Les muets bigarrés armés du noir cordon |
Orientales, la Douleur du pacha |
muet, ette |
Quand l'ouragan mugit, quand des monts brûlants s'ouvrent |
Odes, I, 11 |
mugir |
Je fais jeter par jour un esclave aux murènes |
Odes, IV, 8 |
murène |
Ah ! ne vous hâtez pas de mûrir vos pensées ! Jouissez du matin, jouissez du printemps |
Odes, V, 17 |
mûrir |
....Je veux aujourd'hui folâtrer avec vous Au sein des vagues murmurantes |
Odes, IV, 3 |
murmurant, ante |
Oh ! la muse se doit aux peuples sans défense |
Feuilles d'automne, XL. |
muse [1] |
Oh ! muse, contiens-toi ! muse aux hymnes d'airain, Muse de la loi juste et du droit souverain, Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme |
Voix intérieures, XXXII |
muse [1] |
Le doute.... Spectre myope et sourd, qui, fait de jour et d'ombre, Montre et cache à la fois toute chose à demi |
Crép. 38 |
myope |
Maison mystérieuse et propre aux tragédies ! |
Ruy Blas, IV, 2 |
mystérieux, euse |
Mon bonheur s'éleva comme un château de fées, Avec des murs de nacre aux mobiles couleurs |
Odes, V, 10 |
nacre |
Ô géant ! se peut-il que tu dormes ? On vend ton sceptre au poids ; un tas de nains difformes Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi |
Ruy Blas, III, 2 |
nain, aine |
Que t'importe avec ses outrages, à toi, géant, un peuple nain ? |
Odes, IV, 6 |
nain, aine |
Ô myrrhe ! ô cinname ! Nard cher aux époux ! |
F. d'aut. 37 |
nard |
L'impassible nature a déjà tout repris |
Rayons et ombres, XXXIV |
nature |
Il est, Chateaubriand, de glorieux navires Qui veulent l'ouragan plutôt que les zéphires |
Odes, III, 2 |
navire |
Voici Babel déserte et sombre, Du néant des mortels prodigieux témoin |
Orient. I, 6 |
néant |
Il voit devant ses pas, seul pour se soutenir, Aux rayons nébuleux de sa funèbre aurore, Le grand désert de l'avenir |
Odes, V, 3 |
nébuleux, euse |
Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi |
Odes, IV, 2 |
nébuleux, euse |
Malheur au vainqueur sans gloire, Qui doit sa lâche victoire À de hideux nécromants ! |
Odes, IV, 12 |
nécromant |
Quand sur le flot sombre et grossi Je risquai ma nef insensée, Moi je cherchais un monde aussi |
Feuilles d'automne, IX |
nef |
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, Neige odorante du printemps |
Orient. 33 |
neige |
Il neigeait, il neigeait toujours : la froide bise Sifflait... |
l'Expiation. |
neiger |
Quand novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles |
Orient. 41 |
neiger |
Pour tous les siens ma haine est encor toute neuve |
Hernani, I, 2 |
neuf, euve [2] |
L'oiseau cache son nid, nous cachons nos amours |
Contemplations, II, 16 |
nid |
Si, tremblant à ces bruits étranges, Quelque nocturne voyageur En se signant demande aux anges Sur qui sévit ce dieu vengeur |
Ball. 13 |
nocturne |
Si nul reptile impur, sur vos chastes guirlandes, N'eût traîné ses noeuds flétrissants |
Odes, II, 1 |
noeud |
Être rattaché ....Le pré vert, le sentier qui se noue aux villages, Et le ravin profond.... |
Crép. 24 |
nouer |
Rois, peuples, couvrez-vous d'un sac souillé de cendre ; Bientôt sur la nuée un juge doit descendre |
Odes, III, 1 |
nuée |
Les obélisques gris s'élançaient d'un seul jet |
Orientales, I |
obélisque |
Parfois il [Napoléon] vient, porté sur l'ouragan numide, Prenant pour piédestal la grande pyramide, Contempler les déserts, sablonneux océans |
Orient. 40 |
océan |
Ah ! le peuple, océan, onde sans cesse émue |
Hernani, IV, 2 |
océan |
Je contemple longtemps vos créneaux meurtriers, Et la tour octogone et ses briques rougies |
Odes, V, 18 |
octogone |
Oh ! laissez, laissez-moi m'enfuir sur le rivage ! Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage ! |
Éblouissements |
odeur |
Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé Ses beaux yeux de gazelle |
Orient. 36 |
oeil |
Tous, taillant et hurlant, en bandits que nous sommes, Oeil pour oeil, dent pour dent, c'est bien ! hommes contre hommes ! |
Ruy Blas, I, 2 |
oeil |
L'affront, que l'offenseur oublie en insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé |
Hernani, IV, 4 |
offensé, ée |
Soyez comme l'oiseau posé pour un instant Sur des rameaux trop frêles, Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant, Sachant qu'il a des ailes |
Chants du crépuscule, 33 |
oiseau [1] |
Poëte, j'eus toujours un chant pour les poëtes ; Et jamais le laurier qui pare d'autres têtes Ne jeta d'ombre sur mon front |
Odes, III, 1 |
ombre [1] |
Son beau flanc plus ombré qu'un flanc de léopard |
Voix intérieures, la Vache. |
ombré, ée |