Dans le champ du potier ils déterrent la bourse |
Ultima verba. |
potier |
C'est le temps qui creuse une ride Dans un claveau trop indigent, Qui sur l'angle d'un marbre aride Passe son pouce intelligent |
Voix, 4 |
pouce |
Fiers châteaux, modestes couvents ! Cloîtres poudreux, salles antiques |
Odes, II, 3 |
poudreux, euse |
... Pareil au champignon difforme Poussé pendant la nuit au pied d'un chêne énorme |
Voix inter. XII |
poussé, ée |
Tu dirais aux partis qu'ils font trop de poussière Autour de la raison pour qu'on la voie entière |
Crép. 17 |
poussière |
Ils [les démolisseurs] ont brisé des os, dispersé des poussières |
Odes, II, 3 |
poussière |
Comme un guerrier qui pend aux poutres des plafonds Ses retentissantes armures |
F. d'aut. XXXV, 1 |
poutre |
Mets sur mon bras ton bras timide, Viens, nous prendrons par les tilleuls |
Odes, V, 24 |
prendre |
Comme une antique aïeule aux prévoyants discours |
Odes, v, 12 |
prévoyant, ante |
Enfants, quand vous prierez, prierez-vous pas pour moi ? |
F. d'aut. XXXVII |
prier |
Sa Hautesse aime les primeurs [il s'agit d'une jeune captive chrétienne]. Nous vous ferons mahométane |
Orient. 8 |
primeur |
Voilà l'image de la gloire : D'abord un prisme éblouissant, Puis un miroir expiatoire Où la pourpre paraît du sang ! |
Odes, III, 6 |
prisme |
Qui n'accepterait avec joie Le génie au prix du malheur ? |
Odes, IV, 6 |
prix |
Un manoir dans les bois ! Trouvez-le-moi bien sombre.... Dans le silence et l'ombre Caché profondément |
Odes, IV, 25 |
profondément |
Ô vastes cieux ! ô profondeurs sacrées ! Morne sérénité des voûtes azurées ! |
les Burgraves, II, 3 |
profondeur |
Malheur à lui [le génie] ! l'impure envie S'acharne sur sa noble vie, Semblable au vautour éternel, Et, de son triomphe irritée, Punit ce nouveau Prométhée D'avoir ravi le feu du ciel |
Odes, IV, 6 |
prométhée |
Je resterai proscrit, voulant rester debout |
Ultima verba. |
proscrit, ite |
Il faut, comme un soldat, qu'un prince ait une épée.... Que son fier palais se protége D'un camp au front étincelant |
Odes, II, 7 |
protéger |
Et des sommets nouveaux d'autres sommets chargés Sans cesse surgissaient aux yeux découragés Sur sa tête pyramidale [de Babel] |
Oriental. 1 |
pyramidal, ale |
Toi qui de la victoire as conduit les quadriges |
Applaudissement. |
quadrige |
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole Qui couronne un front de quinze ans |
Orient. 33 |
quinze |
Et ce jeune énervé... qui n'admire à Paris Que les femmes de race et les chevaux de prix |
Crép. 12 |
race |
Par intervalles Le singe faisait rage et cognait ses timbales |
Contemplations, I, 22 |
rage |
Dans de certains cas, l'instruction et la lumière peuvent servir de rallonge au mal |
les Misérables, 1re part, liv. II, ch. 7 |
rallonge |
A-t-il du ramazan rompu le jeûne austère ? |
Orientales, 7 |
ramadan |
À travers les rameaux et le feuillage sombre, Je vois leurs yeux étinceler |
Orient. 33 |
rameau |
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés ! |
Feuilles d'aut. 19 |
ramure |
Car de ces pièces-là, si j'ai bonne fortune, Je compte au saint empire en recoudre plus d'une, Et, si quelques lambeaux m'en étaient arrachés, Rapiécer mes états d'îles et de duchés |
Hernani, I, 3 |
rapiécer |
Les manteaux relevés par la longue rapière |
Voix intér. XVI |
rapière |
Rival de Rome et de Ferrare, Tu pétris pour le mortel rare, Ou le marbre froid de Carrare, Ou le métal qui fume et bout |
Feuill. d'aut. 8 |
rare |
Rayonne ! il en est temps, et, s'il vient un orage, En prisme éblouissant change le noir nuage |
Odes et ball. IV, 7 |
rayonner |
Il [un semeur de blé] marche dans la plaine immense, Va, vient, lance le grain au loin, Rouvre sa main et recommence |
Chansons des rues et des bois, II, 1 |
recommencer |
Saverny : Réconcilions-nous, ma petite Marie ! - Marion : Réconcilions-nous de moins près, je vous prie |
Marion Delorme, I, 1 |
réconcilier |
D'où vient que me voilà, seul et dans la nuit noire, Grave et triste, essayant de redorer ta gloire ? |
Crépusc. 12 |
redorer |
Ainsi lorsqu'un mortel.... S'est vu lier vivant sur ta croupe fatale, Génie, ardent coursier, En vain il lutte ; hélas ! tu bondis, tu t'emportes Hors du monde réel |
Orientales, Mazeppa. |
réel, elle |
Il faut, pour réfléchir cet astre tutélaire [la liberté], Que, pur dans tous ses flots, le fleuve populaire Coule à l'ombre du trône appuyé sur les lois |
Odes, II, 6 |
réfléchir |
Pourtant ma douce muse est innocente et belle, L'astre de Bethléem a des regards pour elle |
Odes, II, 10 |
regard |
Des plafonds d'un seul bloc couvrant de vastes salles, Où, sans lever jamais leurs têtes colossales, Veillaient, assis en cercle et se regardant tous, Des dieux d'airain posant leurs mains sur leurs genoux |
Orientales, I |
regarder |
Car Dieu fait quelquefois, sous ces saintes rosées, Regermer des fleurons.... |
Crépusc. X |
regermer |
Cependant, son nom [de Napoléon] sur la cité Bondissait, des canons aux clochers rejeté |
F. d'aut. 30 |
rejeté, ée |