Là-dessus M. d'Aimeri, auquel nous avions fait sa leçon, prit la parole |
Ad. et Théod. t. I, p. 143, dans POUGENS |
leçon |
Dorine : Oui, il y a une lecture. - Lucie : Oh ! quand je serai mariée, j'aurai des lectures aussi |
Théât. d'éduc. Enfant gâté, I, 3 |
lecture |
Mme de Montespan était si légère que la gaieté de toutes ces religieuses effaça presque entièrement de son esprit les impressions qu'elle avait reçues dans la cellule de Mme de la Vallière |
Mme de Maintenon, t. I, p. 260, dans POUGENS |
léger, ère |
La comtesse de la Suze, légère dans sa conduite et plaintive dans ses poésies |
Mme de Maintenon, t. I, p. 104, dans POUGENS |
léger, ère |
Plusieurs circonstances peuvent faire pardonner une légèreté |
Théât. d'éduc. les Dangers du monde, III, 9 |
légèreté |
Elle n'a rien de la vivacité italienne ; tous ses mouvements sont lents |
Ad. et Théod. t. II, p. 32 |
lent, ente |
Je devine que M. de Valmont ou M. Dorsain ont joué et fait sans doute quelque lessive |
Théât. d'éduc. les Faux amis, II, 9 |
lessive |
Il me fit lire les Lettres de Voiture, qu'il regardait comme des chefs-d'oeuvre, et qui me parurent spirituelles et ridicules |
Mme de Maintenon, t. I, p. 100, dans POUGENS |
lettre |
Et ce billet, ce cruel billet, n'est-il pas cent fois plus accablant qu'une lettre d'exil ? |
Mlle de la Fayette, p. 223, dans POUGENS |
lettre |
Mandez-moi de grâce si les lévites sont toujours à la mode |
Adèle et Th. t. II, p. 258, dans POUGENS |
lévite [2] |
Ayez beaucoup de chevaux, des loges à tous les spectacles, jouez gros jeu, et je vous promets les liaisons les plus brillantes |
Théât. d'éduc. le Vrai sage, I, 3 |
liaison |
Il n'a jamais vécu dans le grand monde, où l'on perd souvent beaucoup de vertus, mais où l'on acquiert presque toujours du liant dans le caractère |
Veillées du château t. II, p. 149, dans POUGENS |
liant, ante |
Il lui fut impossible de retrouver la moindre liberté d'esprit dans tout le reste de la soirée |
Mme de Maintenon, t. II, p. 156, dans POUGENS |
liberté |
Je n'avais plus cette franchise que donne un coeur libre et qui n'a rien à dissimuler |
Mlle de la Fayette, p. 44, dans POUGENS |
libre |
Ces comédies sont assez libres, mais j'ai cru qu'il n'y avait pas plus de mal à les lire qu'à les voir jouer |
Adèle et Th. t. II, p. 262, dans POUGENS |
libre |
Je n'avais jamais aimé cette société spirituelle, mais licencieuse, dont, depuis quelques années, Lafare et Chaulieu faisaient les délices |
Mme de Maintenon, t. II, p. 183, dans POUGENS |
licencieux, euse |
Elle ne disait jamais rien de neuf ou de saillant ; mais elle avait perfectionné tous les lieux communs de la conversation |
Mme de Maintenon, t. I, p. 182, dans POUGENS |
lieu [1] |
Quel est votre état ? - Je file et je travaille en linge |
Théât. d'éduc. Aveugle de Spa, 7 |
linge |
La lisière du bois était bordée d'une infinité de noisetiers, de mûriers et de framboisiers |
Veillées du chât. t. II, p. 456, dans POUGENS |
lisière [1] |
On voit encore, parmi les meubles de la couronne, un superbe lit travaillé en soie, en or, en petites perles fines et petites pierreries, fait par Mme de Maintenon pour Louis XIV |
Mme de Maintenon, t. II, p. 266, dans POUGENS |
lit |
