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offensif, ive

adj. (o-fan-sif, si-v')
  • 1Qui est propre à offenser. Je me fâchai, et j'écrivis une lettre offensive à l'abbé Charnier, sur un ton qui n'était assurément ni du bon sens, ni de la bienséance. [Retz, Mémoires]

    Aujourd'hui, on dit plutôt offensant.

  • 2Qui attaque, qui sert à attaquer. Armes offensives. L'on apprendra sans étonnement qu'en pleine paix et dans une tranquillité publique, des citoyens entraient dans les temples, allaient voir des femmes, ou visitaient leurs amis avec des armes offensives, et qu'il n'y avait presque personne qui n'eût à son côté de quoi pouvoir d'un seul coup en tuer un autre. [La Bruyère, Disc. sur Théophraste.] La force offensive est réglée par le droit des gens, qui est la loi politique des nations considérées dans le rapport qu'elles ont les unes avec les autres. [Montesquieu, L'esprit des lois] Son bec est très offensif par le tranchant de ses lames et par le croc qui le termine. [Buffon, Oiseaux]

    Guerre offensive, guerre dans laquelle on attaque l'ennemi. La république d'Achaïe était, par sa constitution, peu propre à soutenir une guerre offensive. [Condillac, Hist. anc. II, 12]

    Retour offensif, attaque d'une troupe qu'on croyait en retraite.

    Traité offensif, ligue offensive, traité, ligue par laquelle des États s'engagent à entrer conjointement en guerre contre un autre État.

    Traité offensif et défensif, ligue offensive et défensive, traité, ligue par laquelle des princes ou des États conviennent de s'assister mutuellement, soit pour attaquer, soit pour se défendre.

  • 3 nf L'offensive, manière de faire la guerre qui consiste à attaquer. Prendre l'offensive. Cette attaque inopinée de Kutusof devant Moscou n'avait été qu'une étincelle d'un grand incendie ; au même jour, à la même heure, toute la Russie avait repris l'offensive. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]
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