Toujours lui ! lui partout ! ou brûlante ou glacée, Son image [de Napoléon] sans cesse ébranle ma pensée |
Orient. 40 |
lui [1] |
Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir |
Odes, V, 8 |
luire |
Cités [mahométanes] aux dômes d'or où les mois sont des lunes |
Orient. 41 |
lune |
En classe, un banc de chêne, usé, lustré, splendide, Une table, un pupitre |
les Rayons et les ombres, XLIV |
lustré, ée |
Vous êtes les enfants des belliqueux lycées ! Là vous applaudissiez nos victoires passées |
Crép. I |
lycée |
Et j'ajoute à ma lyre une corde d'airain |
Feuilles d'automne, XL. |
lyre |
Montés au même char, comme un couple homérique, Nous tiendrons, pour lutter dans l'arène lyrique, Toi la lance, moi les coursiers |
Odes, à Lamartine. |
lyrique |
Son cheval [du soldat] mâche un frein blanc d'écume |
Orient. 15 |
mâcher |
Dors-tu ? réveille-toi, mère de notre mère ! D'ordinaire en dormant ta bouche remuait ; Mais ce soir on dirait la madone de pierre |
Ball. 3 |
madone |
Quelque fée ....Des feux de l'aube boréale Fit une palette idéale Pour ton pinceau magicien |
Odes, V, 22 |
magicien, enne |
Oh ! l'avenir est magnifique, Jeunes Français, jeunes amis |
Chants du crépusc. I |
magnifique |
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame |
Chants du crépusc. XXX |
mai |
Nous ferons ce soir une chère Chère ; Vous n'y recevrez, maître queux, Qu'eux [les archers] |
Ball. 11 |
maître |
Oh ! fuis ! détourne-toi de mon chemin fatal ; Hélas ! sans le vouloir je te ferais du mal ! |
Hern. III, 4 |
mal, ale |
Pris dans un corps mal fait, où je suis mal à l'aise |
le Roi s'amuse, II, 2 |
mal, ale |
Oh ! je porte malheur à tout ce qui m'entoure |
Hernani, III, 4 |
malheur |
Malheur ! tous nos forfaits l'appellent, Tous les signes nous le révèlent, Le jour des arrêts solennels ! |
Odes, I, 9 |
malheur |
Derrière un mamelon la Garde était massée, La Garde, espoir suprême et suprême pensée |
Châtiments, V, 13 |
mamelon |
Les hiboux s'effrayaient au fond des vieux manoirs |
Ball. Les deux archers |
manoir |
Le bleu manteau des rois pouvait gêner vos pas ; La pourpre [la pourpre impériale] vous va mieux ; le sang n'y paraît pas |
Hernani, IV, 4 |
manteau |
Les manteaux relevés par la longue rapière Hélas ! ne passaient plus dans ce jardin sans voix |
Voix intérieures, Passé. |
manteau |
Est-ce que vous pouvez, sans tristesse et sans plainte, Voir nos ombres flotter, où marchèrent nos pas ? |
Rayons et ombres, XXXIV |
marcher [1] |
Le régiment marcheur, polype aux mille pieds |
Crép. 4 |
marcheur, euse |
Ô flots, que vous savez de lugubres histoires !.... Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées, Que vous avez le soir quand vous venez vers nous ! |
Rayons et ombres, Oceano nox. |
marée |
Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires ? |
Les rayons et les ombres, XLII |
marin, ine |
Et renvoyer ces rois qu'on aurait pu bénir, Marqués au front d'un vers que lira l'avenir |
Feuilles d'automne, XL. |
marqué, ée |
Mon poing désarmé martèle les armures Mieux qu'un chêne noueux choisi dans les forêts |
Ball. 5 |
marteler |
Alors la masure, où la mousse Sur l'humble chaume a débordé, Montre avec une fierté douce Son vieux mur, de roses brodé |
Voix intérieures, V |
masure |
Quelle plus misérable et plus pauvre masure Qu'un homme usé, flétri, mort pour l'illusion, Riche et sans volupté, jeune et sans passion ? |
Voix intérieures, à un riche |
masure |
Je m'étais endormi la nuit près de la grève ; Un vent frais m'éveilla, je sortis de mon rêve, J'ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin |
Stella. |
matin |
Comme il était rêveur au matin de son âge ! |
Odes, III, 6 |
matin |
Alors, oh ! je maudis dans leur cour, dans leur antre, Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre ! |
Feuilles d'automne, XL. |
maudire |
Par ses propres fureurs le maudit se dévoile ; Dans le démon vainqueur on voit l'ange proscrit |
Od. I, 4 |
maudit, ite |
Car elle avait quinze ans, un sourire ingénu, Et m'aimait sans mélange |
Orient. 26 |
mélange |
D'autres viendront... Puiser dans cet asile heureux, calme, enchanté, Tout ce que la nature à l'amour qui se cache Mêle de rêverie et de solennité |
Rayons et ombres, XXXIV |
mêler |
Ô vils marchands d'eux-même ! immonde abaissement |
Légende des siècles, XII, 2 |
même |
J'avais oublié cette histoire. - Celui dont le flanc saigne, a meilleure mémoire ; L'affront que l'offenseur oublie en insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé |
Hernani, IV, 4 |
mémoire [1] |
Autour du froid tombeau d'une épouse ou d'un frère Qui de nous n'a mené le deuil ? |
Odes, I, 2 |
mener |
Je n'ai jamais cherché les baisers que nous vend Et l'hymne dont nous berce avec sa voix flatteuse La popularité, cette grande menteuse |
Voix, 2 |
menteur, euse |
Monsieur, vous qui venez de me parler ainsi, Ne demandez jamais ni grâce ni merci |
Hernani, II, 3 |
merci |