Rousseau, dans tous les soins qu'il prescrit à cet égard [au sujet de l'enfance] ne fait que suivre exactement le système de Locke ; il est vrai qu'il ne le cite pas, mais il le copie littéralement |
Adèle et Théod. t. I, p. 85, dans POUGENS |
littéralement |
La littérature allemande n'est véritablement intéressante que depuis quarante ans |
Adèle et Théod. t. I, p. 122, dans POUGENS |
littérature |
Le maître d'hôtel et le cuisinier lui apporteront, tous les matins, leurs livres de dépenses |
Adèle et Théod. t. II, p. 155, dans POUGENS |
livre [1] |
Voyez un peu la malice ! oh ! elle en sait long |
Théât. d'éduc. la Lingère, II, 4 |
long, ongue |
Ne souffre jamais une louange qui ne serait fondée que sur une erreur |
Veillées du château I, I, p. 448, dans POUGENS |
louange |
L'une est la fille d'une laitière, et l'autre d'une loueuse de chaises |
Théât. d'éduc. Le vrai sage, II, 5 |
loueur, euse [1] |
S'expliquer avec un détail aussi superflu, c'est être lourd et pesant ; voilà le contraire de la finesse |
Veillées du château t. I, p. 262, dans POUGENS |
lourd, ourde |
Un jour qu'elle [Mme de Maintenon] rassemblait chez elle une nombreuse compagnie, une blanchisseuse lui prêta des chaises et quelques autres meubles, et ne voulut jamais en recevoir le loyer |
Mme de Maintenon, t. II, p. 207, dans POUGENS |
loyer |
Elle ne répondit que machinalement et de manière à prouver qu'elle n'avait pas écouté |
Mme de Maintenon, t. II, p. 193, dans POUGENS |
machinalement |
Il a vu qu'un homme, en parlant de sa femme, dit madame tout court, et que les autres en lui parlant d'elle disent : nous avons passé chez vous ; ni vous ni madame n'étiez visibles ; il a vu mille autres choses d'aussi mauvais ton |
Veillées du chât. t. I, p. 433, dans POUGENS |
madame |
Quand elles [les pommes] sont bien écrasées, on se sert d'une grande pelle pour les placer sur une espèce de parquet en bois nommé la mage, qui est de forme carrée et entourée d'un rebord |
Maison rust. t. III, p. 334, dans POUGENS |
mage [3] |
La pauvre fille était devenue maigre comme du bois |
Théât. d'éduc. la March. de modes, sc. 5 |
maigre [1] |
Elle [Mme de Maintenon] pensait qu'elle n'y serait plus rien [à la cour], aussitôt que le duc du Maine passerait dans les mains des hommes |
Mme de Maintenon, t. I, p. 45, dans POUGENS |
main |
Je pris la main, je jouai encore une demi-heure |
Théât. d'éduc. Faux amis, II, 11 |
main |
On se promenait à Paris ; mais, aux Tuileries, au Palais-Royal, aux Champs-Élysées, il fallait avoir un maintien |
Veillées du château t. II, p. 258, dans POUGENS |
maintien |
Il a vingt-huit ans, il est son maître, il vous aime avec passion ; qui peut l'empêcher de vous épouser ? |
Théât. d'éduc. I, 7 |
maître |
Quand je serai ma maîtresse, Je ferai comme ma tante, je me lèverai tard aussi |
Théât. d'éduc. la Bonne mère, I, 1 |
maîtresse |
Le roi sans doute aura des maîtresses ; mais il n'y en aura plus de déclarées |
Mme de Maintenon, t. I, p. 191, dans POUGENS |
maîtresse |
Elle parla avec tant de force qu'une nouvelle servante, qui l'entendait, l'interrompit en s'écriant : Pardi, voilà encore une maîtresse femme |
Mme de Maintenon, t. II, p. 273, dans POUGENS |
maîtresse |
Quand on le découvrirait, le grand mal ! est-il défendu d'aimer la campagne, la solitude ? |
Ad. et Théod. t. III, p. 186, dans POUGENS |
mal, ale |