Amis, Charles d'Espagne, étranger par sa mère, Prétend au saint-empire |
Hernani. |
empire |
La flamme des vaisseaux empourpre la voilure |
Crép. I |
empourprer |
....Le sang empourprait d'un rouge plus ardent Sa crête dentelée [du serpent] |
Orient. 26 |
empourprer |
Il est si beau, l'enfant avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers |
Feuilles d'aut. XI |
enfant |
Bords où mes pas enfants suivaient Napoléon, Fortes villes du Cid ! |
Feuilles d'aut. X |
enfant |
La brume enfuie |
Odes, V, 24 |
enfui, ie |
De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant Comme des écoliers qui sortent de leur banc |
Voix int. 22 |
enjamber |
J'aime après le combat que sa voix [du vrai soldat] enjouée Rie, et, des cris de guerre encor tout enrouée, Chante les houris et l'amour |
Orient. 15 |
enroué, ée |
D'autres villes.... Pleines d'entassements de tours, de pyramides |
F. d'aut. 29 |
entassement |
Nous avons un instant crié : la Grèce, Athènes !.... Puis l'entr'acte est venu ; c'est bien, et maintenant.... Nous avons tout rayé pour écrire autre chose |
Crép. 8 |
entr'acte |
Dans l'entrave où mon pied se sent pris en arrière |
les Burgraves, I, 3 |
entraves |
L'Europe résistait aux deux États envahisseurs |
le Rhin, conclusion. |
envahisseur |
Il pleure sa jeunesse avant l'âge envolée |
Odes, IV, 1 |
envolé, ée |
Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s'est envolée |
F. d'aut. 37 |
envoler (s') |
Quel est sur votre front ce nuage épandu ? |
Cromwell, II, 19 |
épandu, ue |
Votre esprit.... sur le clavier qui frémit sous vos chants S'éparpille en notes sonores |
Feuilles d'aut. 81 |
éparpiller |
Esprit qui tient le livre où l'innocence épèle |
Feuilles d'aut. 37 |
épeler |
Le vieux prêtre se courbe, et, n'y voyant qu'à peine, À ce jour ténébreux épèle un livre obscur |
Crép. prél. |
épeler |
Montre-moi l'Éternel donnant comme un royaume Le temps à l'éphémère et l'espace à l'atome |
Odes, IV, 9 |
éphémère |
Les dragons chevelus, les grenadiers épiques, Et les rouges lanciers.... |
Crép. 5 |
épique |
Quand, laissant ma voile Fuir au gré de l'air, Penché sur la lame, J'écoute avec l'âme Cet épithalame Que chante la mer |
Crép. 20 |
épithalame |
Ce n'était pas alors, sire, cette épopée Que vous aviez naguère écrite avec l'épée, Arcole, Austerlitz, Montmirail |
Crépusc. 5 |
épopée |
Et la colère en moi n'est pas plus épuisable Que le flot dans la mer immense et que le sable Dans l'orageux désert remué par les vents |
la Libération du territoire |
épuisable |
Qui laisse les chevreaux, autour de lui paissant, Essayer leur dent folle à l'arbuste naissant |
Voix intér. 13 |
essayer |
Adorant l'essence inconnue Les saints, les martyrs glorieux Contemplaient sous l'ardente nue Le triangle mystérieux |
Odes, I, 10 |
essence |
Mais bah ! vous voulez être un gaillard populaire, Adoré des bourgeois et des marchands d'esteufs |
Ruy-Blas, III, 5 |
esteuf |
Chandelier de fer, que la brume estompe |
les Rayons et les Ombres. |
estomper |
Que la ville étagée en long amphithéâtre.... |
Feuilles d'aut. 2 |
étagé, ée |
Jeune je m'éteindrai laissant peu de mémoire.... |
Odes, v, 1 |
éteindre |
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille : Telle une double étoile au front des nuits scintille Sous les plis d'un nuage obscur |
Orient. 33 |
étoile |
Tandis que l'étoile inodore [le bluet] Que l'été mêle aux blonds épis, Émaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore |
Orient. 31 |
étoile |
À peine quelque lampe au fond des corridors Étoilait l'ombre obscure |
Crép. 33 |
étoiler |
Déjà trois fois hors de l'étui.... Les lames des poignards ont lui |
Orient. X |
étui |
Quand, par les rois chrétiens aux bourreaux turcs livrée, La Grèce, notre mère, agonise éventrée |
F. d'aut. 40 |
éventré, ée |
Ces gais festins d'où s'exilait la gêne, Où l'austère Sénèque en louant Diogène Buvait le falerne dans l'or ! |
Odes, IV, 15 |
exiler |
....Me laissant tout son bien, Neuf cents livres de rente à peu près, dont j'existe |
Marion de Lorme, I, 3 |
exister |
Qu'entends-je ? à mes discours seriez-vous exorable ? |
Cromwell, III, 7 |
exorable |
Le voyage qu'ils font [mes parents morts] est profond et sans bornes ; On le fait à pas lents, parmi des faces mornes, Et nous le ferons tous ! |
F. d'aut. 6 |
face |
Le falerne écumait dans de larges cratères Ceints de myrtes fleuris |
Odes, II, 5 |
falerne |
Cette Espagnole.... Qui soulève, en dansant son fandango léger, Les plis brodés de sa basquine |
Orient. 21 |
fandango |