épouvanter
vt (é-pou-van-té)	 
- 1Causer de l'épouvante. Et comme ils font du vrai, du faux ils m'épouvantent . [Régnier, Élégies]La rigueur de ses lois m'épouvante pour vous . [Racine, Bérénice]De noirs pressentiments viennent m'épouvanter . [Racine, Phèdre]C'est par vos faibles mains Qu'il [Dieu] veut épouvanter les profanes humains . [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète]Je cherchai la gloire dans les combats, je plongeai ma main dans le sang des malheureux ; et mes fureurs m'épouvantèrent . [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
- 2Inspirer de l'horreur. Le nom seul d'assassin l'épouvante et l'arrête . [Racine, Andromaque]Je vais t'épouvanter par ce secret affreux . [Voltaire, La mort de César]Je vous dis que vous m'épouvantez . [Delavigne, Éc. des Vieillards, IV, 3]
- 3S'épouvanter, vpron Être frappé d'épouvante. Théodore, parlez sans vous épouvanter . [Corneille, Théodore et Héraclius]Le peuple s'épouvante et fuit de toutes parts . [Racine, Athalie]
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