mépriser. [Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues]

    Ceux qui écrivaient les livres dans l'antiquité et au moyen âge.

  • 2En parlant des littérateurs et des artistes, celui qui imite, qui n'a point d'originalité. Ce n'est qu'un copiste. Nous ne sommes déjà que les traducteurs de leurs romans [des Anglais] ; n'avons-nous pas assez baissé pavillon devant l'Angleterre ? C'est peu d'être vaincus, faut-il être copistes ? [Voltaire, Correspondance] Les élèves de Raphaël et des Caraches n'en ont pas été les copistes ; mais, dans leurs tableaux, on reconnaît le génie de leur école, la touche, le dessin, la couleur de leur maître, la manière de composer. [Marmontel, Éléments de littérature]

    Par extension, celui qui imite une autre personne. L'assemblée des animaux se moqua de ces deux mauvais copistes [le singe et le perroquet] de l'homme. [Fénelon, XIX, 75] Il a, dit-on, choisi Cléon pour son modèle ; Il est son complaisant, son copiste fidèle. [Gresset, Le méchant]

  • 3Titre que prenaient les chanceliers des abbayes.
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