Arracher le consentement du lecteur, tant obstiné et opiniâtre qu'il puisse être |
Rép. aux secondes obj. 53 |
tant |
Je suis assuré que ces façons de penser que j'appelle sentiments et imaginations, en tant seulement qu'elles sont des façons de penser, résident et se rencontrent certainement en moi |
Méd. III, 1 |
tant |
L'ordre que j'ai tenu en ceci a été tel : premièrement j'ai tâché de trouver... |
Méth. VI, 2 |
tel, elle |
La réputation telle quelle qu'ils [mes livres] me pourraient acquérir |
Méth. VI, 4 |
tel, elle |
La puissance, telle qu'elle soit, qui fait continuer le mouvement |
Diopt. 2 |
tel, elle |
Il [l'arc-en-ciel] ne procède que de la façon que les rayons de la lumière agissent contre ces gouttes [d'eau], et de là tendent vers nos yeux |
Météor. 8 |
tendre [2] |
Les esprits continuent à se mouvoir d'une même teneur dans le cerveau |
Pass. 160 |
teneur [1] |
Le chemin que je tiens pour les expliquer [les questions de Dieu et de l'âme] |
Médit. préf. 1 |
tenir |
L'ordre que j'ai tenu en ceci a été tel : premièrement.... |
Méth. VI, 3 |
tenir |
Les jugements de ceux que j'ai tenus pour mes amis |
Méth. VI, 5 |
tenir |
Il n'y a rien autre chose par quoi nos sens soient touchés que cette seule superficie qui est le terme des dimensions du corps qui est senti ou aperçu par les sens |
Rép. aux 4es obj. 71 |
terme |
Par le corps, j'entends tout ce qui peut être terminé par quelque figure, qui peut être compris en quelque lieu, et remplir un espace en telle sorte que tout autre corps en soit exclus |
Médit. II, 1 |
terminer |
L'idée que nous avons de l'entendement divin ne me semble point différer de celle que nous avons de notre propre entendement, sinon seulement comme l'idée d'un nombre infini diffère du nombre binaire ou du ternaire |
Rép. aux 2es obj. 14 |
ternaire |
J'aperçois terre enfin, et je me hâte de gagner le rivage |
Musique, Des modes. |
terre |
Quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n'espérais point pouvoir acquérir qu'à faux titres |
Méth. I, 13 |
titre [1] |
J'ai déjà touché ces deux questions [de Dieu et de l'âme humaine] dans le discours français que Je mis en lumière, en l'année 1637, touchant la méthode |
Médit. Préf. |
toucher [1] |
Les grands chemins qui tournoient entre des montagnes |
Méth. II, 2 |
tournoyer |
Entendre clairement et distinctement qu'une chose est telle qu'on ne peut du tout point y rencontrer de limites, c'est clairement entendre qu'elle est infinie |
Rép. aux 1res obj. 10 |
tout, toute |
Il est certain que l'action par laquelle maintenant il [Dieu] le conserve [le monde] est toute la même que celle par laquelle il l'a créé |
Méth. v, 7 |
tout, toute |
Une substance infinie.... toute-connaissante |
Médit. III, 15 |
tout-connaissant |
Par le nom de Dieu, j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute-connaissante, toute-puissante |
Médit. III, 15 |
tout-puissant |
La tragédie d'Angleterre [l'exécution de Charles Ier] |
Lett. à Élisabeth, Rev. Germ. t. XXXI, p. 82 |
tragédie |
Il est à propos que je tâche ici tout d'un train de l'expliquer |
Dioptr. 2 |
train |
Après avoir suffisamment reconnu les sentiments des hommes, j'entreprends derechef de traiter de Dieu et de l'âme humaine |
Médit. Préf. 9 |
traiter |
Exposer ce que je concevais de la lumière ; puis, à son occasion, ajouter quelque chose du soleil et des étoiles fixes, à cause qu'elle en procède presque toute ; des cieux, à cause qu'ils la transmettent |
Méth. v, 2 |
transmettre |
Cette transmutation de cendres en verre me semblant être aussi admirable qu'aucune autre qui se fasse en la nature |
Méth. v, 2 |
transmutation |
Tous les corps qui sont sur la terre, ou colorés, ou transparents, ou lumineux |
Méth. v, 2 |
transparent, ente |
Ces travades que les mariniers craignent tant en leurs grands voyages, particulièrement un peu au delà du cap de Bonne-Espérance |
Météor. 7 |
travade |
Pour le côté et le traversant... |
Géom. 2 |
traversant, ante |
Celle [mesure en musique] qui est carrée ou qui se résout toujours en parties égales est plus lente et moins vive que celle qu'on bat en triplat, ou qui est composée de trois temps |
Musique, nombre et temps. |
triplat |
Ils [les hommes qui ne philosophent pas] considèrent l'un et l'autre [le corps et l'âme] comme une seule chose, c'est-à-dire ils conçoivent leur union ; car concevoir l'union qui est entre deux choses, c'est les concevoir comme une seule |
Lett. à la princ. palatine, 30e du t. Ier de l'éd. de 1724 |
union |
Vous ne pouvez rien contre moi en disant que l'idée de l'unité de toutes les perfections qui sont en Dieu est formée de la même façon que l'unité générique et celle des autres universaux |
Rép. aux 2es object. 21 |
universaux |
Aucunes des choses que nous concevons être en Dieu et en nous et que nous considérons en lui par parties et comme si elles étaient distinctes à cause de la faiblesse de notre entendement, ne conviennent à Dieu et à nous, en la façon qu'on nomme univoque dans les écoles |
Rép. aux 2es obj. 15 |
univoque |
Mon esprit est un vagabond qui se plaît à s'égarer, et qui ne saurait encore souffrir qu'on le retienne dans les justes bornes de la vérité |
Méd. II, 8 |
vagabond, onde |
Par le vaisseau qu'on nomme la veine artérieuse |
Pass. I, 7 |
vaisseau |
Certaines petites portes ou valvules que les anatomistes ont remarquées le long de nos veines |
l'Hom. |
valvule |
Je ne suis point cet assemblage de membres que l'on appelle le corps humain, je ne suis point un air délié et pénétrant répandu dans tous ces membres, je ne suis point un vent, un souffle, une vapeur |
Méd. II, 5 |
vapeur |
Sans mettre en lui [corps] au commencement aucune âme raisonnable, ni aucune autre chose pour y servir d'âme végétante ou sensitive |
Méth. v, 4 |
végétant, ante |
La veine artérieuse qui a été ainsi mal nommée, pour ce que c'est en effet une artère, laquelle, prenant son origine du coeur, se divise en plusieurs branches qui vont se répandre partout dans les poumons |
Méth. v, 5 |
veine |
L'artère veineuse, qui a été mal nommée, à cause qu'elle n'est autre chose qu'une veine, laquelle vient des poumons |
Méth. v, 5 |
veineux, euse |