Et les roses, nos soeurs, se disputent entre elles Mon souffle de parfums et mon corps de rayons [d'un sylphe] |
Ball. 2 |
souffle |
Un marouffle, Mis à neuf, Joue et souffle, Comme un boeuf, Une marche De Luzarche |
Ball. 12 |
souffler |
Et moi, je ne crois pas Qu'il soit digne du peuple en qui Dieu se reflète De joindre au bras qui tue une main qui soufflette |
Voix, II |
souffleter |
Nous entendrons.... Ces millions de morts, moisson du Fils de l'homme, Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme Le grain dans le sillon |
F. d'aut. 6 |
sourdre |
Oui, souris, orphelin, aux larmes de ta mère |
Odes, I, 8 |
sourire [1] |
Souris même à l'envie amère et discordante |
Odes, III, 4 |
sourire [1] |
Les archers sournois qui t'attendent [toi cerf] Tendent Leurs arcs dans l'épaisseur du bois |
Ball. 11 |
sournois, oise |
Celui qui.... Sur de soyeux divans se couche avec mollesse |
Orient, X |
soyeux, euse |
J'aimais l'essaim d'oiseaux funèbres qui.... Tournoie en mobiles spirales Autour des pavillons légers |
Odes, II, 3 |
spirale |
L'incendie, attaquant la frégate amirale, Déroule autour des mâts son ardente spirale |
Orient. v. |
spirale |
Seigneur, je vous bénis ! de ma lampe mourante Votre souffle vivant rallume la splendeur |
Odes, v, 14 |
splendeur |
Enfin, après trois jours d'une course insensée, Après avoir franchi fleuves à l'eau glacée, Steppes, forêts, déserts.... |
Orient. XXXIV, Mazeppa. |
steppe |
Et ce qui plonge l'âme en des stupeurs profondes, C'est la perfection de ces gredins immondes |
Châtiments, VI, 5 |
stupeur |
Mon esprit.... S'en revint.... Ébloui, haletant, stupide, épouvanté, Car il avait au fond trouvé l'éternité |
Feuilles d'aut. la Pente de la rêverie |
stupide |
Donc vous me succédez ? [auprès de Marion Delorme]. - Un peu, sur ma parole, Comme le roi Louis succède à Pharamond |
Marion Delorme, III, 7 |
succéder |
Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe ! Qui sait sous que fardeau la pauvre âme succombe ? |
Crépusc. XI |
succomber |
Mais lorsque, grandissant sous le ciel attristé, L'aveugle suicide étend son aile sombre |
Crépusc. 13 |
suicide |
Ce reflet émané du corps de Lucifer, C'était le pâle jour qu'il traîne en nos ténèbres, Le rayon sulfureux qu'en des songes funèbres Il nous apporte de l'enfer ! |
Ball. VIII |
sulfureux, euse |
Il faut au sultan des sultanes, Il faut des perles au poignard |
Orient. 12 |
sultane [1] |
Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe |
Crépusc. 28 |
superbe [1] |
Cependant on l'a construit quelquefois avec si : Flots d'azur..., D'un charme si suprême Que l'incrédule même S'agenouille à leurs bords ! |
Feuill. d'aut. 37 |
suprême |
C'était une humble église au cintre surbaissé, L'église où nous entrâmes |
Crépuscule, 33 |
surbaissé, ée |
Mystérieux abîme où l'esprit se confond ! à quelques pieds sous terre un silence profond, Et tant de bruit à la surface ! |
Feuilles d'aut. IV |
surface |
Sur mon passé rien ne surnage Des vains rêves de mon jeune âge |
Odes, V, 21 |
surnager |
Rois qu'on montre aux enfants dans tous les syllabaires |
Châtim. VI, 5 |
syllabaire |
L'Alhambra !... Forteresse aux crénaux festonnés et croulants, Où l'on entend la nuit de magiques syllabes |
Orient. 31 |
syllabe |
Je suis l'enfant de l'air, un sylphe, moins qu'un rêve, Fils du printemps qui naît, du matin qui se lève |
Ball. 2 |
sylphe, ide |
Je lui dis : vous étiez du beau siècle amoureux ; Sylvain, qu'avez-vous vu, quand vous étiez heureux ? |
Ray. et ombr. la Statue. |
sylvain |
Enfants, voici les boeufs qui passent ; Cachez vos rouges tabliers |
Ball. 13 |
tablier [2] |
Il y a deux cents trente ans que l'astronome Jean Fabricius a trouvé des taches dans le soleil ; il y a deux mille deux cents ans que le grammairien Zoïle en avait trouvé dans Homère |
Disc. de réception |
tache |
Comme une peau de tigre, au couchant s'allongeait Le Nil jaune, tacheté d'îles |
Orient. 1 |
tacheté, ée |
Les rois fuyaient ; les rois n'étaient pas de sa taille [de Napoléon] |
Crépusc. 2 |
taille |
César t'eût confié sa cendre, Et c'est toi qu'eût pris Alexandre Pour lui tailler le mont Athos |
Feuilles d'automne, à David, statuaire |
tailler |
Ô géant [Charles-Quint] !.... On vend ton sceptre au poids ! un tas de nains difformes Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi |
Ruy-Blas, III, 2 |
tailler |
Honte au guerrier sans vaillance Qui combat la noble lance Avec d'impurs talismans ! |
Odes, IV, 12 |
talisman |
Il n'est bon qu'à presser des talons une mule |
Orient. 5 |
talon |
Les hauts tambours majors aux panaches énormes |
Châtiments l'Expiation. |
tambour |
Bien souvent fatigués du soleil, nous aimons Boire au petit ruisseau tamisé par les monts |
Crép. 19 |
tamisé, ée |
Et, comme l'oiseau des tempêtes, Tremper tes ailes dans les flots |
Feuilles d'automne, 10 |
tempête |
Oh ! disaient les peuples du monde, Les derniers temps sont-ils venus ? Nos pas, dans une nuit profonde, Suivent des chemins inconnus |
Odes, I, 9 |
temps |