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offense

nf (o-fan-s')
  • 1Injure de fait ou de parole. Mais une grande offense est de cette nature Que toujours son auteur impute à l'offensé Un vif ressentiment dont il le croit blessé. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] Qui peut sans s'émouvoir supporter une offense ? [Corneille, Médée] Et tantôt mes soupçons lui faisaient une offense. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] Si les autres [que le souverain] osaient le louer, il repoussait leurs louanges comme des offenses, et, indocile à la flatterie, il en craignait jusqu'à l'apparence. [Bossuet, Oraisons funèbres] Je sens que, malgré ton offense, Mes entrailles pour toi se troublent par avance. [Racine, Phèdre] Qu'on tremble en comparant l'offense et le supplice. [Racine, Esther] Mais il faut à l'offense opposer les bienfaits. [Racine, Athalie] Les Italiens conservent le souvenir des bienfaits, et, pour tout dire aussi, celui des offenses plus profondément que d'autres peuples qui ne sont guère susceptibles que d'impressions plus légères. [Fontenelle, Viviani.] La seule occasion d'expier ses offenses. [Voltaire, Oreste, IV, 8]
  • 2 En termes de dévotion, péché, faute. Pardonnez-nous nos offenses. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses. [Corneille, Polyeucte] Mais, mon père, jugez-vous qu'un homme soit digne de recevoir l'absolution quand il ne veut rien faire de pénible pour expier ses offenses ? [Pascal, Les provinciales]

    Au sens actif. Tout péché contre la charité du prochain est une offense de Dieu, et toute offense de Dieu blesse la gloire de Dieu. [Bourdaloue, 2e dim. après Pâques, Dominic. t. II, p. 26]

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